Une ordonnance pour Churchill durant la Prohibition

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a écrit : En effet la production était interdite ainsi sue la consommation et le transport.
Les sources ne précisent pas comment il arrivait a s’en procurer légalement sans transgresser ces règles .
Si quelqu’un a une réponse a cela :-)
L'image illustrant cette anecdote, vaut pour ce qui serait aujourd'hui une ordonnance médicale.
Churchill s'était donc fait prescrire de l'alcool, "sur conseil d'un docteur".

En effet, durant la Prohibition aux États-Unis, la Loi avait prévu des exceptions telles que celle de pouvoir se procurer de l'alcool sous prescription d'un médecin.
Une autre était l'autorisation de production, commerce et distribution de vin de messe, ou encore de production d'alcool pour désinfecter plaies et petites blessures.

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la production d'alcool n'a pas disparu de la vie des Américains, mais seulement diminué de moitié, durant la Prohibition.

Winston Churchill avait tendance à "lever assez facilement le coude".
Ses détracteurs disaient d'ailleurs qu'il était un alcoolique chronique.
Les menus qui lui étaient servis au 10 Downing street, quand il fut Premier Ministre durant la Seconde Guerre Mondiale, enseignent d'ailleurs que le Rationnement pour lui même et les convives qui l'accompagnaient, n'existait pas.
Les repas étaient invariablement accompagnés quotidiennement de bouteilles de plusieurs Grand Crus (principalement Français), alors que le conflit mondial empêchait (officieusement) l'importation de vin depuis le continent.
Pour le commun des mortels Britannique, avoir une simple bouteille de vin pour mettre sur la table de Noël, était d'ailleurs impensable, car introuvable dans le commerce.

a écrit : En effet la production était interdite ainsi sue la consommation et le transport.
Les sources ne précisent pas comment il arrivait a s’en procurer légalement sans transgresser ces règles .
Si quelqu’un a une réponse a cela :-)
La Prohibition n'est pas synonyme d'absence totale d'alcool sur le territoire des USA, loin de là. On peut même parler de l'apogée du gangstérisme qui s'en mettait plein les poches grâce, entre autre, au trafic d'alcool, avec des mecs comme le fameux Al Capone, Bugs Moran, Lucky Luciano, etc... D'ailleurs, à l'époque, ils faisaient, des bouteilles de whisky en forme de mitraillette Thompson, mythique arme des cette période qu'on voit dans plein de film qui traitent de cette époque. Pratiquement toutes les classes de la société étaient concernées par la corruption, du grand juge fédéral au petit flic du coin. Donc t'imagines bien qu'un mec de la trempe de Churchill n'avait aucun mal à se procurer de la gnôle.

a écrit : 250 cc minimum! C'est sûr, il devait avoir une sacrée descente... 250 cm3 c'est exactement la contenance d'un "demi" de bière (25 cl) ou, à peu près, de deux petits verres de vin. Ce n'est pas énorme.


Tous les commentaires (18)

En effet la production était interdite ainsi sue la consommation et le transport.
Les sources ne précisent pas comment il arrivait a s’en procurer légalement sans transgresser ces règles .
Si quelqu’un a une réponse a cela :-)

a écrit : En effet la production était interdite ainsi sue la consommation et le transport.
Les sources ne précisent pas comment il arrivait a s’en procurer légalement sans transgresser ces règles .
Si quelqu’un a une réponse a cela :-)
L'image illustrant cette anecdote, vaut pour ce qui serait aujourd'hui une ordonnance médicale.
Churchill s'était donc fait prescrire de l'alcool, "sur conseil d'un docteur".

En effet, durant la Prohibition aux États-Unis, la Loi avait prévu des exceptions telles que celle de pouvoir se procurer de l'alcool sous prescription d'un médecin.
Une autre était l'autorisation de production, commerce et distribution de vin de messe, ou encore de production d'alcool pour désinfecter plaies et petites blessures.

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la production d'alcool n'a pas disparu de la vie des Américains, mais seulement diminué de moitié, durant la Prohibition.

Winston Churchill avait tendance à "lever assez facilement le coude".
Ses détracteurs disaient d'ailleurs qu'il était un alcoolique chronique.
Les menus qui lui étaient servis au 10 Downing street, quand il fut Premier Ministre durant la Seconde Guerre Mondiale, enseignent d'ailleurs que le Rationnement pour lui même et les convives qui l'accompagnaient, n'existait pas.
Les repas étaient invariablement accompagnés quotidiennement de bouteilles de plusieurs Grand Crus (principalement Français), alors que le conflit mondial empêchait (officieusement) l'importation de vin depuis le continent.
Pour le commun des mortels Britannique, avoir une simple bouteille de vin pour mettre sur la table de Noël, était d'ailleurs impensable, car introuvable dans le commerce.

250 cc minimum! C'est sûr, il devait avoir une sacrée descente...

a écrit : En effet la production était interdite ainsi sue la consommation et le transport.
Les sources ne précisent pas comment il arrivait a s’en procurer légalement sans transgresser ces règles .
Si quelqu’un a une réponse a cela :-)
La Prohibition n'est pas synonyme d'absence totale d'alcool sur le territoire des USA, loin de là. On peut même parler de l'apogée du gangstérisme qui s'en mettait plein les poches grâce, entre autre, au trafic d'alcool, avec des mecs comme le fameux Al Capone, Bugs Moran, Lucky Luciano, etc... D'ailleurs, à l'époque, ils faisaient, des bouteilles de whisky en forme de mitraillette Thompson, mythique arme des cette période qu'on voit dans plein de film qui traitent de cette époque. Pratiquement toutes les classes de la société étaient concernées par la corruption, du grand juge fédéral au petit flic du coin. Donc t'imagines bien qu'un mec de la trempe de Churchill n'avait aucun mal à se procurer de la gnôle.

a écrit : L'image illustrant cette anecdote, vaut pour ce qui serait aujourd'hui une ordonnance médicale.
Churchill s'était donc fait prescrire de l'alcool, "sur conseil d'un docteur".

En effet, durant la Prohibition aux États-Unis, la Loi avait prévu des exceptions telle
s que celle de pouvoir se procurer de l'alcool sous prescription d'un médecin.
Une autre était l'autorisation de production, commerce et distribution de vin de messe, ou encore de production d'alcool pour désinfecter plaies et petites blessures.

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la production d'alcool n'a pas disparu de la vie des Américains, mais seulement diminué de moitié, durant la Prohibition.

Winston Churchill avait tendance à "lever assez facilement le coude".
Ses détracteurs disaient d'ailleurs qu'il était un alcoolique chronique.
Les menus qui lui étaient servis au 10 Downing street, quand il fut Premier Ministre durant la Seconde Guerre Mondiale, enseignent d'ailleurs que le Rationnement pour lui même et les convives qui l'accompagnaient, n'existait pas.
Les repas étaient invariablement accompagnés quotidiennement de bouteilles de plusieurs Grand Crus (principalement Français), alors que le conflit mondial empêchait (officieusement) l'importation de vin depuis le continent.
Pour le commun des mortels Britannique, avoir une simple bouteille de vin pour mettre sur la table de Noël, était d'ailleurs impensable, car introuvable dans le commerce.
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C’est un fait (et un vrai complément d’anecdote) mais ça ne m’éclaire pas plus sur le circuit "légal" pour se procurer un bon whisky :-) malgré une ordonnance !

a écrit : La Prohibition n'est pas synonyme d'absence totale d'alcool sur le territoire des USA, loin de là. On peut même parler de l'apogée du gangstérisme qui s'en mettait plein les poches grâce, entre autre, au trafic d'alcool, avec des mecs comme le fameux Al Capone, Bugs Moran, Lucky Luciano, etc... D'ailleurs, à l'époque, ils faisaient, des bouteilles de whisky en forme de mitraillette Thompson, mythique arme des cette période qu'on voit dans plein de film qui traitent de cette époque. Pratiquement toutes les classes de la société étaient concernées par la corruption, du grand juge fédéral au petit flic du coin. Donc t'imagines bien qu'un mec de la trempe de Churchill n'avait aucun mal à se procurer de la gnôle. Afficher tout Oui mais sans passer par un Bootlager, Churchill passait a la pharmacie ?

a écrit : Oui mais sans passer par un Bootlager, Churchill passait a la pharmacie ? La pharmacie passait à lui...

a écrit : 250 cc minimum! C'est sûr, il devait avoir une sacrée descente... 250 cm3 c'est exactement la contenance d'un "demi" de bière (25 cl) ou, à peu près, de deux petits verres de vin. Ce n'est pas énorme.

a écrit : En effet la production était interdite ainsi sue la consommation et le transport.
Les sources ne précisent pas comment il arrivait a s’en procurer légalement sans transgresser ces règles .
Si quelqu’un a une réponse a cela :-)
Les sources ne répondent pas à cette question, en revanche leur lecture permet de remarquer dans un commentaire de lecteur que le nom du médecin prescripteur ressemble à picrate, qui désigne d'une manière familière un mauvais vin rouge (le sens premier de ce mot est un produit chimique dérivé de l'acide picrite, et apparemment c'est son seul sens en anglais ce qui enlève un peu de saveur au jeu de mot, en dehors du français).

Je vous conseille d'ailleurs l'excellente série "The boardwalk empire" de Martin Scorsese qui traite de la prohibition.

a écrit : 250 cc minimum! C'est sûr, il devait avoir une sacrée descente... Ça fait une bière...

Ce que je trouve hallucinant c'est qu'à cette époque les américains étaient moins cons avec les unités de mesures.
Comme quoi on est passé à peu de choses d'en finir avec les conversions a la con dû à leurs unités de m****.

a écrit : 250 cm3 c'est exactement la contenance d'un "demi" de bière (25 cl) ou, à peu près, de deux petits verres de vin. Ce n'est pas énorme. L'ordonnance ne mentionne ni bon ni bière, mais un spiritueux genre whisky. C'est déjà plus sérieux

a écrit : L'image illustrant cette anecdote, vaut pour ce qui serait aujourd'hui une ordonnance médicale.
Churchill s'était donc fait prescrire de l'alcool, "sur conseil d'un docteur".

En effet, durant la Prohibition aux États-Unis, la Loi avait prévu des exceptions telle
s que celle de pouvoir se procurer de l'alcool sous prescription d'un médecin.
Une autre était l'autorisation de production, commerce et distribution de vin de messe, ou encore de production d'alcool pour désinfecter plaies et petites blessures.

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la production d'alcool n'a pas disparu de la vie des Américains, mais seulement diminué de moitié, durant la Prohibition.

Winston Churchill avait tendance à "lever assez facilement le coude".
Ses détracteurs disaient d'ailleurs qu'il était un alcoolique chronique.
Les menus qui lui étaient servis au 10 Downing street, quand il fut Premier Ministre durant la Seconde Guerre Mondiale, enseignent d'ailleurs que le Rationnement pour lui même et les convives qui l'accompagnaient, n'existait pas.
Les repas étaient invariablement accompagnés quotidiennement de bouteilles de plusieurs Grand Crus (principalement Français), alors que le conflit mondial empêchait (officieusement) l'importation de vin depuis le continent.
Pour le commun des mortels Britannique, avoir une simple bouteille de vin pour mettre sur la table de Noël, était d'ailleurs impensable, car introuvable dans le commerce.
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Tiens ça me fait penser à certains dîners clandestins de notre côté.

Ça me fait penser à l'histoire de George Remus, un ancien avocat qui pour se lancer dans le bootlegging créa légalement une compagnie pharmaceutique qui avait donc le droit d'acquérir de l'alcool et de le distribuer aux patients munis d'une ordonnance. Sauf que les camions de Remus transportant l'alcool étaient invariablement arrêtés par des hommes armés, aussi de Mr Remus, ce qui lui permettait ensuite de revendre la marchandise sur le marché noir avec bien plus de profits.
Il fut finalement arrêté et emprisonné deux ans, durant lesquels sa femme vendit tout ses biens et le trompa avec un agent de la prohibition avant de demander le divorce. Quand après être sorti de prison il constata que tout était parti il sombra dans une profonde dépression et finit par tuer son ex-femme en pleine rue. Mais à son nouveau procès, le public lui était sympathique, sa femme lui avait après tout fait un vraiment sale coup. Après de très brèves délibérations le jury populaire le déclara donc non coupable

J'adore le passage «la quantité est naturellement indéfinie» !

a écrit : 250 cm3 c'est exactement la contenance d'un "demi" de bière (25 cl) ou, à peu près, de deux petits verres de vin. Ce n'est pas énorme. Ça dépend pourquoi. Va donc avaler 25 cl de whisky frelaté fabriqué dans une distillerie clando avec de la sciure de bois! Comme disaient les Tontons flingueurs : «On se risque sur le bizarre?»