Un mirage français décolla avec une bombe nucléaire en France

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Au milieu des années 60, à la suite d'un bug dû à un orage dans la procédure d'urgence en cas de guerre, un Mirage IV décolla d'une base militaire française (probablement Orange) armé d'une bombe nucléaire opérationnelle de 1500 kg. Malgré les demandes radio d'opérateurs affolés, l'avion suivit la procédure et fit des ronds au-dessus des Alpes en attendant confirmation d'une frappe, avant de rentrer à sa base une fois son carburant consommé.

Certaines sources affirment que quand De Gaulle apprit cela, il fut fort satisfait que le pilote ait obéi immédiatement aux ordres.


Commentaires préférés (3)

Anecdote reprise et très bien décrite dans le livre : "Mirage IV - Le bombardier stratégique" de Hervé Beaumont.

Extrait : "En 1966, sur la base d'Orange, ce fut bien involontairement qu'un équipage réalisa une première, qui fut en même temps une dernière. En alerte nucléaire A15, le capitaine Moineau et son navigateur assuraient leur mission dans l'abri d'alerte, le Mirage IV A armé d'une bombe AN 21 prêt à décoller en cas de besoin. Soudain, le klaxon d'alerte retentit et le téléaffichage s'alluma, illuminant la case marquée DG (Décollage de Guerre) en lettres noires sur fond rouge, signifiant l'ordre de décollage immédiat. La procédure voulait que cet ordre exceptionnel fût exécuté immédiatement, ce que fit aussitôt l'équipage incrédule, qui mit en route et décolla l'avion. Ce fut ensuite l'affolement général, mais la procédure voulait que l'ordre fût respecté en toutes circonstances. L'OPO (Officier de Permanence Opérationnelle) contacta l'avion, en lui ordonnant de se poser, puis le commandant de l'Escadre fit de même, mais l'équipage suivit la procédure, en se dirigeant jusqu'au point où il devait recevoir la confirmation de mission et l'ordre d'engagement qui n'arriva jamais, le Mirage IVA brûlant son pétrole au-dessus des Alpes, puis fit demi-tour pour se poser sur sa base. Les gendarmes assurant le contrôle gouvernemental avaient immédiatement rendu compte à Tavemy, en expliquant qu'un avion avait décollé avec l'arme. La raison de l'incident était qu'un orage avait provoqué un court-circuit dans le réseau filaire du TAFF (TéléAFFichage). Dès lors, il fut décidé qu'un tel ordre apparaissant au TAFF devait être confirmé par un ordre formel. ' Le général Maurin avait rendu compte à l'Élysée et le général de Gaulle lui avait répondu*: "Eh bien, vous voyez, mon général, qu'il décollerait!"

Pour comprendre l'anecdote, il faut aussi savoir qu'aucun avion en temps de paix ne vole avec des armes nuc. C'est soit avec arme nuc installée sur le tarmac sans décollage pour l'entrainement soit avec des armes factices en vol. Tout ceci pour des raisons évidentes de sécurité en cas de crash.

Les russes et les américains par contre, c'est autre chose et ils ont eu pas mal d'accidents avec armes nuc ...
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_d%27un_B-52_%C3%A0_Goldsboro
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Palomares
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_Thul%C3%A9

La seule fois où on a utilisé un avion en passant au dessus de la France pour faire un tir réel d'arme nucléaire s'est produit lors de l'opération Tamouré en 1966. Tous les autres tests nucléaires aériens n'ont soit pas utilisé d'avions (ballons ou barge), soit ne sont pas passés au dessus de la France métropolitaine.

a écrit : La détermination du pilote est impressionnante. D'après la source, l'équipage n'a pas fait demi-tour car la radio aurait pu être parasitée, et le personnel au sol n'a pas voulu utilisé la procédure (les mots codes) pour une simple défaillance technique. Résultat: l'avion est seulement revenu quand l'avion ravitailleur ne s'est pas présenté.

Ça rappelle le film: "Docteur Folamour", que je conseille pour ceux et celles qui ne l'auraient pas vu ;)

Ce qui est rassurant pour la crédibilité de la dissuasion nucléaire Française, c'est que le pilote ait suivi la procédure, décollé et ignoré tous les contre-ordres qui arrivaient en dehors du chemin de la procédure.
Si le pilote avait obéi a des contre-ordres, de potentiels ennemis auraient su qu'il suffit de retourner un seul homme pour annihiler une réponse nucléaire Française a une agression. cela rend de fait la dissuasion nucléaire Française non-credible et l'ennemi saurait qu'il peut nous frapper impunément.

Promettre l'apocalypse a l'ennemi pour éviter l'apocalypse.
Rompre cette promesse d'apocalypse c'est s'exposer à l'apocalypse.
C'est le paradoxe de la dissuasion.


Tous les commentaires (23)

La détermination du pilote est impressionnante.

Anecdote reprise et très bien décrite dans le livre : "Mirage IV - Le bombardier stratégique" de Hervé Beaumont.

Extrait : "En 1966, sur la base d'Orange, ce fut bien involontairement qu'un équipage réalisa une première, qui fut en même temps une dernière. En alerte nucléaire A15, le capitaine Moineau et son navigateur assuraient leur mission dans l'abri d'alerte, le Mirage IV A armé d'une bombe AN 21 prêt à décoller en cas de besoin. Soudain, le klaxon d'alerte retentit et le téléaffichage s'alluma, illuminant la case marquée DG (Décollage de Guerre) en lettres noires sur fond rouge, signifiant l'ordre de décollage immédiat. La procédure voulait que cet ordre exceptionnel fût exécuté immédiatement, ce que fit aussitôt l'équipage incrédule, qui mit en route et décolla l'avion. Ce fut ensuite l'affolement général, mais la procédure voulait que l'ordre fût respecté en toutes circonstances. L'OPO (Officier de Permanence Opérationnelle) contacta l'avion, en lui ordonnant de se poser, puis le commandant de l'Escadre fit de même, mais l'équipage suivit la procédure, en se dirigeant jusqu'au point où il devait recevoir la confirmation de mission et l'ordre d'engagement qui n'arriva jamais, le Mirage IVA brûlant son pétrole au-dessus des Alpes, puis fit demi-tour pour se poser sur sa base. Les gendarmes assurant le contrôle gouvernemental avaient immédiatement rendu compte à Tavemy, en expliquant qu'un avion avait décollé avec l'arme. La raison de l'incident était qu'un orage avait provoqué un court-circuit dans le réseau filaire du TAFF (TéléAFFichage). Dès lors, il fut décidé qu'un tel ordre apparaissant au TAFF devait être confirmé par un ordre formel. ' Le général Maurin avait rendu compte à l'Élysée et le général de Gaulle lui avait répondu*: "Eh bien, vous voyez, mon général, qu'il décollerait!"

Pour comprendre l'anecdote, il faut aussi savoir qu'aucun avion en temps de paix ne vole avec des armes nuc. C'est soit avec arme nuc installée sur le tarmac sans décollage pour l'entrainement soit avec des armes factices en vol. Tout ceci pour des raisons évidentes de sécurité en cas de crash.

Les russes et les américains par contre, c'est autre chose et ils ont eu pas mal d'accidents avec armes nuc ...
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_d%27un_B-52_%C3%A0_Goldsboro
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Palomares
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_Thul%C3%A9

La seule fois où on a utilisé un avion en passant au dessus de la France pour faire un tir réel d'arme nucléaire s'est produit lors de l'opération Tamouré en 1966. Tous les autres tests nucléaires aériens n'ont soit pas utilisé d'avions (ballons ou barge), soit ne sont pas passés au dessus de la France métropolitaine.

a écrit : La détermination du pilote est impressionnante. D'après la source, l'équipage n'a pas fait demi-tour car la radio aurait pu être parasitée, et le personnel au sol n'a pas voulu utilisé la procédure (les mots codes) pour une simple défaillance technique. Résultat: l'avion est seulement revenu quand l'avion ravitailleur ne s'est pas présenté.

Ça rappelle le film: "Docteur Folamour", que je conseille pour ceux et celles qui ne l'auraient pas vu ;)

Ce qui est rassurant pour la crédibilité de la dissuasion nucléaire Française, c'est que le pilote ait suivi la procédure, décollé et ignoré tous les contre-ordres qui arrivaient en dehors du chemin de la procédure.
Si le pilote avait obéi a des contre-ordres, de potentiels ennemis auraient su qu'il suffit de retourner un seul homme pour annihiler une réponse nucléaire Française a une agression. cela rend de fait la dissuasion nucléaire Française non-credible et l'ennemi saurait qu'il peut nous frapper impunément.

Promettre l'apocalypse a l'ennemi pour éviter l'apocalypse.
Rompre cette promesse d'apocalypse c'est s'exposer à l'apocalypse.
C'est le paradoxe de la dissuasion.

a écrit : Ce qui est rassurant pour la crédibilité de la dissuasion nucléaire Française, c'est que le pilote ait suivi la procédure, décollé et ignoré tous les contre-ordres qui arrivaient en dehors du chemin de la procédure.
Si le pilote avait obéi a des contre-ordres, de potentiels ennemis auraient su qu'il suf
fit de retourner un seul homme pour annihiler une réponse nucléaire Française a une agression. cela rend de fait la dissuasion nucléaire Française non-credible et l'ennemi saurait qu'il peut nous frapper impunément.

Promettre l'apocalypse a l'ennemi pour éviter l'apocalypse.
Rompre cette promesse d'apocalypse c'est s'exposer à l'apocalypse.
C'est le paradoxe de la dissuasion.
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C'est sûr, cela a éprouvé la dissuasion nucléaire française, mais ça fait froid dans le dos, quand même...

Bogue et non bug.

C’est comme courriel ou mél et non mail.

a écrit : Bogue et non bug.

C’est comme courriel ou mél et non mail.
Autant "courriel" pour le diminutif de "courrier électronique", je le conçois bien, autant "bogue" pour "bug", un peu moins.

Faut-il préférer la francisation de termes étrangers à l'anglicisme pur ? Sinon on peut très bien parler de défaut informatique.

Normal qu'ils n'aient pas fait demi-tour sur ordre radio, dans une attaque nucléaire, les pilotes où sous-mariniers sont formés pour ça, une fois l'ordre de lancement donné, ils sont sensés ne pas faillir et aller jusqu'au bout et ignorer tout contre-ordre.
Dans les SNLE, d'ailleurs, une fois l'ordre de lancement donné avec les fameux codes nucléaires par les andouilles qui nous gouvernent, ils coupent carrément toute communication.

Ils sont fous, ces humains, franchement!

a écrit : La détermination du pilote est impressionnante. Pourquoi parler de détermination ? Il a simplement obéi à la procédure pour laquelle il était formé. Au vu de rôle, j'imagine aussi qu'il est bien formé et avec des compétences particulières, dont celle de tenir la pression.
Quand tu es celui qui est censé lâcher une bombe nucléaire, et donc que tu es potentiellement prêt (en tout cas ton esprit a du réfléchir à cette question) à contaminer ou tuer dans un aussi grand rayon sur un ordre, ce n'est pas cette procédure qui t'empêchera de dormir.

a écrit : Autant "courriel" pour le diminutif de "courrier électronique", je le conçois bien, autant "bogue" pour "bug", un peu moins.

Faut-il préférer la francisation de termes étrangers à l'anglicisme pur ? Sinon on peut très bien parler de défaut informatique.
Défaut informatique c'est trop long: "blatte" est une bien meilleure traduction pour "bug" je trouve, un petit insecte que la grande majorité des gens abhorre, les autres candidats "cafard" et "punaise" ayant déjà un autre sens.

... et debugging deviendrait une chasse aux blattes, et évoluerait probablement en "raid" (pour le double sens avec la marque) ... ce qui nous redonne de l'anglais ... qui était déjà rentré dans le langage français ...

Il est vendredi après-midi, je pars peut-être un peu loin ^^

Dans tous les cas, je n'ai jamais vu "mél" avant le commentaire de kikihtml37 (d'ailleurs mail se prononce "mèl"), de temps en temps "courriel" mais mail ou email ou e-mail restent les plus utilisés, et de loin!

a écrit : Défaut informatique c'est trop long: "blatte" est une bien meilleure traduction pour "bug" je trouve, un petit insecte que la grande majorité des gens abhorre, les autres candidats "cafard" et "punaise" ayant déjà un autre sens.

... et debugging deviendrait une
chasse aux blattes, et évoluerait probablement en "raid" (pour le double sens avec la marque) ... ce qui nous redonne de l'anglais ... qui était déjà rentré dans le langage français ...

Il est vendredi après-midi, je pars peut-être un peu loin ^^

Dans tous les cas, je n'ai jamais vu "mél" avant le commentaire de kikihtml37 (d'ailleurs mail se prononce "mèl"), de temps en temps "courriel" mais mail ou email ou e-mail restent les plus utilisés, et de loin!
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On pourrait même traduire bug par "scarabée" vu que le terme provient du télégraphe de marque « Vibroplex le bug » et qu'il y avait un scarabée dessiné dessus.

Mais sinon "bug" c'est très bien et en plus l'usage a même voulu qu'on en fasse un verbe très usité.

Email, e-mail me paraissent aussi tout à fait valable. Sinon il faudra aussi "interdire" le e-commerce et les e-formulaires...

a écrit : On pourrait même traduire bug par "scarabée" vu que le terme provient du télégraphe de marque « Vibroplex le bug » et qu'il y avait un scarabée dessiné dessus.

Mais sinon "bug" c'est très bien et en plus l'usage a même voulu qu'on en fasse un verbe très usité. />
Email, e-mail me paraissent aussi tout à fait valable. Sinon il faudra aussi "interdire" le e-commerce et les e-formulaires...
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Pour moi, l'origine du mot bug vient plutôt des débuts des premiers calculateurs (qui prenaient tout un étage voir un bâtiment) qui étaient mécaniques et se bloquaient parfois à cause d'insectes, voir la photo du premier "bug" documenté (qui est un papillon de nuit):

fr.wikipedia.org/wiki/Bug_(informatique)

Edit: le mot était utilisé avant les premiers calculateurs digne de ce nom avant 1870, et donc aussi avant les télégraphes Vibroplex (1905)

En effet le e-commerce devrait être le "commerce-e" (comme électronique) ou le "i-commerce" pour franciser.

a écrit : Anecdote reprise et très bien décrite dans le livre : "Mirage IV - Le bombardier stratégique" de Hervé Beaumont.

Extrait : "En 1966, sur la base d'Orange, ce fut bien involontairement qu'un équipage réalisa une première, qui fut en même temps une dernière. En alerte nucléaire A15,
le capitaine Moineau et son navigateur assuraient leur mission dans l'abri d'alerte, le Mirage IV A armé d'une bombe AN 21 prêt à décoller en cas de besoin. Soudain, le klaxon d'alerte retentit et le téléaffichage s'alluma, illuminant la case marquée DG (Décollage de Guerre) en lettres noires sur fond rouge, signifiant l'ordre de décollage immédiat. La procédure voulait que cet ordre exceptionnel fût exécuté immédiatement, ce que fit aussitôt l'équipage incrédule, qui mit en route et décolla l'avion. Ce fut ensuite l'affolement général, mais la procédure voulait que l'ordre fût respecté en toutes circonstances. L'OPO (Officier de Permanence Opérationnelle) contacta l'avion, en lui ordonnant de se poser, puis le commandant de l'Escadre fit de même, mais l'équipage suivit la procédure, en se dirigeant jusqu'au point où il devait recevoir la confirmation de mission et l'ordre d'engagement qui n'arriva jamais, le Mirage IVA brûlant son pétrole au-dessus des Alpes, puis fit demi-tour pour se poser sur sa base. Les gendarmes assurant le contrôle gouvernemental avaient immédiatement rendu compte à Tavemy, en expliquant qu'un avion avait décollé avec l'arme. La raison de l'incident était qu'un orage avait provoqué un court-circuit dans le réseau filaire du TAFF (TéléAFFichage). Dès lors, il fut décidé qu'un tel ordre apparaissant au TAFF devait être confirmé par un ordre formel. ' Le général Maurin avait rendu compte à l'Élysée et le général de Gaulle lui avait répondu*: "Eh bien, vous voyez, mon général, qu'il décollerait!"

Pour comprendre l'anecdote, il faut aussi savoir qu'aucun avion en temps de paix ne vole avec des armes nuc. C'est soit avec arme nuc installée sur le tarmac sans décollage pour l'entrainement soit avec des armes factices en vol. Tout ceci pour des raisons évidentes de sécurité en cas de crash.

Les russes et les américains par contre, c'est autre chose et ils ont eu pas mal d'accidents avec armes nuc ...
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_d%27un_B-52_%C3%A0_Goldsboro
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Palomares
fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_Thul%C3%A9

La seule fois où on a utilisé un avion en passant au dessus de la France pour faire un tir réel d'arme nucléaire s'est produit lors de l'opération Tamouré en 1966. Tous les autres tests nucléaires aériens n'ont soit pas utilisé d'avions (ballons ou barge), soit ne sont pas passés au dessus de la France métropolitaine.
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Pour les américains, il y a toujours un risque de Broken Arrow (film de John Woo, 1996) ;)

a écrit : Pour moi, l'origine du mot bug vient plutôt des débuts des premiers calculateurs (qui prenaient tout un étage voir un bâtiment) qui étaient mécaniques et se bloquaient parfois à cause d'insectes, voir la photo du premier "bug" documenté (qui est un papillon de nuit):

https://fr.wikipedi
a.org/wiki/Bug_(informatique)

Edit: le mot était utilisé avant les premiers calculateurs digne de ce nom avant 1870, et donc aussi avant les télégraphes Vibroplex (1905)

En effet le e-commerce devrait être le "commerce-e" (comme électronique) ou le "i-commerce" pour franciser.
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L'histoire du papillon est vraie mais ce n'est pas l'origine du mot bug (même si l'anecdote en question est tout à fait à propos avec le terme). J'avais en tête l'histoire du vibroplex. Reste à savoir pourquoi Edison utilisait le terme Bug dans ces notes alors...

a écrit : Autant "courriel" pour le diminutif de "courrier électronique", je le conçois bien, autant "bogue" pour "bug", un peu moins.

Faut-il préférer la francisation de termes étrangers à l'anglicisme pur ? Sinon on peut très bien parler de défaut informatique.
Combat perdu d’avance : une langue vivante par définition vit !
Et l’anglais devenant la langue prédominante, ça va continuer, en attendant que le chinois supplante l’anglais…
Pour l’instant, l’anglais a plus de mots français que le français n’en a d’anglais. d’anglais :restaurant, budget ( bougette, bourse accrochée à la ceinture), knife (canif), rendez-vous, c’est la vie, blonde (blond), menu, sauce, baguette

a écrit : On pourrait même traduire bug par "scarabée" vu que le terme provient du télégraphe de marque « Vibroplex le bug » et qu'il y avait un scarabée dessiné dessus.

Mais sinon "bug" c'est très bien et en plus l'usage a même voulu qu'on en fasse un verbe très usité. />
Email, e-mail me paraissent aussi tout à fait valable. Sinon il faudra aussi "interdire" le e-commerce et les e-formulaires...
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Et on ne partira plus en week-end, mais on partira en "Fin de semaine ". Faut arrêter de vouloir franciser tout les mots, ça devient vraiment lourd...

a écrit : Combat perdu d’avance : une langue vivante par définition vit !
Et l’anglais devenant la langue prédominante, ça va continuer, en attendant que le chinois supplante l’anglais…
Pour l’instant, l’anglais a plus de mots français que le français n’en a d’anglais. d’anglais :restaurant, budget ( bougette, bou
rse accrochée à la ceinture), knife (canif), rendez-vous, c’est la vie, blonde (blond), menu, sauce, baguette Afficher tout
Oui et on l'a bien vu sur scmb, on a beau en débattre des heures sur plusieurs anecdotes, c'est l'usage qui finira par avoir toujours raison.
J'ai moi même changé plusieurs fois d'avis sur le sujet. Je crois bien qu'il ne sert à rien de lutter contre. On peut par contre essayer d'en utiliser le moins possible si jamais on veut ralentir le processus inéluctable de la mondialisation des langues ^^ (et de surcroît de la disparition forcée de certaines d'entre elles).

a écrit : Oui et on l'a bien vu sur scmb, on a beau en débattre des heures sur plusieurs anecdotes, c'est l'usage qui finira par avoir toujours raison.
J'ai moi même changé plusieurs fois d'avis sur le sujet. Je crois bien qu'il ne sert à rien de lutter contre. On peut par contre essayer d&#
039;en utiliser le moins possible si jamais on veut ralentir le processus inéluctable de la mondialisation des langues ^^ (et de surcroît de la disparition forcée de certaines d'entre elles). Afficher tout
Pfff...toujours eu des fanatiques pour nous empêcher de la construire cette tour de Babel !
Tout le monde reprend en coeur ..
"By the rivers of Babylon
There we sat down..."
Je parle bien de boney M.
C était le cadeau musicale du week end pour ceux qui ont facilement une chanson en tête.... ^^

Ça me fait penser au film "le chant du loup"