Les homards sont sensibles

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Selon plusieurs études récentes, les décapodes comme le homard et le crabe ressentent la douleur. Ainsi, plonger un homard vivant dans l'eau bouillante devrait bientôt être interdit au Royaume-Uni. Cette pratique est d'ailleurs déjà proscrite en Suisse depuis 2018.


Commentaires préférés (3)

Ce n'est pas tellement étonnant étant donné qu'on pensait la même chose pour les nourrissons jusque dans les années 80 et notamment grâce à l'excellent travail du Docteur Kanwaljeet J. S. Anand sur le sujet. On se pose d'ailleurs encore la question pour mal d'espèces qui ne possèdent de systèmes nerveux comme le nôtres.

Personnellement, quand j'entends le bruit que peut faire un homard dans la casserole, je m'étais toujours dit que cela ne devait pas être très agréable. Certains cuisiniers les assomment avant de les plonger dans la marmite.

Pour le terme "décapode", c'est simplement que les crabes et les homards ont 10 pattes ^^.

Il faut tout simplement tremper une moule une heure dans de l’huile de cbd.
Donner la moule au homard.
Attendre 15 minutes.
Placer un doigt enduit de jus de crevettes devant le homard et un autre dans une pince après avoir retiré les élastiques.
Si aucunes réactions, vous pouvez le plonger dans le grand bain .
Si réaction violente , plonger le aussi, c’est un homard nuisible pour l’homme.
Bon appétit !

a écrit : Ce n'est pas tellement étonnant étant donné qu'on pensait la même chose pour les nourrissons jusque dans les années 80 et notamment grâce à l'excellent travail du Docteur Kanwaljeet J. S. Anand sur le sujet. On se pose d'ailleurs encore la question pour mal d'espèces qui ne possèdent de systèmes nerveux comme le nôtres.

Personnellement, quand j'entends le bruit que peut faire un homard dans la casserole, je m'étais toujours dit que cela ne devait pas être très agréable. Certains cuisiniers les assomment avant de les plonger dans la marmite.

Pour le terme "décapode", c'est simplement que les crabes et les homards ont 10 pattes ^^.
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Effectivement, plonger le nourrisson dans un bouillon n'est plus autorisé.


Tous les commentaires (44)

Ce n'est pas tellement étonnant étant donné qu'on pensait la même chose pour les nourrissons jusque dans les années 80 et notamment grâce à l'excellent travail du Docteur Kanwaljeet J. S. Anand sur le sujet. On se pose d'ailleurs encore la question pour mal d'espèces qui ne possèdent de systèmes nerveux comme le nôtres.

Personnellement, quand j'entends le bruit que peut faire un homard dans la casserole, je m'étais toujours dit que cela ne devait pas être très agréable. Certains cuisiniers les assomment avant de les plonger dans la marmite.

Pour le terme "décapode", c'est simplement que les crabes et les homards ont 10 pattes ^^.

a écrit : Ce n'est pas tellement étonnant étant donné qu'on pensait la même chose pour les nourrissons jusque dans les années 80 et notamment grâce à l'excellent travail du Docteur Kanwaljeet J. S. Anand sur le sujet. On se pose d'ailleurs encore la question pour mal d'espèces qui ne possèdent de systèmes nerveux comme le nôtres.

Personnellement, quand j'entends le bruit que peut faire un homard dans la casserole, je m'étais toujours dit que cela ne devait pas être très agréable. Certains cuisiniers les assomment avant de les plonger dans la marmite.

Pour le terme "décapode", c'est simplement que les crabes et les homards ont 10 pattes ^^.
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Il faut les plonger dans l'eau froide et augmenter petit à petit la température ^^

J'avoue, c'est pas drôle :/

L’action de plonger un crustacé vivant dans de l’eau bouillante s’appelle cardinaliser en rapport à la couleur rouge que prennent ces animaux au contact de la chaleur

Pour avoir entendu la langouste crier lorsque je l’ai plongé dans le court bouillon pour un réveillon, je le sais depuis longtemps !!!
Et je trouve bizarre que l’on ai pu penser que ces animaux ne ressentaient pas la douleur …

Je n'ai jamais pu me résoudre à faire ça. Hypocritement, je les abrutis par une heure ou deux au congélo, mais je préfère carrément éviter d'en manger.

Il faut tout simplement tremper une moule une heure dans de l’huile de cbd.
Donner la moule au homard.
Attendre 15 minutes.
Placer un doigt enduit de jus de crevettes devant le homard et un autre dans une pince après avoir retiré les élastiques.
Si aucunes réactions, vous pouvez le plonger dans le grand bain .
Si réaction violente , plonger le aussi, c’est un homard nuisible pour l’homme.
Bon appétit !

a écrit : Ce n'est pas tellement étonnant étant donné qu'on pensait la même chose pour les nourrissons jusque dans les années 80 et notamment grâce à l'excellent travail du Docteur Kanwaljeet J. S. Anand sur le sujet. On se pose d'ailleurs encore la question pour mal d'espèces qui ne possèdent de systèmes nerveux comme le nôtres.

Personnellement, quand j'entends le bruit que peut faire un homard dans la casserole, je m'étais toujours dit que cela ne devait pas être très agréable. Certains cuisiniers les assomment avant de les plonger dans la marmite.

Pour le terme "décapode", c'est simplement que les crabes et les homards ont 10 pattes ^^.
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Effectivement, plonger le nourrisson dans un bouillon n'est plus autorisé.

a écrit : Effectivement, plonger le nourrisson dans un bouillon n'est plus autorisé. De toute façon, pour une viande tendre et fondante, une cuisson lente basse température, ça reste indispensable.

Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre ceux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.

a écrit : Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre c
eux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.
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C'est un débat sans fin où chacun a sa propre approche.

Je suis d'accord, tout le vivant ressent de la souffrance, pas de la même manière, mais la ressent, y compris les bactéries.
Il y a des degrés différents de ressenti, même chez les humains, certains ressentent la douleur plus violement que d'autres.
Ca m'arrive de tuer des animaux, mais je n'en éprouve aucun plaisir (cela n'a pas toujours été le cas, je l'admet) mais le fait le plus rapidement possible, les animaux peuvent aussi avoir de l'empathie, où pas, comme mon chat qui jouait avec une souris avec une patte cassée, que faire? Je ne sais pas, c'est à tout un chacun de se livrer à l'introspection (première fois de ma vie que j'arrive à placer ce mot^^)

Par contre, j'ai une question: pourquoi faire cuire un homard vivant? C'est moins bon si on lui met un coup de marteau dans la gueule où si on l'endors au congel avant? Qu'on les garde vivants jusqu'à l'heure H pour une question de fraicheur, je comprends, même s'ils me font peine quand je les vois dans leur aquarium. Je ne plaisante pas hein, je pose vraiment la question. Merci.

a écrit : C'est un débat sans fin où chacun a sa propre approche.

Je suis d'accord, tout le vivant ressent de la souffrance, pas de la même manière, mais la ressent, y compris les bactéries.
Il y a des degrés différents de ressenti, même chez les humains, certains ressentent la douleur plus violement
que d'autres.
Ca m'arrive de tuer des animaux, mais je n'en éprouve aucun plaisir (cela n'a pas toujours été le cas, je l'admet) mais le fait le plus rapidement possible, les animaux peuvent aussi avoir de l'empathie, où pas, comme mon chat qui jouait avec une souris avec une patte cassée, que faire? Je ne sais pas, c'est à tout un chacun de se livrer à l'introspection (première fois de ma vie que j'arrive à placer ce mot^^)

Par contre, j'ai une question: pourquoi faire cuire un homard vivant? C'est moins bon si on lui met un coup de marteau dans la gueule où si on l'endors au congel avant? Qu'on les garde vivants jusqu'à l'heure H pour une question de fraicheur, je comprends, même s'ils me font peine quand je les vois dans leur aquarium. Je ne plaisante pas hein, je pose vraiment la question. Merci.
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Oui. Le homard, si cuit mort, est à peine mangeable. Je ne saurais dire pourquoi

a écrit : Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre c
eux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.
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N’est ce pas simplement se poser des questions candides ? En tant que prédateur ultime, il est naturel de jouir de notre statut
Ainsi est faite la nature ..

a écrit : Oui. Le homard, si cuit mort, est à peine mangeable. Je ne saurais dire pourquoi Même si tué 2 secondes avant d'être ébouillanté? Etrange...

a écrit : Oui. Le homard, si cuit mort, est à peine mangeable. Je ne saurais dire pourquoi grrr bug doublon, dsl

Heureusement il reste le barbecue...
Vous zigouillez le homard avec un coup de tournevis dans le cerveau (ça a un tout petit cerveau donc faut pas se rater) ensuite vous les coupez en deux dans le sens de la longueur et vous mettez les deux moitiés à griller au barbecue. Chacun ses goûts mais pour moi c'est encore meilleur qu'à la marmite.

a écrit : De toute façon, pour une viande tendre et fondante, une cuisson lente basse température, ça reste indispensable. Absolument pas, ca depends en premier lieu du type de morceau de viande que vous vous appretez à cuisiner

a écrit : Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre c
eux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.
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D’accord !

a écrit : Absolument pas, ca depends en premier lieu du type de morceau de viande que vous vous appretez à cuisiner Pour un nourrisson de 3 à 7 kilos, je conseille tout de même une cuisson lente basse température. On obtiendra une texture tendre, on préserve le jus et on évite la perte de poids des morceaux.
Pour une petite pièce de bébé (3 kilos), je conseille donc 2h45 à 80°C afin d'avoir une cuisson à cœur à 50°C. Les nourrissons ont peu de collagène donc la viande ne sera d'ailleurs pas trop grasse.

Malheureusement, la viande humaine est assez peu nutritive mais bien cuisiné on est sur des mets de choix.

a écrit : Pour avoir entendu la langouste crier lorsque je l’ai plongé dans le court bouillon pour un réveillon, je le sais depuis longtemps !!!
Et je trouve bizarre que l’on ai pu penser que ces animaux ne ressentaient pas la douleur …
Une langouste ne crie pas. C’est simplement de l’air qui s’échappe de sa carapace. C’est une projection de nos caractéristiques humains ( et de mammifères au sens plus large )

a écrit : Absolument pas, ca depends en premier lieu du type de morceau de viande que vous vous appretez à cuisiner Exactement. Une côte de bœuf basse température par exemple, est une hérésie… enfin.. , finalement c’est une question de goût ( ou de manque de goût, pour les puristes )
Après, un homard basse température, pourquoi pas ? Mais c’est aussi cruel de mourir en agonisant a 80°C au bout d’une demi-heure que d’un ébouillantage a 100°C plus rapide ?!
L’emphatie et les traditions culinaires millénaires sont irréconciliables je pense