Les homards sont sensibles

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Selon plusieurs études récentes, les décapodes comme le homard et le crabe ressentent la douleur. Ainsi, plonger un homard vivant dans l'eau bouillante devrait bientôt être interdit au Royaume-Uni. Cette pratique est d'ailleurs déjà proscrite en Suisse depuis 2018.


Tous les commentaires (44)

Certains restaurants de New York servent le homard vivant. Les clients peuvent se servir dans le ventre du crustacé qui bouge toujours.

Après tout, on mange bien des huîtres vivantes ;)

a écrit : L’action de plonger un crustacé vivant dans de l’eau bouillante s’appelle cardinaliser en rapport à la couleur rouge que prennent ces animaux au contact de la chaleur La cardinalisation des crustacés est leurs changements de couleur à la cuisson. Pas de lien avec l'eau bouillante et encore moins avec le fait d'être vivant.

a écrit : Pour avoir entendu la langouste crier lorsque je l’ai plongé dans le court bouillon pour un réveillon, je le sais depuis longtemps !!!
Et je trouve bizarre que l’on ai pu penser que ces animaux ne ressentaient pas la douleur …
Pareil. Je n'ai jamais compris pourquoi certains s'autorisent a penser que des êtres vivants ne ressentent pas la douleur. Il me semble assez évident qu'ils ressentent majoritairement les mêmes choses que nous.

a écrit : Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre c
eux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.
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C'est triste pour les végans qui n'ont maintenant plus que des cailloux à sucer. À moins qu'ils soient aussi sujets à la douleur ^^

a écrit : Il faut les plonger dans l'eau froide et augmenter petit à petit la température ^^

J'avoue, c'est pas drôle :/
Comme dans le paradoxe de la grenouille ?

a écrit : Pareil. Je n'ai jamais compris pourquoi certains s'autorisent a penser que des êtres vivants ne ressentent pas la douleur. Il me semble assez évident qu'ils ressentent majoritairement les mêmes choses que nous. Parce que le système nerveux de ces espèces n’est pas du tout le même que le nôtre. Quand tu tonds la pelouse, tu t’imagines faire mal à tous les brins d’herbe ou tu t’autorises à penser que ces êtres vivants ne ressentent pas grand chose ?

a écrit : Exactement. Une côte de bœuf basse température par exemple, est une hérésie… enfin.. , finalement c’est une question de goût ( ou de manque de goût, pour les puristes )
Après, un homard basse température, pourquoi pas ? Mais c’est aussi cruel de mourir en agonisant a 80°C au bout d’une demi-heure que d’un ébouill
antage a 100°C plus rapide ?!
L’emphatie et les traditions culinaires millénaires sont irréconciliables je pense
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Ah oui c’est certain mais moi je parlais d’un rôti de bébé en soit. Pas sûr que la côte de bébé soit très fournie en viande.

Il peut crier ou ressentir de la douleur une seconde, le principal c'est que je sois heureux d'avoir un bon repas.

a écrit : Il peut crier ou ressentir de la douleur une seconde, le principal c'est que je sois heureux d'avoir un bon repas. Est-ce une manière de se venger des 40€ depensés pour une crevette ?

a écrit : Est-ce une manière de se venger des 40€ depensés pour une crevette ? HA tu m'a bien fait rire, tu m'a rappelé la seule et unique fois où j'ai acheté des gambas la peau du nez ^^

a écrit : Pour un nourrisson de 3 à 7 kilos, je conseille tout de même une cuisson lente basse température. On obtiendra une texture tendre, on préserve le jus et on évite la perte de poids des morceaux.
Pour une petite pièce de bébé (3 kilos), je conseille donc 2h45 à 80°C afin d'avoir une cuisson à cœur à 50°C. Les
nourrissons ont peu de collagène donc la viande ne sera d'ailleurs pas trop grasse.

Malheureusement, la viande humaine est assez peu nutritive mais bien cuisiné on est sur des mets de choix.
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Je suis d'accord si on le prend entier, mais si on découpe une tranche de biftek du nourrisson, je préconiserai plutôt un aller retour a la poêle non?

Je pense fortement que tout être pouvant bouger rapidement : peut sentir la douleur... On ne bat pas en retraite (se cache) lorsqu'on ne ressens rien... C est juste mon avis.

a écrit : Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre c
eux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.
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J’ai de la mayo, ça compte ?

a écrit : Je pense fortement que tout être pouvant bouger rapidement : peut sentir la douleur... On ne bat pas en retraite (se cache) lorsqu'on ne ressens rien... C est juste mon avis. C’est d’ailleurs pour cela que la société se fiche pas mal des handicapés moteurs et principalement des amputés des deux jambes, ils ne ressentent aucune douleur car ils ne battent jamais en retraite.

a écrit : Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre c
eux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.
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Respecter la vie sans placer l'homme au centre et tuer une mouche parce qu'elle t'emmerde ? C'est contradictoire, pourquoi tu serais plus important que la mouche ? Pourquoi la tuer si tu ne la manges pas mais épargner la feuille du buisson ? Tes priorités me semblent étranges.

a écrit : Je n'ai jamais pu comprendre comment certains pouvaient mesurer la considération à donner aux être vivants en fonction de la "douleur ressentie".

D'un point de vue pratique :
Ca veut dire que en fonction de l'avancement de la science on va classer les êtres vivants entre c
eux qu'on peut fouler au pied et ceux qu'on doit choyer ? Et qu'un être vivant pourra changer de catégorie après tel ou tel découverte ? Ca parait peu pratique et arrogant comme fonctionnement. Ca me fait penser à la controverse de Valladolid.

D'un point de vue philosophique :
Qu'est ce que la douleur ? Un stimuli en réaction à une agression sur l'être vivant. Donc un humain qu'on ampute et qui pleure, un lapin qui crie car on lui donne un coup de pied, un mille pate qui s'agite car on l'a en partie écrasé, un acacia qui émet des phéromones car une giraffe le mange ou un buisson qui va cicatriser après qu'on lui ait arraché une branche ont tous en comment une réaction à une agression, donc une forme de douleur, même si elle différente de notre douleur.
C'est pour ça que je trouve affreusement anthropocentré de donner une primauté aux être vivants ressentants la douleur comme nous. De quel droit donnons nous plus d'importance au lapin plutôt qu'au pommier ou à la mouche ? C'est une vision morale assez judéo-chrétienne plaçant l'Homme au centre de tous. Ca me fait penser à la fameuse muséographie où les squelettes sont alignés avec l'Homme dressé devant tout le monde comme le nec plus ultra de la Nature.

Je préfère une vision animiste de la chose. C'est à dire que toute vie doit être respectée et qu'on doit s'efforcer de nuire le moins possible à toute vie : le lapin, le pommier, comme la mouche. Et en même temps il faut comprendre qu'en tant qu'être vivant on a le droit de chercher sa propre survie, son propre confort, la satisfaction de nos envies. Je peux tuer un être vivant pour me nourrir, je peux écraser un moustique ou une mouche qui m'emmerde. Mais je vais pas distraitement arracher une feuille à un buisson en marchant, je vais essayer de sortir une araignée de chez moi plutôt que de l'écraser et je vais pas exagérer l'importance de mon confort par rapport au reste du Vivant.
C'est quelque chose que tous les êtres vivants font naturellement.
C'est très cliché mais c'est comme l'amérindien qui va tuer un bison et remercier le frère bison de lui permettre de se nourrir.

Pour revenir au homard, comme pour tout être vivant, mieux vaut dans la mesure du possible le respecter et minimiser son ressenti de la douleur. Que son système nerveux ressemble au notre ou non. Tybs parlait de l'assommer avant, ça parait être un bon compromis entre "toute vie est importante" et "j'ai le droit au plaisir" pour ceux qui adorent vraiment le homard.

Si quelqu'un veut enrichir ma réflexion en me contredisant ou en apportant de nouveaux éléments pertinents, j'aimerai beaucoup.
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Pas moi. Je partage complètement ton paradigme.

Je recommande le docu d’Arte sur le Blob. Déjà car il est fou. Et puis la dernière partie du docu est axée sur l’intelligence végétale.
Notamment, on y découvre que les racines ont un « cerveau ». En coupant l’extrémité de la racine, celle ci va se mettre à pousser tout droit. Alors qu’avec, elle « tâtonne », produit des mouvements circulaires.
J’avais lu ailleurs que des expériences avaient démontré que les racines étaient capable de se rapprocher d’un son de liquide et avaient en quelques sortes des « oreilles ».

a écrit : Respecter la vie sans placer l'homme au centre et tuer une mouche parce qu'elle t'emmerde ? C'est contradictoire, pourquoi tu serais plus important que la mouche ? Pourquoi la tuer si tu ne la manges pas mais épargner la feuille du buisson ? Tes priorités me semblent étranges. C'est bien le fond même de tout ce système de pensé, c'est contradictoire. Il s'agit de mettre dans la balance deux objectifs contradictoires et de trouver un juste milieu.
J'ecrase la mouche car j'en tire un bénéfice qui selon moi justifie l'acte, je n'arrache pas la feuille du buisson car je n'en tire aucun bénéfice justifiant l'acte.

a écrit : Parce que le système nerveux de ces espèces n’est pas du tout le même que le nôtre. Quand tu tonds la pelouse, tu t’imagines faire mal à tous les brins d’herbe ou tu t’autorises à penser que ces êtres vivants ne ressentent pas grand chose ? Je parle du vivant au sens large. La plupart des choses vivantes, des plus proches aux plus éloignées de nous ont besoins d'un système de détection des dangers mortels. Le douleur est un système d'alerte/information efficace pour nous, pourquoi ne le serait-il pas pour eux ? Il semble assez évident que les animaux ressentent la douleur. Pas tous de la même façon assurément, mais quelque chose alimente leur instinct de préservation.

Les végétaux ne fonctionnent pas de la même façon mais rien ne dit qu'ils ne perçoivent pas la douleur à leur façon. Notre compréhension de tout ça est proche du néant. Dire "ils n'ont pas le même système nerveux que nous" n'est certainement pas un argument pertinent.