Profession : plongeur pour balles de golf

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Un métier méconnu est "plongeur ramasseur de balles de golf". Les obstacles d'eau présents dans les golfs contiennent en effet des milliers de balles perdues. Equipés de combinaison de plongée, les plongeurs raclent les fonds avec des épuisettes. Cette chasse au trésor peut rapporter de 10 centimes à 30€ la balle grâce à la revente des balles récupérées.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Il est pas mal, le plongeur de la deuxième source. Il dit récupérer enter 1,3 et 1,7 millions de balles par an. Ça fait une balle toutes les 20s, en travaillant 24h/24 et 365 jours par an (sans compter le trajet, l'équipement, le nettoyage des balles,...).
S’il travaille sur des horaires à la française (200
jours par an, 8h par jour), ça fait une balle toutes les 4s. Afficher tout
Il faut prendre en compte le fait qu'il ramasse sans doute beaucoup de balles en même temps. Quelque chose comme cent balles en quelques secondes.
Il faut aussi prendre en compte le fait qu'il est marseillais.

Il existe des balles qui flottent pour les joueurs pas très doués et qui ne veulent pas perdre trop de balles sur les parcours où il y a des pièces d'eau. Elles sont homologuées car les règles du golf fixent un poids maximum mais pas un poids minimum. Mais il y a peu de joueurs qui choisissent ces balles, pour la même raison d'ailleurs que la règle n'impose pas de poids minimum : un poids important est un avantage pour aller le plus loin possible. Ces balles flottantes sont destinées avant tout aux practices (zone d'entrainement où on utilise des balles par seaux entiers) qui utilisent un courant d'eau pour regrouper les balles (plutôt que devoir les ramasser), mais on peut les utiliser sur un parcours si on ne veut pas perdre ses balles dans l'eau. Les pièces d'eau sont parfois de la taille d'un lac et représentent une longueur importante à franchir, alors dans ces cas il n'est pas rare que beaucoup de joueurs laissent une ou plusieurs balles dans le lac avant de réussir à atteindre l'aute côté du lac ! Heureusement, ils peuvent ensuite acheter des balles d'occasion aux plongeurs qui les récupèrent (et ils tombent peut-être même sans le savoir sur leur propre balle perdue la semaine précédente). Les joueurs peuvent être tentés de récupérer leur balle, ou demander à leur caddie de la récupérer pour eux, lorsqu'elle est visible sous l'eau et près du bord, et ils ont parfois avec eux une épuisette à cet effet, mais ça peut être déconseillé par des panneaux "Attention aux crocodiles" comme je l'avais vu sur un parcours en Afrique australe (au Zimbabwe) ! Les balles ne sont pas toujours perdues au fond de l'eau, il peut y en avoir aussi qui sont égarées dans le rough (la partie moins bien entretenue de part et d'autre du fairway, où il peut y avoir des herbes hautes, des buissons ou des arbres) et dans ce cas, pas besoin d'être plongeur : les greenkeepers (les employés chargés de l'entretien du parcours) peuvent les trouver et les utiliser pour jouer eux-mêmes ou les revendre.

Source : j'ai été greenkeeper et j'ai joué au golf (dans cet ordre).

Jim Reid quitta l'Etat de l'Oklahoma en 1971, car il venait d'obtenir un emploi au Parc d'attraction de Disney World, en Floride, pour 250 $ la semaine.
Il y rencontra aussi Beverly, la jeune fille qui deviendra sa femme.
Il apprit également la plongée sous marine, un loisir qui lui permit de chercher dans tout point d'eau, les objets les plus divers, dont de la menue monnaie.

Un jour, il décida d'explorer une de ces petites mares typiques des green de golf. La curiosité du jour....
À sa surprise le fond de la mare était de couleur blanche... 2000 balles de golf y reposaient.
Il en prit quelques-unes, puis les enseigna au gérant du Club.
L'homme lui proposa 10 cents pour chaque balle... à condition d'être nettoyées.
Jim Reid en parla avec sa dulcinée Beverly, de cette possible opportunité. Elle était d'accord: gagner autant en deux jours, qu'en une semaine chez Mickey, n'était pas une option à délaisser.

"L'or blanc" reposait au fond de ces mares.

Pour les nettoyer, c'est par lot de 500, qu'elles trouvaient place dans la machine à laver familiale... Au grand dam des voisins, de par le bruit, et de sa femme qui se préoccupait pour son électroménager.
Courtois, il lui acheta une nouvelle machine à laver.

Se dédiant maintenant à plein temps à sa petite entreprise, et à la joie des voisins, il décida de l'installer dans un local de zone Industrielle.
Chaque jour, Jim revenait avec la voiture chargée de balles de golf.
Son idée se fit connaître, aussi quelques plongeurs amateurs décidèrent de se joindre, revendant les balles à Jim, qui se chargeait maintenant de les nettoyer, les trier et les reconditionner.

Le succès fut tel, que de 80 à 100 000 balles de golf lui arrivait quotidiennement, depuis tous les États-Unis et même depuis Hawaï !

Deux décennies plus tard, son entreprise faisait un chiffre d'affaire dépassant le million de $ annuel.
En mai 1994, pour ses 50 ans, Jim Reid revendit son entreprise pour 5,1 millions de dollars, s'acheta un bateau et passe son temps entre sa famille et les voyages aux Bahamas.

Son bateau porte le nom de "Le voleur de balles de golf"...
... Et Jim n'a jamais appris à jouer au golf, même s'il lui doit beaucoup.

NB: annuellement, 200 millions de balles de golf sont fabriquées dans le monde.


Tous les commentaires (40)

Il est pas mal, le plongeur de la deuxième source. Il dit récupérer enter 1,3 et 1,7 millions de balles par an. Ça fait une balle toutes les 20s, en travaillant 24h/24 et 365 jours par an (sans compter le trajet, l'équipement, le nettoyage des balles,...).
S’il travaille sur des horaires à la française (200 jours par an, 8h par jour), ça fait une balle toutes les 4s.

a écrit : Il est pas mal, le plongeur de la deuxième source. Il dit récupérer enter 1,3 et 1,7 millions de balles par an. Ça fait une balle toutes les 20s, en travaillant 24h/24 et 365 jours par an (sans compter le trajet, l'équipement, le nettoyage des balles,...).
S’il travaille sur des horaires à la française (200
jours par an, 8h par jour), ça fait une balle toutes les 4s. Afficher tout
Il faut prendre en compte le fait qu'il ramasse sans doute beaucoup de balles en même temps. Quelque chose comme cent balles en quelques secondes.
Il faut aussi prendre en compte le fait qu'il est marseillais.

a écrit : Il est pas mal, le plongeur de la deuxième source. Il dit récupérer enter 1,3 et 1,7 millions de balles par an. Ça fait une balle toutes les 20s, en travaillant 24h/24 et 365 jours par an (sans compter le trajet, l'équipement, le nettoyage des balles,...).
S’il travaille sur des horaires à la française (200
jours par an, 8h par jour), ça fait une balle toutes les 4s. Afficher tout
Il ne dit pas qu'il le fait seul. Les jeunes sur la vidéo ramassent 1300 balles en 2h soit une toute les 5.5s.

30e la balle ? Il existe des balles de "luxe" ou c'est assez courant ?

a écrit : Elle sont revendues à qui ? Probablement des particuliers ou des clubs amateurs sur le marché de l’occasion, les balles de golf neuves coûtent chères, plusieurs centaines d’euros. L’écart de tarif est dû à l’état d’usure de ces dernières.

a écrit : 30e la balle ? Il existe des balles de "luxe" ou c'est assez courant ? Il faut savoir que certaine balles embarquent des technologies gyroscopique pour stabiliser la balle ou bien donner un effet particulier. Il y'a une vidéo assez intéressant sur la chaîne yt ”trash” au sujet de tout ce que l'on peut retrouver au coeur des différentes balles et ballons. C'est surprenant de voir la débauche de technologie parfois mise en place pour un objet aussi simple au premier abord.

a écrit : Probablement des particuliers ou des clubs amateurs sur le marché de l’occasion, les balles de golf neuves coûtent chères, plusieurs centaines d’euros. L’écart de tarif est dû à l’état d’usure de ces dernières. Une balle de golf coûte 3 à 5€ en moyenne. A 100€ tu payes le logo pas la technologie.

a écrit : 30e la balle ? Il existe des balles de "luxe" ou c'est assez courant ? Il suffit d’avoir écrit Rolex dessus sinon ;).

Il existe des balles qui flottent pour les joueurs pas très doués et qui ne veulent pas perdre trop de balles sur les parcours où il y a des pièces d'eau. Elles sont homologuées car les règles du golf fixent un poids maximum mais pas un poids minimum. Mais il y a peu de joueurs qui choisissent ces balles, pour la même raison d'ailleurs que la règle n'impose pas de poids minimum : un poids important est un avantage pour aller le plus loin possible. Ces balles flottantes sont destinées avant tout aux practices (zone d'entrainement où on utilise des balles par seaux entiers) qui utilisent un courant d'eau pour regrouper les balles (plutôt que devoir les ramasser), mais on peut les utiliser sur un parcours si on ne veut pas perdre ses balles dans l'eau. Les pièces d'eau sont parfois de la taille d'un lac et représentent une longueur importante à franchir, alors dans ces cas il n'est pas rare que beaucoup de joueurs laissent une ou plusieurs balles dans le lac avant de réussir à atteindre l'aute côté du lac ! Heureusement, ils peuvent ensuite acheter des balles d'occasion aux plongeurs qui les récupèrent (et ils tombent peut-être même sans le savoir sur leur propre balle perdue la semaine précédente). Les joueurs peuvent être tentés de récupérer leur balle, ou demander à leur caddie de la récupérer pour eux, lorsqu'elle est visible sous l'eau et près du bord, et ils ont parfois avec eux une épuisette à cet effet, mais ça peut être déconseillé par des panneaux "Attention aux crocodiles" comme je l'avais vu sur un parcours en Afrique australe (au Zimbabwe) ! Les balles ne sont pas toujours perdues au fond de l'eau, il peut y en avoir aussi qui sont égarées dans le rough (la partie moins bien entretenue de part et d'autre du fairway, où il peut y avoir des herbes hautes, des buissons ou des arbres) et dans ce cas, pas besoin d'être plongeur : les greenkeepers (les employés chargés de l'entretien du parcours) peuvent les trouver et les utiliser pour jouer eux-mêmes ou les revendre.

Source : j'ai été greenkeeper et j'ai joué au golf (dans cet ordre).

Jim Reid quitta l'Etat de l'Oklahoma en 1971, car il venait d'obtenir un emploi au Parc d'attraction de Disney World, en Floride, pour 250 $ la semaine.
Il y rencontra aussi Beverly, la jeune fille qui deviendra sa femme.
Il apprit également la plongée sous marine, un loisir qui lui permit de chercher dans tout point d'eau, les objets les plus divers, dont de la menue monnaie.

Un jour, il décida d'explorer une de ces petites mares typiques des green de golf. La curiosité du jour....
À sa surprise le fond de la mare était de couleur blanche... 2000 balles de golf y reposaient.
Il en prit quelques-unes, puis les enseigna au gérant du Club.
L'homme lui proposa 10 cents pour chaque balle... à condition d'être nettoyées.
Jim Reid en parla avec sa dulcinée Beverly, de cette possible opportunité. Elle était d'accord: gagner autant en deux jours, qu'en une semaine chez Mickey, n'était pas une option à délaisser.

"L'or blanc" reposait au fond de ces mares.

Pour les nettoyer, c'est par lot de 500, qu'elles trouvaient place dans la machine à laver familiale... Au grand dam des voisins, de par le bruit, et de sa femme qui se préoccupait pour son électroménager.
Courtois, il lui acheta une nouvelle machine à laver.

Se dédiant maintenant à plein temps à sa petite entreprise, et à la joie des voisins, il décida de l'installer dans un local de zone Industrielle.
Chaque jour, Jim revenait avec la voiture chargée de balles de golf.
Son idée se fit connaître, aussi quelques plongeurs amateurs décidèrent de se joindre, revendant les balles à Jim, qui se chargeait maintenant de les nettoyer, les trier et les reconditionner.

Le succès fut tel, que de 80 à 100 000 balles de golf lui arrivait quotidiennement, depuis tous les États-Unis et même depuis Hawaï !

Deux décennies plus tard, son entreprise faisait un chiffre d'affaire dépassant le million de $ annuel.
En mai 1994, pour ses 50 ans, Jim Reid revendit son entreprise pour 5,1 millions de dollars, s'acheta un bateau et passe son temps entre sa famille et les voyages aux Bahamas.

Son bateau porte le nom de "Le voleur de balles de golf"...
... Et Jim n'a jamais appris à jouer au golf, même s'il lui doit beaucoup.

NB: annuellement, 200 millions de balles de golf sont fabriquées dans le monde.

a écrit : Une balle de golf coûte 3 à 5€ en moyenne. A 100€ tu payes le logo pas la technologie. Pour une balle, oui. Mais elles sont vendues en lot, évidemment. De plus, le niveau de pratique est à mettre en relation avec le prix.
Un ballon de football pour le club du village c’est une dizaine d’euros. Celui des joueurs professionnels coûtent plusieurs centaines d’euros.
Les clubs de golf varient eux-aussi de quelques euros à plusieurs milliers, suivant l’utilisation.

a écrit : Pour une balle, oui. Mais elles sont vendues en lot, évidemment. De plus, le niveau de pratique est à mettre en relation avec le prix.
Un ballon de football pour le club du village c’est une dizaine d’euros. Celui des joueurs professionnels coûtent plusieurs centaines d’euros.
Les clubs de golf varient eux-
aussi de quelques euros à plusieurs milliers, suivant l’utilisation. Afficher tout
Les meilleures balles professionnelles valent de 50 à 100€ les 12, à 5€ pièce c'est déjà de la balle de pro.

a écrit : Les meilleures balles professionnelles valent de 50 à 100€ les 12, à 5€ pièce c'est déjà de la balle de pro. Ce qui donne bien des lots à plusieurs centaines d’euros.

a écrit : Les meilleures balles professionnelles valent de 50 à 100€ les 12, à 5€ pièce c'est déjà de la balle de pro. Les Golf Tour B XS de Bridgestone utilisées par Tiger Wood valent 45€ pièce ^^ mais bon c'est à cause de la double alvéole et du noyau de compression graduelle.

a écrit : Ce qui donne bien des lots à plusieurs centaines d’euros. Tu parlais de balles à plusieurs 100enes d'euros. C'est sur que si tu parles de lot de balles en quantités indéterminées... ça biaise.

a écrit : Les Golf Tour B XS de Bridgestone utilisées par Tiger Wood valent 45€ pièce ^^ mais bon c'est à cause de la double alvéole et du noyau de compression graduelle. Ce genre de balles ne se trouvent pas dans le commerce, ni même chez les distributeurs spécialisés... alors avant d'en trouver une dans un plan d'eau et la revendre 30 euros pièce, comme dit dans l'anecdote, il faut se lever tôt ! :)
Les plus chères coûtent 5 euros pièce, neuves ; ce qui n'est n'est déjà pas mal quand on en perd 3 ou 4 par parcours ;) Ce qui fait le prix d'une balle c'est le nombre de couches et le type de noyau : 5 couches pour les plus chères, et une seule pour les balles de practice. Les 2 ou 3 couches neuves (les plus utilisées par les amateurs sur les parcours) coûtent dans les 30 euros LA DOUZAINE.
Usagées et en bon état, qui ne sont pas restées très longtemps dans l'eau, tu en as à peine pour 1 euro pièce, vendues souvent en lots importants.

a écrit : Ce genre de balles ne se trouvent pas dans le commerce, ni même chez les distributeurs spécialisés... alors avant d'en trouver une dans un plan d'eau et la revendre 30 euros pièce, comme dit dans l'anecdote, il faut se lever tôt ! :)
Les plus chères coûtent 5 euros pièce, neuves ; ce qui n'est
n'est déjà pas mal quand on en perd 3 ou 4 par parcours ;) Ce qui fait le prix d'une balle c'est le nombre de couches et le type de noyau : 5 couches pour les plus chères, et une seule pour les balles de practice. Les 2 ou 3 couches neuves (les plus utilisées par les amateurs sur les parcours) coûtent dans les 30 euros LA DOUZAINE.
Usagées et en bon état, qui ne sont pas restées très longtemps dans l'eau, tu en as à peine pour 1 euro pièce, vendues souvent en lots importants.
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Bien sur que si on en trouve dans le commerce et c'est justement pour cela que Bridgestone, équipementier de Tiger Wood, les a conçu....pour les vendre.

Et si Tiger Wood joue avec c'est de 1 parce qu'il les reçoit "gratuitement" de son équipementier officiel, de 2 car il a aidé à les concevoir et de 3 car c'est le principe de tout équipementier sportif d'avoir un sportif qui sert de vitrine à ses produits.
www.bridgestonegolf.com/en-us/balls/tour-series/tour-bxs

Tu peux même acheter la raquette de tennis de Raphaël Nadal (la pure aero de Babolat) ou le ballon de la coupe du monde 2021 (Conext 21 d'adidas).

Cela dit, tu as tout à fait raison, on trouve beaucoup de balles de golf pour pas cher et c'est amplement suffisant quand on fait du practice ou du golf loisir.

a écrit : Ce genre de balles ne se trouvent pas dans le commerce, ni même chez les distributeurs spécialisés... alors avant d'en trouver une dans un plan d'eau et la revendre 30 euros pièce, comme dit dans l'anecdote, il faut se lever tôt ! :)
Les plus chères coûtent 5 euros pièce, neuves ; ce qui n'est
n'est déjà pas mal quand on en perd 3 ou 4 par parcours ;) Ce qui fait le prix d'une balle c'est le nombre de couches et le type de noyau : 5 couches pour les plus chères, et une seule pour les balles de practice. Les 2 ou 3 couches neuves (les plus utilisées par les amateurs sur les parcours) coûtent dans les 30 euros LA DOUZAINE.
Usagées et en bon état, qui ne sont pas restées très longtemps dans l'eau, tu en as à peine pour 1 euro pièce, vendues souvent en lots importants.
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Peu importe où elle s'achètent, ce qui compte pour savoir si on en trouve ou non dans des pièces d'eau c'est où elles sont jouées ! Et elles sont bien jouées, et sur les mêmes parcours que le commun des mortels, et même les bons joueurs assez riches ou sponsorisés pour pouvoir jouer avec ces balles très haut de gamme doivent bien en rater quelques unes... Et donc pour en trouver une au fond de l'eau, quelle que soit l'heure à laquelle on se lève, il suffit de ramasser les balles dans une pièce d'eau où un joueur a perdu sa balle. Ca me rappelle l'histoire du gars qui cherche, la nuit, sous un lampadaire : un autre lui demande ce qu'il fait et il dit qu'il a perdu sa montre. Alors l'autre l'aide à chercher et au bout d'un moment, comme ils ne trouvent rien, il lui dit : "vous êtes sûr que c'est ici que vous l'avez perdue ?" et l'autre de répondre "Non, c'est un peu plus loin, mais ici au moins il y a de la lumière".

a écrit : Jim Reid quitta l'Etat de l'Oklahoma en 1971, car il venait d'obtenir un emploi au Parc d'attraction de Disney World, en Floride, pour 250 $ la semaine.
Il y rencontra aussi Beverly, la jeune fille qui deviendra sa femme.
Il apprit également la plongée sous marine, un loisir qui lui pe
rmit de chercher dans tout point d'eau, les objets les plus divers, dont de la menue monnaie.

Un jour, il décida d'explorer une de ces petites mares typiques des green de golf. La curiosité du jour....
À sa surprise le fond de la mare était de couleur blanche... 2000 balles de golf y reposaient.
Il en prit quelques-unes, puis les enseigna au gérant du Club.
L'homme lui proposa 10 cents pour chaque balle... à condition d'être nettoyées.
Jim Reid en parla avec sa dulcinée Beverly, de cette possible opportunité. Elle était d'accord: gagner autant en deux jours, qu'en une semaine chez Mickey, n'était pas une option à délaisser.

"L'or blanc" reposait au fond de ces mares.

Pour les nettoyer, c'est par lot de 500, qu'elles trouvaient place dans la machine à laver familiale... Au grand dam des voisins, de par le bruit, et de sa femme qui se préoccupait pour son électroménager.
Courtois, il lui acheta une nouvelle machine à laver.

Se dédiant maintenant à plein temps à sa petite entreprise, et à la joie des voisins, il décida de l'installer dans un local de zone Industrielle.
Chaque jour, Jim revenait avec la voiture chargée de balles de golf.
Son idée se fit connaître, aussi quelques plongeurs amateurs décidèrent de se joindre, revendant les balles à Jim, qui se chargeait maintenant de les nettoyer, les trier et les reconditionner.

Le succès fut tel, que de 80 à 100 000 balles de golf lui arrivait quotidiennement, depuis tous les États-Unis et même depuis Hawaï !

Deux décennies plus tard, son entreprise faisait un chiffre d'affaire dépassant le million de $ annuel.
En mai 1994, pour ses 50 ans, Jim Reid revendit son entreprise pour 5,1 millions de dollars, s'acheta un bateau et passe son temps entre sa famille et les voyages aux Bahamas.

Son bateau porte le nom de "Le voleur de balles de golf"...
... Et Jim n'a jamais appris à jouer au golf, même s'il lui doit beaucoup.

NB: annuellement, 200 millions de balles de golf sont fabriquées dans le monde.
Afficher tout
C'est quand même gentil à lui d'avoir acheté une nouvelle machine à laver à sa femme...