A Eyam, on a confiné il y a 350 ans

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Fin août 1665, le village d'Eyam au centre de l'Angleterre se trouva touché par la peste provenant d'un lot de tissus contaminés de Londres. Le révérend du village convainquit les villageois de mettre Eyam en quarantaine et d'établir un cordon sanitaire autour du village, qui contint l'épidémie. Le village vécut alors de la charité des villages voisins qui déposaient des vivres à la limite du cordon sanitaire.

Eyam est devenu un modèle de comportement héroïque pour les Britanniques, bien que le caractère volontaire de la quarantaine, qui dura 14 mois soit incertain.
L'épidémie fit 257 victimes, dont le révérend Montpesson, celui même qui fut l'instigateur de la quarantaine du village.


Commentaires préférés (3)

a écrit : On dira ce qu'on veut sur l'Angleterre du XVII° siècle, mais y'a des trucs qu'elle faisait mieux que la Chine du XXI° siècle. C'est quand même plus facile de confiner un bourg de 700 habitants avant l'invention de la machine à vapeur qu'une métropole de 10 millions d'habitants après l'invention de l'avion à réaction.

Une épidémie de peste aujourd'hui ferait des ravages incalculables sur toute la planète car le temps d'incubation est suffisamment long pour être porteur contaminant avant d'avoir les symptômes (même problème avec le COVID), mais bon, on sait la soigner maintenant, la peste.

Une étude effectuée conjointement par des biologistes de l'Université d'Oslo et de Berne, tente à démontrer que les épidémies de peste ayant ravagé l'Europe entre le 14eme et 19eme siècle, sont à relier avec les moissons d'Asie.
Une modélisation de ces moissons anciennes, a été obtenue par dendrologie, sur des cyprès du Pakistan, permettant de montrer les conditions climatiques favorables à l'augmentation des populations de gerbilles d'Asie Centrale.
Ces gerbilles (sorte de rongeur à longue queue), -et plus particulièrement la grande gerbille d'Ouzbékistan- sont des "réservoirs" de la bactérie de la peste.
De douze à quinze ans après les conditions climatiques favorables aux gerbilles, la peste arrivait en Europe, via La route de la soie et/ou les ports de la Méditerranée Orientale.
Cette corrélation "gerbille mousson Route de la soie" ne donne pas une explication totale des vagues de pandémie de peste ayant décimé l'Europe, vu que l'émergence de certains épisodes, ne sont temporellement pas reliés à ces conditions climatiques.
Il est suggéré que d'autres "réservoirs" animaliers propre à la faune Européenne - voire même des "réservoirs" humains- pouvaient permettre de nouvelles vagues intermédiaires de contagion.

Ces dernières années, a également été supposée une corrélation entre l'expansion vers l'Ouest, des Yanmayas ( Peuple Yanma) et des épidémies de peste pneumonique ayant eues lieu en Europe.
Les recherches semblent ne pas pouvoir encore déterminer, si les déplacements des Yanmayas ont été vecteurs de ces épidémies de peste en Europe, si leurs déplacements correspondent à une fuite aux épidémies de peste, ou s'il existe une autre raison.
Une récente étude de sépultures trouvées dans le Sud de la Suède, laisse entendre que la peste était déjà présente en Europe, à l'arrivée des Yanmayas.
En tout cas, les Yanmayas ont joué un rôle capital sur les populations Européennes: ils ont très largement modifié le patrimoine génétique des populations autochtones, dont 100% de la modification du chromosome Y.


Tous les commentaires (37)

La population du village d'Eyam à cette époque est estimée entre 400 et 700 habitants.

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a écrit : La population du village d'Eyam à cette époque est estimée entre 400 et 700 habitants. 400 selon la police ? ^^

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a écrit : Je ne sais plus si c'est un oubli de ma part dans les liens de référence, mais je vous invite à voir la vidéo de Léo Grasset sur le sujet :
www.youtube.com/watch?v=VJNt1AQ8p2A
Je crois que la modération n'accepte pas les sources YouTube ça doit être pour ça.

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On dira ce qu'on veut sur l'Angleterre du XVII° siècle, mais y'a des trucs qu'elle faisait mieux que la Chine du XXI° siècle.

a écrit : On dira ce qu'on veut sur l'Angleterre du XVII° siècle, mais y'a des trucs qu'elle faisait mieux que la Chine du XXI° siècle. C'est quand même plus facile de confiner un bourg de 700 habitants avant l'invention de la machine à vapeur qu'une métropole de 10 millions d'habitants après l'invention de l'avion à réaction.

Une épidémie de peste aujourd'hui ferait des ravages incalculables sur toute la planète car le temps d'incubation est suffisamment long pour être porteur contaminant avant d'avoir les symptômes (même problème avec le COVID), mais bon, on sait la soigner maintenant, la peste.

Une étude effectuée conjointement par des biologistes de l'Université d'Oslo et de Berne, tente à démontrer que les épidémies de peste ayant ravagé l'Europe entre le 14eme et 19eme siècle, sont à relier avec les moissons d'Asie.
Une modélisation de ces moissons anciennes, a été obtenue par dendrologie, sur des cyprès du Pakistan, permettant de montrer les conditions climatiques favorables à l'augmentation des populations de gerbilles d'Asie Centrale.
Ces gerbilles (sorte de rongeur à longue queue), -et plus particulièrement la grande gerbille d'Ouzbékistan- sont des "réservoirs" de la bactérie de la peste.
De douze à quinze ans après les conditions climatiques favorables aux gerbilles, la peste arrivait en Europe, via La route de la soie et/ou les ports de la Méditerranée Orientale.
Cette corrélation "gerbille mousson Route de la soie" ne donne pas une explication totale des vagues de pandémie de peste ayant décimé l'Europe, vu que l'émergence de certains épisodes, ne sont temporellement pas reliés à ces conditions climatiques.
Il est suggéré que d'autres "réservoirs" animaliers propre à la faune Européenne - voire même des "réservoirs" humains- pouvaient permettre de nouvelles vagues intermédiaires de contagion.

Ces dernières années, a également été supposée une corrélation entre l'expansion vers l'Ouest, des Yanmayas ( Peuple Yanma) et des épidémies de peste pneumonique ayant eues lieu en Europe.
Les recherches semblent ne pas pouvoir encore déterminer, si les déplacements des Yanmayas ont été vecteurs de ces épidémies de peste en Europe, si leurs déplacements correspondent à une fuite aux épidémies de peste, ou s'il existe une autre raison.
Une récente étude de sépultures trouvées dans le Sud de la Suède, laisse entendre que la peste était déjà présente en Europe, à l'arrivée des Yanmayas.
En tout cas, les Yanmayas ont joué un rôle capital sur les populations Européennes: ils ont très largement modifié le patrimoine génétique des populations autochtones, dont 100% de la modification du chromosome Y.

a écrit : Une étude effectuée conjointement par des biologistes de l'Université d'Oslo et de Berne, tente à démontrer que les épidémies de peste ayant ravagé l'Europe entre le 14eme et 19eme siècle, sont à relier avec les moissons d'Asie.
Une modélisation de ces moissons anciennes, a été obtenue par
dendrologie, sur des cyprès du Pakistan, permettant de montrer les conditions climatiques favorables à l'augmentation des populations de gerbilles d'Asie Centrale.
Ces gerbilles (sorte de rongeur à longue queue), -et plus particulièrement la grande gerbille d'Ouzbékistan- sont des "réservoirs" de la bactérie de la peste.
De douze à quinze ans après les conditions climatiques favorables aux gerbilles, la peste arrivait en Europe, via La route de la soie et/ou les ports de la Méditerranée Orientale.
Cette corrélation "gerbille mousson Route de la soie" ne donne pas une explication totale des vagues de pandémie de peste ayant décimé l'Europe, vu que l'émergence de certains épisodes, ne sont temporellement pas reliés à ces conditions climatiques.
Il est suggéré que d'autres "réservoirs" animaliers propre à la faune Européenne - voire même des "réservoirs" humains- pouvaient permettre de nouvelles vagues intermédiaires de contagion.

Ces dernières années, a également été supposée une corrélation entre l'expansion vers l'Ouest, des Yanmayas ( Peuple Yanma) et des épidémies de peste pneumonique ayant eues lieu en Europe.
Les recherches semblent ne pas pouvoir encore déterminer, si les déplacements des Yanmayas ont été vecteurs de ces épidémies de peste en Europe, si leurs déplacements correspondent à une fuite aux épidémies de peste, ou s'il existe une autre raison.
Une récente étude de sépultures trouvées dans le Sud de la Suède, laisse entendre que la peste était déjà présente en Europe, à l'arrivée des Yanmayas.
En tout cas, les Yanmayas ont joué un rôle capital sur les populations Européennes: ils ont très largement modifié le patrimoine génétique des populations autochtones, dont 100% de la modification du chromosome Y.
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Super intéressant. J'ai vu une vidéo de Raoult/IHU Marseille dans laquelle il explique que probablement le vecteur le plus important de la peste chez l Humain aura été le poux. Ce qui explique que malgré la prolifération des rats dans nos villes il n'y a pas trop de problèmes.

a écrit : Super intéressant. J'ai vu une vidéo de Raoult/IHU Marseille dans laquelle il explique que probablement le vecteur le plus important de la peste chez l Humain aura été le poux. Ce qui explique que malgré la prolifération des rats dans nos villes il n'y a pas trop de problèmes. Après tout c'est possible, les poux, les puces, les parasites de l'humain quoi!

Les morpions et les tiques aussi, les moustiques peut être? En tout cas, les poux, on a beau leur expliquer les gestes-barrière, ils n'en font qu'à notre tête. Quand on sera tous morts, ils n'auront plus rien à bouffer. Bien fait pour eux! ^^

En tout cas, super commentaire, Epoxy, l'histoire de l'homme c'est aussi l'histoire des pandémies qui ont forgé l'humanité telle qu'on la connait.

J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi souvent les épidémies viennent d'Asie, c'est pas logique! Nous aussi en Europe on bouffait ce qu'on trouvait... et on le fait encore, dans une moindre mesure, perso quand je touche un animal sauvage, je me lave les mains après, je sais pas vraiment pourquoi, mais c'est automatique.


-Hé, j'ai choppé un hérisson, on le mange avec les haricots? (c'est des véritables sacs à puces, ces trucs...)

a écrit : Super intéressant. J'ai vu une vidéo de Raoult/IHU Marseille dans laquelle il explique que probablement le vecteur le plus important de la peste chez l Humain aura été le poux. Ce qui explique que malgré la prolifération des rats dans nos villes il n'y a pas trop de problèmes. Que les poux ( poux de corps) soient un vecteur de la peste, tel comme le professeur Raoult de Marseille l'avance, est aussi une hypothèse qui fut proposée, il y a plusieurs décennies, par le Professeur Marcel Baltazard, de l'Institut Pasteur. Ces poux sont ils les responsables des épidémies préhistoriques de peste pulmonaire ? Je ne sais pas.
Toujours est-il qu'il côtoie l'homme depuis des dizaines de millénaires, s'ayant adapté à vivre dans nos vêtements.

Cependant, pour ce qui est des épidémies de peste bubonique de l'Europe du 14 ème et suivants, il ne semble pas que le poux soit l'unique vecteur, même si une simulation mathématique effectuée en 2017-18, par des biologistes de l'Université d'Oslo et de Ferrara ( Italie), laisse entendre que c'est celle qui "colle" le mieux aux modélisations dans l'espace géographique et le temps, selon les données d'archives de plusieurs villes d'Europe. L'on pourrait même parler d'un binôme : puce(s) et poux, comme vecteurs.

Il faut également prendre en compte, un autre fait d'importance: les rats. Le rat noir et le rat gris, absents d'Europe dans la préhistoire et l'Antiquité.
Le rat noir, originaire d'Asie tropicale, est arrivé au Proche Orient durant l'époque Romaine, puis a atteint l'Europe au 8eme siècle. Le rat noir est un animal qui vit bien plus proche de l'humain, que son cousin le rat gris ( ou surmulot), plus indépendant.
Ce dernier, arrive en Europe au milieu du 16eme siècle, pour s'installer massivement au 18eme.
Or, le rat gris est moins sujet à porter le bacille de la peste bubonique, que le rat noir. Ce fait peut-il expliquer la fin des épidémies de peste en Europe ? Je l'ignore. Néanmoins, ce fait avait été constaté dans le sud de la France: là où le surmulot était prédominant, l'incidence de la peste était moindre.

Un autre fait: les chroniques Européennes ne signalent pas de mortalité massive de rats avant ou pendant les épisodes de pandémie. Oui. Oui mais... Le rat noir, à l'opposé de son cousin le surmulot, se cache pour mourir.... Ce n'est donc pas l'absence de cadavres de rats à la vue, qui permettrait de dire que le rat noir n'en était pas le vecteur, au travers de ses puces.
De plus, durant la troisième Pandémie de Peste, ayant surtout frappé l'Asie du Sud-Est et l'Inde, au 19eme et 20eme siècle, Alexandre Yersin et son collègue Japonais kitasato Shibesaburo, signalent la présence de nombreux rats morts à Hong Kong, alors qu'ils cherchent à isoler ( avec succès) le bacille de la peste.

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a écrit : Après tout c'est possible, les poux, les puces, les parasites de l'humain quoi!

Les morpions et les tiques aussi, les moustiques peut être? En tout cas, les poux, on a beau leur expliquer les gestes-barrière, ils n'en font qu'à notre tête. Quand on sera tous morts, ils n'auront pl
us rien à bouffer. Bien fait pour eux! ^^

En tout cas, super commentaire, Epoxy, l'histoire de l'homme c'est aussi l'histoire des pandémies qui ont forgé l'humanité telle qu'on la connait.

J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi souvent les épidémies viennent d'Asie, c'est pas logique! Nous aussi en Europe on bouffait ce qu'on trouvait... et on le fait encore, dans une moindre mesure, perso quand je touche un animal sauvage, je me lave les mains après, je sais pas vraiment pourquoi, mais c'est automatique.


-Hé, j'ai choppé un hérisson, on le mange avec les haricots? (c'est des véritables sacs à puces, ces trucs...)
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Salut !!!!

Les Zhérissons sont des animaux protégés.
Mais bon, si tu veux lui ôter ses puces, voici la procédure, expliquée dans le livre "Folcoche" de l'auteur Hervé Bazin.
Mettre l'animal dans un seau puis y verser de l'éther. Couvrir, puis relâcher l'animal dans la nature.

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Folcoche n'est-elle pas la "mère indigne" dans "Vipère au poing" d'Hervé Bazin ?

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a écrit : Que les poux ( poux de corps) soient un vecteur de la peste, tel comme le professeur Raoult de Marseille l'avance, est aussi une hypothèse qui fut proposée, il y a plusieurs décennies, par le Professeur Marcel Baltazard, de l'Institut Pasteur. Ces poux sont ils les responsables des épidémies préhistoriques de peste pulmonaire ? Je ne sais pas.
Toujours est-il qu'il côtoie l'homme depuis des dizaines de millénaires, s'ayant adapté à vivre dans nos vêtements.

Cependant, pour ce qui est des épidémies de peste bubonique de l'Europe du 14 ème et suivants, il ne semble pas que le poux soit l'unique vecteur, même si une simulation mathématique effectuée en 2017-18, par des biologistes de l'Université d'Oslo et de Ferrara ( Italie), laisse entendre que c'est celle qui "colle" le mieux aux modélisations dans l'espace géographique et le temps, selon les données d'archives de plusieurs villes d'Europe. L'on pourrait même parler d'un binôme : puce(s) et poux, comme vecteurs.

Il faut également prendre en compte, un autre fait d'importance: les rats. Le rat noir et le rat gris, absents d'Europe dans la préhistoire et l'Antiquité.
Le rat noir, originaire d'Asie tropicale, est arrivé au Proche Orient durant l'époque Romaine, puis a atteint l'Europe au 8eme siècle. Le rat noir est un animal qui vit bien plus proche de l'humain, que son cousin le rat gris ( ou surmulot), plus indépendant.
Ce dernier, arrive en Europe au milieu du 16eme siècle, pour s'installer massivement au 18eme.
Or, le rat gris est moins sujet à porter le bacille de la peste bubonique, que le rat noir. Ce fait peut-il expliquer la fin des épidémies de peste en Europe ? Je l'ignore. Néanmoins, ce fait avait été constaté dans le sud de la France: là où le surmulot était prédominant, l'incidence de la peste était moindre.

Un autre fait: les chroniques Européennes ne signalent pas de mortalité massive de rats avant ou pendant les épisodes de pandémie. Oui. Oui mais... Le rat noir, à l'opposé de son cousin le surmulot, se cache pour mourir.... Ce n'est donc pas l'absence de cadavres de rats à la vue, qui permettrait de dire que le rat noir n'en était pas le vecteur, au travers de ses puces.
De plus, durant la troisième Pandémie de Peste, ayant surtout frappé l'Asie du Sud-Est et l'Inde, au 19eme et 20eme siècle, Alexandre Yersin et son collègue Japonais kitasato Shibesaburo, signalent la présence de nombreux rats morts à Hong Kong, alors qu'ils cherchent à isoler ( avec succès) le bacille de la peste.
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Oui tu as tout à fait raison, la puce du rat gris est bien moins contaminante que la puce du rat noir, et on pense que c'est une des raisons du tassement des épidémies

a écrit : C'est quand même plus facile de confiner un bourg de 700 habitants avant l'invention de la machine à vapeur qu'une métropole de 10 millions d'habitants après l'invention de l'avion à réaction.

Une épidémie de peste aujourd'hui ferait des ravages incalculables sur toute la
planète car le temps d'incubation est suffisamment long pour être porteur contaminant avant d'avoir les symptômes (même problème avec le COVID), mais bon, on sait la soigner maintenant, la peste. Afficher tout
Je ne suis pas sûr que ca ferait tant de ravages, car il y a deux types de peste.
1) La peste bubonique, forme d'incubation lente en effet, mais peu contagieuse d'homme à homme : on la prévient assez bien en évitant le contact avec le vecteur (la puce du rat, information qui leur manquait à l'époque...)
2) La peste pulmonaire, moins fréquente, extrêmement contagieuse mais en revanche pas bien longtemps car elle est mortelle en 24/48heures
Et puis comme tu l'as dit on a les antibiotiques aujourd'hui.

Il y a encore des foyers de peste aujourd'hui, et ca n'a pas créé de pandémie (plusieurs foyers graves à Madagascar notamment)

a écrit : Une étude effectuée conjointement par des biologistes de l'Université d'Oslo et de Berne, tente à démontrer que les épidémies de peste ayant ravagé l'Europe entre le 14eme et 19eme siècle, sont à relier avec les moissons d'Asie.
Une modélisation de ces moissons anciennes, a été obtenue par
dendrologie, sur des cyprès du Pakistan, permettant de montrer les conditions climatiques favorables à l'augmentation des populations de gerbilles d'Asie Centrale.
Ces gerbilles (sorte de rongeur à longue queue), -et plus particulièrement la grande gerbille d'Ouzbékistan- sont des "réservoirs" de la bactérie de la peste.
De douze à quinze ans après les conditions climatiques favorables aux gerbilles, la peste arrivait en Europe, via La route de la soie et/ou les ports de la Méditerranée Orientale.
Cette corrélation "gerbille mousson Route de la soie" ne donne pas une explication totale des vagues de pandémie de peste ayant décimé l'Europe, vu que l'émergence de certains épisodes, ne sont temporellement pas reliés à ces conditions climatiques.
Il est suggéré que d'autres "réservoirs" animaliers propre à la faune Européenne - voire même des "réservoirs" humains- pouvaient permettre de nouvelles vagues intermédiaires de contagion.

Ces dernières années, a également été supposée une corrélation entre l'expansion vers l'Ouest, des Yanmayas ( Peuple Yanma) et des épidémies de peste pneumonique ayant eues lieu en Europe.
Les recherches semblent ne pas pouvoir encore déterminer, si les déplacements des Yanmayas ont été vecteurs de ces épidémies de peste en Europe, si leurs déplacements correspondent à une fuite aux épidémies de peste, ou s'il existe une autre raison.
Une récente étude de sépultures trouvées dans le Sud de la Suède, laisse entendre que la peste était déjà présente en Europe, à l'arrivée des Yanmayas.
En tout cas, les Yanmayas ont joué un rôle capital sur les populations Européennes: ils ont très largement modifié le patrimoine génétique des populations autochtones, dont 100% de la modification du chromosome Y.
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"tend à démontrer", du verbe "tendre" ;-)

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a écrit : Je ne sais plus si c'est un oubli de ma part dans les liens de référence, mais je vous invite à voir la vidéo de Léo Grasset sur le sujet :
www.youtube.com/watch?v=VJNt1AQ8p2A
Tout ça pour être top com... Le beurre, l’argent du beurre et l’culs d’la crémière...
Blague à part JMCMB. Merci! ;)

a écrit : Folcoche n'est-elle pas la "mère indigne" dans "Vipère au poing" d'Hervé Bazin ? Nous avons eu les même profs....
C'est exact !


NB: par fainéantise, je ne suis pas allé rechercher le titre sur le Net. Un trou de mémoire...
L'âge sans doute.

Merci.

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a écrit : Salut !!!!

Les Zhérissons sont des animaux protégés.
Mais bon, si tu veux lui ôter ses puces, voici la procédure, expliquée dans le livre "Folcoche" de l'auteur Hervé Bazin.
Mettre l'animal dans un seau puis y verser de l'éther. Couvrir, puis relâcher l'animal dans la nature.
C'était une référence à "la petite histoire de France", j'vais pas bouffer du hérisson, c'est bien trop mignon comme bestiole! ^^

Mais c'est des vrais nids à puces!!! on en a trouvé un un jour, je crois qu'il est mort parce que mes parent l'ont aspergé de produit antipuces, mais qu'es ce qu'il était sympa ce hérisson

a écrit : Je ne suis pas sûr que ca ferait tant de ravages, car il y a deux types de peste.
1) La peste bubonique, forme d'incubation lente en effet, mais peu contagieuse d'homme à homme : on la prévient assez bien en évitant le contact avec le vecteur (la puce du rat, information qui leur manquait à l'époqu
e...)
2) La peste pulmonaire, moins fréquente, extrêmement contagieuse mais en revanche pas bien longtemps car elle est mortelle en 24/48heures
Et puis comme tu l'as dit on a les antibiotiques aujourd'hui.

Il y a encore des foyers de peste aujourd'hui, et ca n'a pas créé de pandémie (plusieurs foyers graves à Madagascar notamment)
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Tout a fait, j'ai bien précisé qu'on la connait,cette maladie, qui reste cependant très dangereuse, j'imaginais juste que si c'était la première fois qu'elle nous pétait à la gueule aujourd'hui, ca signerait la fin du monde moderne. Quand on voit les dégâts que la COVID a fait à l'économie mondiale avec seulement 1% de taux de mortalité, la peste et ses presque50% (sans antibio) ...

a écrit : Folcoche n'est-elle pas la "mère indigne" dans "Vipère au poing" d'Hervé Bazin ? Folle cochonne^^

Moi gamin, ma mère, je la surnommais "l'emmerdeuse", ils devaient en avoir gros, les gamins dans le bouquin...

Et l'auteur aussi