Les corbeaux ont plusieurs tours dans leur sac

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Des oiseaux vraiment intelligents, capables de coopérer et d’apprendre à leurs oisillons à reconnaître les visages des gens qui les pourchassent

Une très belle anecdote qui confirme le degré d'intelligence des corvidés.
On en a déjà largement parlé sur SCMB.

Les corvidés sont capables de comprendre que l'image reflétée dans un miroir es la leur. Fait peu courant dans le règne animal.

Ils sont également capables de résoudre des énigmes d'ordre matériel complexes, comparables à celles résolues par des enfants de sept ans.
Non seulement les corvidés ont une grande intelligence, mais de plus celle-ci est flexible, sachant s'adapter avec une certaine aisance aux changements de son environnement, en observant et analysant le problème, y réfléchissant, puis inventant une possible solution.
Bref, que leur développement cognitif est tout à fait comparable à celui des grands,singes.

Perso, je suis toujours admiratif devant leur capacité a feindre d’être blessé devant un prédateur déjà en possession d'une petite proie. Le prédateur lâche sa petite proie en espérant bouffer un bon gros corbeau qui se barre quand il arrive... pendant qu'un acolyte a été piqué la première proie (ce qui montre qu'ils savent coopérer)... et le prédateur se retrouve tout con avant qu'il comprenne ce qui s'est passé.

Voila, vu le panel des exemples d’intelligence du bestiau, c'était juste une petite mise en bouche en attendant Raspa qui va nous faire un petit rapport dont il a le secret j'espère.


Tous les commentaires (23)

Des oiseaux vraiment intelligents, capables de coopérer et d’apprendre à leurs oisillons à reconnaître les visages des gens qui les pourchassent

Une très belle anecdote qui confirme le degré d'intelligence des corvidés.
On en a déjà largement parlé sur SCMB.

Les corvidés sont capables de comprendre que l'image reflétée dans un miroir es la leur. Fait peu courant dans le règne animal.

Ils sont également capables de résoudre des énigmes d'ordre matériel complexes, comparables à celles résolues par des enfants de sept ans.
Non seulement les corvidés ont une grande intelligence, mais de plus celle-ci est flexible, sachant s'adapter avec une certaine aisance aux changements de son environnement, en observant et analysant le problème, y réfléchissant, puis inventant une possible solution.
Bref, que leur développement cognitif est tout à fait comparable à celui des grands,singes.

a écrit : Des oiseaux vraiment intelligents, capables de coopérer et d’apprendre à leurs oisillons à reconnaître les visages des gens qui les pourchassent youtu.be/UT5-5Qbst2I

Une bonne vidéo instructive.

Du coup encore plus de nids ... encore un exemple de problème qui empire quand on essaye de le résoudre ^^

Ça me rappelle l'effet cobra: pendant la domination britannique en Inde, il y avait beaucoup de cobras à Delhi notamment. Du coup une récompense fut offerte pour chaque cadavre (de cobra bien sûr) ramené. Des petits malins ont donc commencé l'élevage de cobras pour toucher plus de primes .... et quand les autorités ce sont rendu compte du stratagème, ils ont logiquement arrêté de verser les primes. Les cobras d'élevage furent relâchés, et le nombre de cobras en ville devint supérieur à ce qu'il était auparavant ^^

Il y a d'ailleurs une anecdote à ce sujet, avec d'autres exemples en commentaire:
secouchermoinsbete.fr/80383-l-effet-cobra-quand-la-solution-aggrave-le-probleme

Perso, je suis toujours admiratif devant leur capacité a feindre d’être blessé devant un prédateur déjà en possession d'une petite proie. Le prédateur lâche sa petite proie en espérant bouffer un bon gros corbeau qui se barre quand il arrive... pendant qu'un acolyte a été piqué la première proie (ce qui montre qu'ils savent coopérer)... et le prédateur se retrouve tout con avant qu'il comprenne ce qui s'est passé.

Voila, vu le panel des exemples d’intelligence du bestiau, c'était juste une petite mise en bouche en attendant Raspa qui va nous faire un petit rapport dont il a le secret j'espère.

à la dernière phrase de l'anecdote, j'étais mort de rire ! et dire qu'on disait quelque part sur scmb mon appli préférée que les corbeaux auraient une intelligence équivalente à celle d'un enfant de 7 ans. avec cette anecdote,je remets sérieusement en doute cette observation. il faut reconnaître que les corbeaux de notre anecdote ont une intelligence supérieure l'enfant de 7 ans et pourquoi moi même, chapeau corbeaux japonnais. jmcmb

a écrit : Une très belle anecdote qui confirme le degré d'intelligence des corvidés.
On en a déjà largement parlé sur SCMB.

Les corvidés sont capables de comprendre que l'image reflétée dans un miroir es la leur. Fait peu courant dans le règne animal.

Ils sont également capables de ré
soudre des énigmes d'ordre matériel complexes, comparables à celles résolues par des enfants de sept ans.
Non seulement les corvidés ont une grande intelligence, mais de plus celle-ci est flexible, sachant s'adapter avec une certaine aisance aux changements de son environnement, en observant et analysant le problème, y réfléchissant, puis inventant une possible solution.
Bref, que leur développement cognitif est tout à fait comparable à celui des grands,singes.
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honnêtement le corbeaux japonnais dont parle l'anecdote à une intelligence comparable à certains étudiants ! ça, j'en suis sûr!

Par "corbeaux", on entend "Corneille noire" et "Corbeau à gros bec" les 2 espèces de corvidés les plus présente au Japon.
On ne va pas parler encore des corvidés, super intelligent, étonnant à chaque instant et passionnant au travers des documentaires. Je vous laisse voguer sur YouTube, Netflix, Arte ou revoir les anciens commentaires.

Les poteaux électriques favorisent la nidification de plusieurs espèces. Si ici nous avons l'exemple du Japon, on retrouve cela partout en Asie et Afrique Subsaharienne.
Un des exemples les plus frappants concerne l'Aigle Martial. Vulnérable à cause des actions de l'Homme et du réchauffement climatique, il connait une croissance de sa population dans une zone où il n'est pas censé se trouver. En effet, il s'agit d'une zone sans aucun grand arbre, obligatoire pour sa nidification et surveillance du territoire. Seulement, l'Homme a posé des poteaux électriques et l'aigle martial s'en sert comme s'il s'agissait d'arbre pour y faire son nid.
Dans cette région, on trouve donc une population d'aigle martial en croissance… grâce à l'électricité.

Un autre cas de nid qu'on retrouve en Afrique et bluffant d'intelligence est le nid du tisserand social. Cet oiseau niche en communauté allant de plusieurs dizaines à centaines d'individus. On retrouve ses nids sur les arbres et les poteaux électriques.
Parfois le poids du nid à raison du poteau ou de l'arbre après de nombreuses années.
Ce nid est impressionnant car on y trouve : les loges pour les tisserands (beh oui, tout de même), les loges pour se reposer de la chaleur et les loges pour les "invités" (elles ne sont pas utilisées par les tisserands mais laissées à dispositions d'autres espèces).
Pourquoi des loges pour invités ? Car elles attirent des petits prédateurs (comme des petits rapaces), qui vont repousser les nuisibles et autres prédateurs dangereux pour les tisserands (comme les serpents).
D'ailleurs le nid est si robuste qu'il attire aussi des super-prédateurs, comme le grand-duc de Verreaux qui est une menace suffisamment convaincante pour garantir la tranquillité pour les petits tisserands.

En France, les poteaux électriques n'attirent pas beaucoup de nid (car pas compatible avec la forme des nids des oiseaux présents et beaucoup d'arbres). Cependant, d'autres éléments anthropique attirent les oiseaux, comme les piques anti-moineau. Ces piques sont trop larges et les laissent passer. Les moineaux sont ainsi mieux protégés contre leurs prédateurs.
Les mettre en place revient donc à inciter les moineaux à venir car ils en sont friands.

a écrit : Par "corbeaux", on entend "Corneille noire" et "Corbeau à gros bec" les 2 espèces de corvidés les plus présente au Japon.
On ne va pas parler encore des corvidés, super intelligent, étonnant à chaque instant et passionnant au travers des documentaires. Je vous laisse voguer sur YouT
ube, Netflix, Arte ou revoir les anciens commentaires.

Les poteaux électriques favorisent la nidification de plusieurs espèces. Si ici nous avons l'exemple du Japon, on retrouve cela partout en Asie et Afrique Subsaharienne.
Un des exemples les plus frappants concerne l'Aigle Martial. Vulnérable à cause des actions de l'Homme et du réchauffement climatique, il connait une croissance de sa population dans une zone où il n'est pas censé se trouver. En effet, il s'agit d'une zone sans aucun grand arbre, obligatoire pour sa nidification et surveillance du territoire. Seulement, l'Homme a posé des poteaux électriques et l'aigle martial s'en sert comme s'il s'agissait d'arbre pour y faire son nid.
Dans cette région, on trouve donc une population d'aigle martial en croissance… grâce à l'électricité.

Un autre cas de nid qu'on retrouve en Afrique et bluffant d'intelligence est le nid du tisserand social. Cet oiseau niche en communauté allant de plusieurs dizaines à centaines d'individus. On retrouve ses nids sur les arbres et les poteaux électriques.
Parfois le poids du nid à raison du poteau ou de l'arbre après de nombreuses années.
Ce nid est impressionnant car on y trouve : les loges pour les tisserands (beh oui, tout de même), les loges pour se reposer de la chaleur et les loges pour les "invités" (elles ne sont pas utilisées par les tisserands mais laissées à dispositions d'autres espèces).
Pourquoi des loges pour invités ? Car elles attirent des petits prédateurs (comme des petits rapaces), qui vont repousser les nuisibles et autres prédateurs dangereux pour les tisserands (comme les serpents).
D'ailleurs le nid est si robuste qu'il attire aussi des super-prédateurs, comme le grand-duc de Verreaux qui est une menace suffisamment convaincante pour garantir la tranquillité pour les petits tisserands.

En France, les poteaux électriques n'attirent pas beaucoup de nid (car pas compatible avec la forme des nids des oiseaux présents et beaucoup d'arbres). Cependant, d'autres éléments anthropique attirent les oiseaux, comme les piques anti-moineau. Ces piques sont trop larges et les laissent passer. Les moineaux sont ainsi mieux protégés contre leurs prédateurs.
Les mettre en place revient donc à inciter les moineaux à venir car ils en sont friands.
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Superbe commentaire comme toujours, @Raspa.
Merci.

Quand tu écris "... comme les piques anti-moineaux", je suppose que tu voulais dire "piques anti-pigeons", n'est ce pas.

Sinon, un bon reportage passé sur France5, est visionnable en replay, jusqu'au 03 octobre.
"Où sont passés nos oiseaux ?"

a écrit : Par "corbeaux", on entend "Corneille noire" et "Corbeau à gros bec" les 2 espèces de corvidés les plus présente au Japon.
On ne va pas parler encore des corvidés, super intelligent, étonnant à chaque instant et passionnant au travers des documentaires. Je vous laisse voguer sur YouT
ube, Netflix, Arte ou revoir les anciens commentaires.

Les poteaux électriques favorisent la nidification de plusieurs espèces. Si ici nous avons l'exemple du Japon, on retrouve cela partout en Asie et Afrique Subsaharienne.
Un des exemples les plus frappants concerne l'Aigle Martial. Vulnérable à cause des actions de l'Homme et du réchauffement climatique, il connait une croissance de sa population dans une zone où il n'est pas censé se trouver. En effet, il s'agit d'une zone sans aucun grand arbre, obligatoire pour sa nidification et surveillance du territoire. Seulement, l'Homme a posé des poteaux électriques et l'aigle martial s'en sert comme s'il s'agissait d'arbre pour y faire son nid.
Dans cette région, on trouve donc une population d'aigle martial en croissance… grâce à l'électricité.

Un autre cas de nid qu'on retrouve en Afrique et bluffant d'intelligence est le nid du tisserand social. Cet oiseau niche en communauté allant de plusieurs dizaines à centaines d'individus. On retrouve ses nids sur les arbres et les poteaux électriques.
Parfois le poids du nid à raison du poteau ou de l'arbre après de nombreuses années.
Ce nid est impressionnant car on y trouve : les loges pour les tisserands (beh oui, tout de même), les loges pour se reposer de la chaleur et les loges pour les "invités" (elles ne sont pas utilisées par les tisserands mais laissées à dispositions d'autres espèces).
Pourquoi des loges pour invités ? Car elles attirent des petits prédateurs (comme des petits rapaces), qui vont repousser les nuisibles et autres prédateurs dangereux pour les tisserands (comme les serpents).
D'ailleurs le nid est si robuste qu'il attire aussi des super-prédateurs, comme le grand-duc de Verreaux qui est une menace suffisamment convaincante pour garantir la tranquillité pour les petits tisserands.

En France, les poteaux électriques n'attirent pas beaucoup de nid (car pas compatible avec la forme des nids des oiseaux présents et beaucoup d'arbres). Cependant, d'autres éléments anthropique attirent les oiseaux, comme les piques anti-moineau. Ces piques sont trop larges et les laissent passer. Les moineaux sont ainsi mieux protégés contre leurs prédateurs.
Les mettre en place revient donc à inciter les moineaux à venir car ils en sont friands.
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des piques anti moineaux qui attirent les moineaux, excellent @raspa, grâce à vous j'apprends un peu plus sur le règne animal.merci!

a écrit : Par "corbeaux", on entend "Corneille noire" et "Corbeau à gros bec" les 2 espèces de corvidés les plus présente au Japon.
On ne va pas parler encore des corvidés, super intelligent, étonnant à chaque instant et passionnant au travers des documentaires. Je vous laisse voguer sur YouT
ube, Netflix, Arte ou revoir les anciens commentaires.

Les poteaux électriques favorisent la nidification de plusieurs espèces. Si ici nous avons l'exemple du Japon, on retrouve cela partout en Asie et Afrique Subsaharienne.
Un des exemples les plus frappants concerne l'Aigle Martial. Vulnérable à cause des actions de l'Homme et du réchauffement climatique, il connait une croissance de sa population dans une zone où il n'est pas censé se trouver. En effet, il s'agit d'une zone sans aucun grand arbre, obligatoire pour sa nidification et surveillance du territoire. Seulement, l'Homme a posé des poteaux électriques et l'aigle martial s'en sert comme s'il s'agissait d'arbre pour y faire son nid.
Dans cette région, on trouve donc une population d'aigle martial en croissance… grâce à l'électricité.

Un autre cas de nid qu'on retrouve en Afrique et bluffant d'intelligence est le nid du tisserand social. Cet oiseau niche en communauté allant de plusieurs dizaines à centaines d'individus. On retrouve ses nids sur les arbres et les poteaux électriques.
Parfois le poids du nid à raison du poteau ou de l'arbre après de nombreuses années.
Ce nid est impressionnant car on y trouve : les loges pour les tisserands (beh oui, tout de même), les loges pour se reposer de la chaleur et les loges pour les "invités" (elles ne sont pas utilisées par les tisserands mais laissées à dispositions d'autres espèces).
Pourquoi des loges pour invités ? Car elles attirent des petits prédateurs (comme des petits rapaces), qui vont repousser les nuisibles et autres prédateurs dangereux pour les tisserands (comme les serpents).
D'ailleurs le nid est si robuste qu'il attire aussi des super-prédateurs, comme le grand-duc de Verreaux qui est une menace suffisamment convaincante pour garantir la tranquillité pour les petits tisserands.

En France, les poteaux électriques n'attirent pas beaucoup de nid (car pas compatible avec la forme des nids des oiseaux présents et beaucoup d'arbres). Cependant, d'autres éléments anthropique attirent les oiseaux, comme les piques anti-moineau. Ces piques sont trop larges et les laissent passer. Les moineaux sont ainsi mieux protégés contre leurs prédateurs.
Les mettre en place revient donc à inciter les moineaux à venir car ils en sont friands.
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Dans le nord de la Tunisie il y a pas mal de cigognes et pour les mettre à l'aise, les poteaux haute tension sont pourvus d'une petite plate-forme ou d'un panier. Tout ceux que j'ai vu étaient occupés.

images.app.goo.gl/L5dLsf9yjRDqjpN29

a écrit : Une très belle anecdote qui confirme le degré d'intelligence des corvidés.
On en a déjà largement parlé sur SCMB.

Les corvidés sont capables de comprendre que l'image reflétée dans un miroir es la leur. Fait peu courant dans le règne animal.

Ils sont également capables de ré
soudre des énigmes d'ordre matériel complexes, comparables à celles résolues par des enfants de sept ans.
Non seulement les corvidés ont une grande intelligence, mais de plus celle-ci est flexible, sachant s'adapter avec une certaine aisance aux changements de son environnement, en observant et analysant le problème, y réfléchissant, puis inventant une possible solution.
Bref, que leur développement cognitif est tout à fait comparable à celui des grands,singes.
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A la différence des grands singes les corbeaux savent écrire. Même si il est vrai que niveau orthographe le corbeau doit encore s'améliorer.

a écrit : Dans le nord de la Tunisie il y a pas mal de cigognes et pour les mettre à l'aise, les poteaux haute tension sont pourvus d'une petite plate-forme ou d'un panier. Tout ceux que j'ai vu étaient occupés.

images.app.goo.gl/L5dLsf9yjRDqjpN29
Au Portugal aussi, surtout en Algarve et dans le sud de l'Alentejo, les cigognes nichent sur les pylones des lignes à haute tension, même sans plateformes. Certains pylones sont de véritables cités qui comptent plus de 10 nids, répartis sur plusieurs étages...

j'ai pas compris comment un faux nid peut éloigner une patrouille

a écrit : A la différence des grands singes les corbeaux savent écrire. Même si il est vrai que niveau orthographe le corbeau doit encore s'améliorer. Pour l'instant, ils en sont aux idéogrammes les plus simples...
Et toi, tu en es où, niveau apprentissage de la calligraphie du Japonais ?....

Heu...

Donc, les corbeaux Japonais gagnent. ^^

a écrit : A la différence des grands singes les corbeaux savent écrire. Même si il est vrai que niveau orthographe le corbeau doit encore s'améliorer. mais Facebook leur a fait perdre progressivement leur utilité, aujourd'hui, un pseudo bidon, un VPN et hop, tu peux taguer à ta voisine que son mari couche avec la femme du boulanger

a écrit : A la différence des grands singes les corbeaux savent écrire. Même si il est vrai que niveau orthographe le corbeau doit encore s'améliorer. Subtil ^_^'

a écrit : j'ai pas compris comment un faux nid peut éloigner une patrouille Je suppose que la patrouille est occupée à se débarrasser des faux nids éloignés du coup les vrais nids sont laissés tranquille.

a écrit : Superbe commentaire comme toujours, @Raspa.
Merci.

Quand tu écris "... comme les piques anti-moineaux", je suppose que tu voulais dire "piques anti-pigeons", n'est ce pas.

Sinon, un bon reportage passé sur France5, est visionnable en replay, jusqu'au 03 octobre.
"Où sont passés nos oiseaux ?"
Je voulais bien dire pics anti-moineaux, que l'on retrouve sous la désignation "Pics anti-oiseaux". Pragmatiquement, ces piques sont présentes dans les villes et le petit oiseau que l'on retrouve principalement, c'est le moineau :)

Il y a aussi le pic anti-pigeons, et là l'effet est similaire : il attire le moineau.

D'ailleurs, en cherchant le résumé de "Où sont passées les oiseaux", j'ai trouvé un article avec le même titre. Je ne sais pas s'il s'agit d'un résumé ou juste d'une coïncidence, quoi qu'il en soit si c'était un résumé, il y a des approximations ou erreurs typique de journaliste (et si ce n'est pas un résumé, alors c'est juste l'article qui est pas top, avec des erreurs typique de journaliste :p ).
Exemple : on nous parle d'espèce invasive. Il est vrai que cela peut être un problème. L'exemple le plus simple est le cas de la perruche à collier. Bruyante, relativement agressive, elle n'hésite pas à s'imposer.
Seulement, après des études faites pas des ornithologues et des rapports publiés… Son cas n'est pas si simple. Oui elle est invasive mais aucune véritable chute des populations autochtones est à signaler. En fonction des endroits, elle est même perdante face aux étourneaux et corneilles. Oui elle occupe des cavités, augmentant la compétition, mais elle en crée aussi plusieurs chaque année et elle ne les réoccupe pas par la suite. Elle favorise la nidification d'espèces cavernicoles pour les années suivantes ainsi.
Cette perruche à même trouvé des prédateurs, comme le hibou moyen-duc.

Bref les études montrent un cas plus difficile à évaluer que juste une observation sur un banc depuis un parc. Parfois elle a un apport positif, parfois neutre et parfois elle modifie un équilibre mais sans supprimer une espèce comme c'est le cas entre le vison d'Europe et d'Amérique.
C'est pourquoi le bilan se conclut par : à suivre dans les années pour voir l'évolution, mais les premiers résultats tendent à montrer que sa mauvaise réputation est plus due à des idées reçues et journalistes faisant mal leur boulot.

Pour rappel, la genette est arrivée en France durant l'époque Romaine et est originaire d'Afrique. Les Romains l'ont ramené pour chasser les rongeurs des champs. Elle se trouve toujours dans l'Ouest de la France et son arrivée n'a pas causé de grands changements dans la faune puisqu'on retrouve les mêmes animaux qu'ailleurs en France sans problème particulier pour eux.
C'est typiquement le cas d'une espèce introduite mais qui s'est naturalisée par la suite : elle a trouvé des proies, un biotope favorable mais aussi des prédateurs.