Un plant de tomate qui peut nourrir une ville entière

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a écrit : Alors, pour obtenir des tomates du commerce qui répondent à des critères de goût de "tomates d'antan", ce n'est pas facile du tout.
C'est il y a trois ou quatre ans, que des Instituts de Chine, de Florida, d'Israël et d'Espagne, se sont attelés à la tâche de savoir ce qui comp
ose le goût de la tomate, et pourquoi celui-ci est fade dans beaucoup de variétés cultivées.

Le goût et la saveur de la tomate, ne répond pas à des méthodes de culture, mais à un bouquet de 13 composés volatils.
Or, durant des décennies, la priorité a surtout été d'atteindre des variétés répondant à d'autres critères considérés comme primordiaux, tels que celui d'une belle présentation (on achète avant tout avec les yeux), une uniformité de forme ou encore de couleur, une résistance aux maladies durant la production, ainsi qu'à la cueillette, au transport et au stockage.
A ceci se rajoute un impératif incontournable: un rendement élevé capable de générer un bénéfice acceptable pour le cultivateur, car s'ils travaillaient tous à perte.... Il n'y aurait plus une seule tomate sur les étals.

Or, tous ces impératifs ont réduit la quantité de ces 13 composés olfactifs contenus dans les variétés de tomates autorisées à la vente en commerce.

Par ailleurs, une autre étude génomique semble mettre en relation, cette "perte de goût" de la tomate, avec le gène "TomLoxC".
Si ceci s'avère exact (il faut rester positif) l'inclure dans des nouvelles variétés de tomate, pourrait nous rendre le goût que bien plus d'une personne aimerait retrouver.

Deux liens (en Espagnol) qui m'ont servi de base pour écrire ce (court) texte:
www-lavanguardia-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.lavanguardia.com/natural/si-existe/20190514/462243941868/estudio-genoma-tomate-sabor.html?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&facet=amp&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16181675943561&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=De%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.lavanguardia.com%2Fnatural%2Fsi-existe%2F20190514%2F462243941868%2Festudio-genoma-tomate-sabor.html
fullspain.com/el-tomate-perdido/
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Pour faire quelques pieds de tomates en pots de 100 litres en bio tous les ans sur ma terrasse, via des graines de tomates fadasses que j'ai récupéré dans des fruits de supermarché bien que ce ne soit pas autorisé mais je m'en cogne, je te garantis que ça n'a rien à voir avec les cultures hydroponiques qui sont maintenant la norme.

La plante a le gout de ce qu'on lui donne à manger, et si on se contente de N P K, beeeeh, c'est fade.

Après ca ne contredit pas ton commentaire, mais la sélection génétique n'explique pas à elle seule pourquoi les tomates modernes ont le goût de l'eau du robinet. D'ailleurs le fait de les cueillir vertes (hé oui) doit certainement beaucoup y jouer. Un fruit pas mur, c'est un fruit pas mur, même s'il murit en chambre froide.

a écrit : Alors, pour obtenir des tomates du commerce qui répondent à des critères de goût de "tomates d'antan", ce n'est pas facile du tout.
C'est il y a trois ou quatre ans, que des Instituts de Chine, de Florida, d'Israël et d'Espagne, se sont attelés à la tâche de savoir ce qui comp
ose le goût de la tomate, et pourquoi celui-ci est fade dans beaucoup de variétés cultivées.

Le goût et la saveur de la tomate, ne répond pas à des méthodes de culture, mais à un bouquet de 13 composés volatils.
Or, durant des décennies, la priorité a surtout été d'atteindre des variétés répondant à d'autres critères considérés comme primordiaux, tels que celui d'une belle présentation (on achète avant tout avec les yeux), une uniformité de forme ou encore de couleur, une résistance aux maladies durant la production, ainsi qu'à la cueillette, au transport et au stockage.
A ceci se rajoute un impératif incontournable: un rendement élevé capable de générer un bénéfice acceptable pour le cultivateur, car s'ils travaillaient tous à perte.... Il n'y aurait plus une seule tomate sur les étals.

Or, tous ces impératifs ont réduit la quantité de ces 13 composés olfactifs contenus dans les variétés de tomates autorisées à la vente en commerce.

Par ailleurs, une autre étude génomique semble mettre en relation, cette "perte de goût" de la tomate, avec le gène "TomLoxC".
Si ceci s'avère exact (il faut rester positif) l'inclure dans des nouvelles variétés de tomate, pourrait nous rendre le goût que bien plus d'une personne aimerait retrouver.

Deux liens (en Espagnol) qui m'ont servi de base pour écrire ce (court) texte:
www-lavanguardia-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.lavanguardia.com/natural/si-existe/20190514/462243941868/estudio-genoma-tomate-sabor.html?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&facet=amp&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16181675943561&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=De%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.lavanguardia.com%2Fnatural%2Fsi-existe%2F20190514%2F462243941868%2Festudio-genoma-tomate-sabor.html
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Merci beaucoup pour ces précisions très intéressantes ! C'est assez évident mais on l'oublie souvent, cette question de rendement...
J'avoue que j'achète principalement en magasin bio et des légumes de saisons et locaux au plus possible et depuis que je mange bio et de saison je trouve que je suis moins souvent déçue par le goût. Je ne sais pas si c'est une question de culture bio ou de variétés qui sont sélectionnées mais, une fois qu'on y goûte on a du mal à revenir au supermarché et au non bio. Cela voudrait dire d'après vous et vos sources que dans le bio on ferait plutôt appel à ces "fruits et légumes d'antan" ? Mais alors, qu'en est-il du rendement ? Parce que je suppose que dans le bio comme dans le commerce normal il faut un bon rendement pour que ce soit intéressant et que les cultivateurs puissent vivre.

Je ne vais pas faire l'apologie du bio, je ne suis pas bien placée et je ne pense pas que ce soit le débat dans cette anecdote, mais je dois dire que je constate quasi tout le temps ce goût plus intense avec des produits bio. Bon, vu le prix le contraire serait dommage !

Comme le dit Nicontrarié, les cultures personnelles aussi peuvent donner de bons produits, donc peut être que la manière de les cultiver, comme cette histoire de nombre de fruits par pieds par exemple, a un impact aussi ?

a écrit : Merci beaucoup pour ces précisions très intéressantes ! C'est assez évident mais on l'oublie souvent, cette question de rendement...
J'avoue que j'achète principalement en magasin bio et des légumes de saisons et locaux au plus possible et depuis que je mange bio et de saison je trouve que je
suis moins souvent déçue par le goût. Je ne sais pas si c'est une question de culture bio ou de variétés qui sont sélectionnées mais, une fois qu'on y goûte on a du mal à revenir au supermarché et au non bio. Cela voudrait dire d'après vous et vos sources que dans le bio on ferait plutôt appel à ces "fruits et légumes d'antan" ? Mais alors, qu'en est-il du rendement ? Parce que je suppose que dans le bio comme dans le commerce normal il faut un bon rendement pour que ce soit intéressant et que les cultivateurs puissent vivre.

Je ne vais pas faire l'apologie du bio, je ne suis pas bien placée et je ne pense pas que ce soit le débat dans cette anecdote, mais je dois dire que je constate quasi tout le temps ce goût plus intense avec des produits bio. Bon, vu le prix le contraire serait dommage !

Comme le dit Nicontrarié, les cultures personnelles aussi peuvent donner de bons produits, donc peut être que la manière de les cultiver, comme cette histoire de nombre de fruits par pieds par exemple, a un impact aussi ?
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Mes tomates sont superbonnes, mais elles ont un défaut: la peau est très épaisse, c'est probablement parce qu'elles ne sont pas gorgée d'eau et qu'elles poussent en plein cagnard.

Ce qui me coute le plus cher, c'est l'engrais bio (il sent un peu mauvais^^).
Je ne pense pas que la taille du pied fasse une différence gustative, par contre, pour en revenir à l'hydroponie, quand on donne un mélange d'engrais "parfait" directement assimilable par les racines(c'est le principe), la plante ne lutte pas, elle ne fait que produire, c'est un peu comme le vin, selon le sol où le raisin pousse, il va y avoir des différences, et pas qu'un peu.

C'est aussi comme pour les oeufs, depuis qu'un pote a deux poules en liberté totale et qu'elles bouffent ce qu'elles trouvent plus un complément en blé, ces oeufs techniquement même pas bio puisque le blé ne l'est pas sont meilleurs que les oeufs bio de supermarché.

Je pense vraiment que c'est pareil avec les plantes.

a écrit : Alors, pour obtenir des tomates du commerce qui répondent à des critères de goût de "tomates d'antan", ce n'est pas facile du tout.
C'est il y a trois ou quatre ans, que des Instituts de Chine, de Florida, d'Israël et d'Espagne, se sont attelés à la tâche de savoir ce qui comp
ose le goût de la tomate, et pourquoi celui-ci est fade dans beaucoup de variétés cultivées.

Le goût et la saveur de la tomate, ne répond pas à des méthodes de culture, mais à un bouquet de 13 composés volatils.
Or, durant des décennies, la priorité a surtout été d'atteindre des variétés répondant à d'autres critères considérés comme primordiaux, tels que celui d'une belle présentation (on achète avant tout avec les yeux), une uniformité de forme ou encore de couleur, une résistance aux maladies durant la production, ainsi qu'à la cueillette, au transport et au stockage.
A ceci se rajoute un impératif incontournable: un rendement élevé capable de générer un bénéfice acceptable pour le cultivateur, car s'ils travaillaient tous à perte.... Il n'y aurait plus une seule tomate sur les étals.

Or, tous ces impératifs ont réduit la quantité de ces 13 composés olfactifs contenus dans les variétés de tomates autorisées à la vente en commerce.

Par ailleurs, une autre étude génomique semble mettre en relation, cette "perte de goût" de la tomate, avec le gène "TomLoxC".
Si ceci s'avère exact (il faut rester positif) l'inclure dans des nouvelles variétés de tomate, pourrait nous rendre le goût que bien plus d'une personne aimerait retrouver.

Deux liens (en Espagnol) qui m'ont servi de base pour écrire ce (court) texte:
www-lavanguardia-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.lavanguardia.com/natural/si-existe/20190514/462243941868/estudio-genoma-tomate-sabor.html?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&facet=amp&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16181675943561&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=De%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.lavanguardia.com%2Fnatural%2Fsi-existe%2F20190514%2F462243941868%2Festudio-genoma-tomate-sabor.html
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Un documentaire sur le sujet à d'ailleurs été diffusé, sur le service public si je ne m'abuse, il y a qqes mois sur le sujet. Un laboratoire de recherche végétale en Israël a effectivement développé une variété de tomates qui ne "pourrit pas" ou bcp plus lentement en réalité. C'était même l'objectif du cahier des charges pour répondre aux besoins des industriels de l'agro-alimentaire, au détriment une nouvelle fois des valeurs gustatives et nutritives. Mais ce n'était clairement pas une priorité voire carrément accessoire, étant donné leur satisfaction et le déploiement rapide de ces cultures pour installer leur découverte sur les marchés économiques et dans les esprits des consommateurs... on en oubliera le goût d'antan et la décomposition originelle.

a écrit : Mes tomates sont superbonnes, mais elles ont un défaut: la peau est très épaisse, c'est probablement parce qu'elles ne sont pas gorgée d'eau et qu'elles poussent en plein cagnard.

Ce qui me coute le plus cher, c'est l'engrais bio (il sent un peu mauvais^^).
Je ne pense p
as que la taille du pied fasse une différence gustative, par contre, pour en revenir à l'hydroponie, quand on donne un mélange d'engrais "parfait" directement assimilable par les racines(c'est le principe), la plante ne lutte pas, elle ne fait que produire, c'est un peu comme le vin, selon le sol où le raisin pousse, il va y avoir des différences, et pas qu'un peu.

C'est aussi comme pour les oeufs, depuis qu'un pote a deux poules en liberté totale et qu'elles bouffent ce qu'elles trouvent plus un complément en blé, ces oeufs techniquement même pas bio puisque le blé ne l'est pas sont meilleurs que les oeufs bio de supermarché.

Je pense vraiment que c'est pareil avec les plantes.
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Pour la taille du pied, je parlais surtout de la "quantité par pied", dans le sens où, si on compare deux pieds de la même taille, avec le même apport (peut être pas dans une culture par hydroponie), mais que l'un a le double de fruit, les fruits de ce dernier auront donc moitié moins d'apport que ceux du premier pied. Mais effectivement si l'hydroponie permet au pied de ne pas avoir à lutter cette question ne se pose peut-être pas.

a écrit : En réponse à ton dernier paragraphe:
Toutes les plantes possèdent un seuil maximum d'exposition solaire pour croître. Une insuffisance -tout comme un excès de soleil- nuit à une croissance et maturité maximales de la récolte... Et donc du revenu financier obtenu. Or, ce dernier impératif est tout aussi val
able que dans tout autre entreprise.

En matière d'agroforesterie, il en ressort qu'une récolte cultivée sous un couvert arboré, voit sa récolte diminuée de 10% de moyenne. Cependant, sous climat chaud, ceci peut se traduire par une économie très importante d'eau pour l'irrigation. Or, celle-ci n'est jamais gratuite.
De plus, une culture en agroforesterie, reçoit aussi une matière végétale apportée par la chute annuelle des feuilles en automne, qui deviendront un apport d'engrais végétal pour les annuelles cultivées. Ceci peut donc se traduire par une autre réduction d'achat d'engrais.
Enfin, la vente du bois de ces arbres, correspond aussi à un gain financier, même s'il n'a lieu qu'à moyen ou long terme.
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En agro écologie, le débat demeure tendu entre ceux qui défendent ce nouveau modèle et l'ancien.
Le syndicat ont ainsi souvent avancé un chiffre de 20 % de réduction du rendement en cultures céréalieres dans les parcelles qui sont entourées de haies arbustives mixtes (différentes strates de végétation basse, moyenne et haute) en utilisant principalement l'argument de l'ombrage et dans une moindre proportion l'attrait de nuisibles à proximité des cultures.
Mais ces chiffres sont aujourd'hui mis en doute ; probablement arrangés, voire même construits sur de mauvaises bases (les haies sont souvent dans des exploitations bio avec des rendements inférieurs à la base) mais ils ont longtemps fait office d'épouvantail à ceux qui voulaient maintenir les haies existantes ou en replanter. Et le syndicat a toujours poussé pour gagner le petit espace de culture, en terrasant les talus, comblant les fossés pour faciliter la circulation des engins tjs plus gros et lourds, et permettre le remembrement des petites parcelles et passer à la culture intensive.
Or aujourd'hui, de nombreux avantages sont révélés : l'apport de matière organique en début de cycle, le drainage des sols de culture et la stabilisation des couches qui ralentissent le risque de ruissellement, ravines et glissement. Mais également le rideau de protection contre les intempéries comme les forts coups de vent...
Et enfin cela constitue effectivement un stock de réserve financière et matériel puisque le bois produit peut être exporté en bois de chauffage (mais pas de construction) ou encore transformé et consommé sur place en paillis pour les cultures estivales, en bois rameal fragmenté (brf) pour enrichir en inter cultures en rotation et même en étant utilisé en litière animale dans les aires de stabulation en lieu et place de la traditionnelle paille de blé qui se degrade bcp plus rapidement.
Enfin bref, on prend seulement conscience de l'énorme bêtise que l'on a faite en défigurant les paysages agricoles bocagers d'autrefois.
Et dsl pour la longueur, c'est un sujet que je maîtrise à peu près...

a écrit : En agro écologie, le débat demeure tendu entre ceux qui défendent ce nouveau modèle et l'ancien.
Le syndicat ont ainsi souvent avancé un chiffre de 20 % de réduction du rendement en cultures céréalieres dans les parcelles qui sont entourées de haies arbustives mixtes (différentes strates de végétation basse
, moyenne et haute) en utilisant principalement l'argument de l'ombrage et dans une moindre proportion l'attrait de nuisibles à proximité des cultures.
Mais ces chiffres sont aujourd'hui mis en doute ; probablement arrangés, voire même construits sur de mauvaises bases (les haies sont souvent dans des exploitations bio avec des rendements inférieurs à la base) mais ils ont longtemps fait office d'épouvantail à ceux qui voulaient maintenir les haies existantes ou en replanter. Et le syndicat a toujours poussé pour gagner le petit espace de culture, en terrasant les talus, comblant les fossés pour faciliter la circulation des engins tjs plus gros et lourds, et permettre le remembrement des petites parcelles et passer à la culture intensive.
Or aujourd'hui, de nombreux avantages sont révélés : l'apport de matière organique en début de cycle, le drainage des sols de culture et la stabilisation des couches qui ralentissent le risque de ruissellement, ravines et glissement. Mais également le rideau de protection contre les intempéries comme les forts coups de vent...
Et enfin cela constitue effectivement un stock de réserve financière et matériel puisque le bois produit peut être exporté en bois de chauffage (mais pas de construction) ou encore transformé et consommé sur place en paillis pour les cultures estivales, en bois rameal fragmenté (brf) pour enrichir en inter cultures en rotation et même en étant utilisé en litière animale dans les aires de stabulation en lieu et place de la traditionnelle paille de blé qui se degrade bcp plus rapidement.
Enfin bref, on prend seulement conscience de l'énorme bêtise que l'on a faite en défigurant les paysages agricoles bocagers d'autrefois.
Et dsl pour la longueur, c'est un sujet que je maîtrise à peu près...
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Pas de problème, c'est toujours intéressant de lire "quelqu'un qui s'y connaît"!
C'est valable aussi pour Epoxy !

@Epoxy, oui, mais en agroforesterie, on serait dans de la polyculture, avec très probablement un effet de compagnonnage. Je me demande si on pourrait voir, à même densité de végétation, et même richesse du sol, on verrait une différence de rendement, entre une surface monocultivée, et une surface poly-?

Pour information, en Amérique du Nord, le point sépare les décimales et la virgule sépare les milliers. Pas d’erreur dans les sources donc d’après moi.

a écrit : C'est révolutionnaire car il y a un seul pot et donc on peut utiliser la place tout autour, on peut mettre le pot au centre d'une place publique avec des bancs autour et ça fait une place ombragée agréable. Alors que des pots de tomates serrés les uns contre les autres, on connaît déjà et il n'y en pas en ville et c'est sans doute pour une bonne raison. Afficher tout Il faut arrêter avec les raisonnements d'optimisation par pied. Le jour où tu auras tout optimiser avec 1 pied et que se pied te lâche … Aie le gros trou dans la récolte.

C'est un peu comme les Irlandais qui ont tout misé sur la pomme de terre. Quand tout crève tu te retrouves dépendant des autres… Et ça ne leur a pas réussi.

Outre le fait que cela soulève une question d'un certain civisme de la population pour qu'il n'y ait pas de vol de ces tomates ou de vandalisme (mais c'est un autre sujet ça).

Tu as plein de petits immeubles pour lesquels on pourrait aménager l'espace du toit pour accueillir un jardin (mettre des objets pour faire de l'ombre, protéger du vent etc.).
Tu me diras que ce plant de tomates peut faire de l'ombre et on plante en dessous : encore une fois avoir une grosse partie de la récolte qui dépend de 1 ou quelques pieds… c'est risqué. En plus on ne sait pas en combien de temps ce pied de tomate se développe. S'il arrive à cette taille en 5 ans… c'est long.

Enfin, si on me parle de ville du futur et de la nourrir, je vise sur de la productivité sécurisée : et mes 200 pieds de tomates qui sont moins vulnérables et produisent plus sont largement plus optimisés.

a écrit : Dans quel monde peut-on nourrir une ville avec 32000 tomates ? Dans un monde où on mange peu de tomates

J'aimerais bien connaître l'espèce de cette Tomate. J'ai essayé de garder un plant d'une année sur l'autre sans succès..

a écrit : Il faut arrêter avec les raisonnements d'optimisation par pied. Le jour où tu auras tout optimiser avec 1 pied et que se pied te lâche … Aie le gros trou dans la récolte.

C'est un peu comme les Irlandais qui ont tout misé sur la pomme de terre. Quand tout crève tu te retrouves dépendant des aut
res… Et ça ne leur a pas réussi.

Outre le fait que cela soulève une question d'un certain civisme de la population pour qu'il n'y ait pas de vol de ces tomates ou de vandalisme (mais c'est un autre sujet ça).

Tu as plein de petits immeubles pour lesquels on pourrait aménager l'espace du toit pour accueillir un jardin (mettre des objets pour faire de l'ombre, protéger du vent etc.).
Tu me diras que ce plant de tomates peut faire de l'ombre et on plante en dessous : encore une fois avoir une grosse partie de la récolte qui dépend de 1 ou quelques pieds… c'est risqué. En plus on ne sait pas en combien de temps ce pied de tomate se développe. S'il arrive à cette taille en 5 ans… c'est long.

Enfin, si on me parle de ville du futur et de la nourrir, je vise sur de la productivité sécurisée : et mes 200 pieds de tomates qui sont moins vulnérables et produisent plus sont largement plus optimisés.
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C'est dommage que Disney n'a pas fait appel à ton expertise au lieu de perdre du temps avec des expériences inutiles puisque tu sais déjà à l'avance ce qui ca marcher et ce qui ne va pas marcher sans même avoir besoin de faire des expériences et tu as de meilleures idées qu'eux sur la ville de demain. Sinon concernant le vol de tomates, c'est peut-être l'objectif que les gens se servent et donc ce n'est pas du vol. Tu n'as jamais vu des plantations en ville dont les fruits sont destinés aux passants et il y a même des panneaux marqués "servez vous" pour ceux qui hésiteraient ? Tiens, tiens... on dirait bien que tu ne connais pas tout et que tu ne peux pas tout imaginer, finalement ! Forcément : ce n'est pas en croyant tout savoir et en méprisant les expériences inovantes qu'on pourra découvrir de nouvelles possibilités.

a écrit : Dans quel monde peut-on nourrir une ville avec 32000 tomates ? Dans un monde où il y n'y a pas qu'un seul pied de tomates pour chaque ville.

a écrit : C'est dommage que Disney n'a pas fait appel à ton expertise au lieu de perdre du temps avec des expériences inutiles puisque tu sais déjà à l'avance ce qui ca marcher et ce qui ne va pas marcher sans même avoir besoin de faire des expériences et tu as de meilleures idées qu'eux sur la ville de demain. Sinon concernant le vol de tomates, c'est peut-être l'objectif que les gens se servent et donc ce n'est pas du vol. Tu n'as jamais vu des plantations en ville dont les fruits sont destinés aux passants et il y a même des panneaux marqués "servez vous" pour ceux qui hésiteraient ? Tiens, tiens... on dirait bien que tu ne connais pas tout et que tu ne peux pas tout imaginer, finalement ! Forcément : ce n'est pas en croyant tout savoir et en méprisant les expériences inovantes qu'on pourra découvrir de nouvelles possibilités. Afficher tout Je me demande bien lequel de vous deux est le plus méprisant dans ses assertions, mais je ne jetterais certainement pas la première tomate.

a écrit : J'aimerais bien connaître l'espèce de cette Tomate. J'ai essayé de garder un plant d'une année sur l'autre sans succès.. C'est probablement parce que tu ne vis pas en Floride, les hivers y sont doux, la luminosité maximale et relativement stable toute l'année, sans compter la durée des journées qui y joue pas mal.

a écrit : C'est dommage que Disney n'a pas fait appel à ton expertise au lieu de perdre du temps avec des expériences inutiles puisque tu sais déjà à l'avance ce qui ca marcher et ce qui ne va pas marcher sans même avoir besoin de faire des expériences et tu as de meilleures idées qu'eux sur la ville de demain. Sinon concernant le vol de tomates, c'est peut-être l'objectif que les gens se servent et donc ce n'est pas du vol. Tu n'as jamais vu des plantations en ville dont les fruits sont destinés aux passants et il y a même des panneaux marqués "servez vous" pour ceux qui hésiteraient ? Tiens, tiens... on dirait bien que tu ne connais pas tout et que tu ne peux pas tout imaginer, finalement ! Forcément : ce n'est pas en croyant tout savoir et en méprisant les expériences inovantes qu'on pourra découvrir de nouvelles possibilités. Afficher tout Comme tu le dis un peu brutalement, il faut vraiment voir cette expérience comme ... beh une expérience. C'est difficile d'imaginer maintenant la ville de demain, et je ne pense pas qu'un unique plant qui en remplace 150 soit LA solution, mais c'en est peut être une, quoi.

Ne vous disputez pas, y'aura des tomates pour tout le monde, que le championnat commence! ^^

a écrit : Je me demande bien lequel de vous deux est le plus méprisant dans ses assertions, mais je ne jetterais certainement pas la première tomate. Ca c'est bien une réponse pas méprisante ;)

a écrit : C'est dommage que Disney n'a pas fait appel à ton expertise au lieu de perdre du temps avec des expériences inutiles puisque tu sais déjà à l'avance ce qui ca marcher et ce qui ne va pas marcher sans même avoir besoin de faire des expériences et tu as de meilleures idées qu'eux sur la ville de demain. Sinon concernant le vol de tomates, c'est peut-être l'objectif que les gens se servent et donc ce n'est pas du vol. Tu n'as jamais vu des plantations en ville dont les fruits sont destinés aux passants et il y a même des panneaux marqués "servez vous" pour ceux qui hésiteraient ? Tiens, tiens... on dirait bien que tu ne connais pas tout et que tu ne peux pas tout imaginer, finalement ! Forcément : ce n'est pas en croyant tout savoir et en méprisant les expériences inovantes qu'on pourra découvrir de nouvelles possibilités. Afficher tout C'est dommage que tu l'ouvres pour dire des conneries (vu que tu veux que je sois méprisant).

Tes expériences comme tu les sors sont des échecs dans les zones non sensibilisées. Ce qui pose bien une question de civisme et donc de s'assurer que la population accepte ce fonctionnement. Sinon vu que tu t'y connais trop et que tu as fait le tour du monde, tu verras qu'en Afrique (par exemple) c'est parfois très compliquer de mettre en place ce mode de fonctionnement. Oui le monde ne s'arrête pas à la France :)

D'ailleurs, môssieur le petit génie des innovations, en ce moment dans les forêts avec un seul type de plant on se ronge les ongles car les essences sont trop fragiles et meurent rapidement.
Et des exemples de faillites car beaucoup trop reposait sur 1 plant ou quelques plants productifs, l'histoire en regorge.

D'ailleurs ça me fait marrer que tu me traites de méprisant. A aucun moment dans mes précédents posts je ne suis agressif envers toi. Par contre le fait que je te réponde que je ne suis pas d'accord avec toi en expliquant, alors la non c'est trop pour notre bon petit prince.

Aller je m'arrête la avec le troll.

a écrit : J'aimerais bien connaître l'espèce de cette Tomate. J'ai essayé de garder un plant d'une année sur l'autre sans succès.. D'après les infos que j"ai receuilli du Net en Espagnol, ce serait (vraisemblablement) un hybride des variétés Felicity et Tracie.

Les graines ont/auraient été apportées depuis Pékin, par Yong Huang, gérant des sciences agricoles du pavillon "The Land in EPCOT".

Sous le soleil de Floride, en serre, ce plant de tomate à une durée de vie de 15 à 18 mois. Néanmoins, sa production fruitière ne commence qu'au bout des 7 à 8 premiers mois après germination.
Dit d'une autre manière, ceci fait un rendement fruit/légume au M2, inférieur à 7 kilos.
C'est très médiocre comme résultat.
Ce type de plant de tomate planté en ville, serait bien loin de pouvoir nourrir sa population.
Tout au plus quelques salades de tomates (fades ?) pour les familles d'un immeuble, si d'aventure il poussait sur le toit-terrasse de l'édifice.

Les projets de culture de légumes frais indoor, au sein même des villes, ont des perspectives de rendement bien supérieurs.

a écrit : C'est dommage que tu l'ouvres pour dire des conneries (vu que tu veux que je sois méprisant).

Tes expériences comme tu les sors sont des échecs dans les zones non sensibilisées. Ce qui pose bien une question de civisme et donc de s'assurer que la population accepte ce fonctionnement. Sinon
vu que tu t'y connais trop et que tu as fait le tour du monde, tu verras qu'en Afrique (par exemple) c'est parfois très compliquer de mettre en place ce mode de fonctionnement. Oui le monde ne s'arrête pas à la France :)

D'ailleurs, môssieur le petit génie des innovations, en ce moment dans les forêts avec un seul type de plant on se ronge les ongles car les essences sont trop fragiles et meurent rapidement.
Et des exemples de faillites car beaucoup trop reposait sur 1 plant ou quelques plants productifs, l'histoire en regorge.

D'ailleurs ça me fait marrer que tu me traites de méprisant. A aucun moment dans mes précédents posts je ne suis agressif envers toi. Par contre le fait que je te réponde que je ne suis pas d'accord avec toi en expliquant, alors la non c'est trop pour notre bon petit prince.

Aller je m'arrête la avec le troll.
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Et comment on sait que c'est des échecs dans les zones non sensibilisées ? Et est ce que c'est un échec, cette expérimentation à Orlando ? On le sait en faisant des expériences. Peut-être que ça ne sera pas concluant. Mais si on avait dû croire à chaque fois celui qui pensait tout savoir et avait décrété que ça ne marcherait jamais et que les solutions existantes sont bien mieux, on s'éclairerait encore à la bougie. Je trouve ça très bien de faire des expériences et en plus dans un parc d'attraction qu'est ce qu'ils ont de mieux à faire si ce n'est essayer des solutions originales ?