Bourvil et Fernandel se détestaient

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À cause d'une querelle d'égo, Fernandel et Bourvil se sont cordialement détestés sur le tournage de "La cuisine au beurre" en 1963. Pourtant, l'acteur marseillais était l'idole d'enfance du comédien normand dont le premier nom de scène fut Andrel en hommage à son mentor.


Commentaires préférés (3)

C'est souvent ce qui se passe, j'imagine, quand deux "monstres sacrés" sont sur un plateau. J'avais déjà lu que le tournage du "Corniaud" ne s'était pas trop bien passé non plus entre Bourvil et De Funes : le second reprochant au réalisateur une part trop belle premier. C'est pourquoi il y aurait eu un rajout au scénario de la scène où De Funes prend une douche au camping à côté d'un athlète.
En tous cas pour "la cuisine au beurre", les sources ne sont pas tendres avec Fernandel, et parle de lui comme "bouffi d'orgueil" ! La locution est forte :)

a écrit : C'est souvent ce qui se passe, j'imagine, quand deux "monstres sacrés" sont sur un plateau. J'avais déjà lu que le tournage du "Corniaud" ne s'était pas trop bien passé non plus entre Bourvil et De Funes : le second reprochant au réalisateur une part trop belle premier. C'est pourquoi il y aurait eu un rajout au scénario de la scène où De Funes prend une douche au camping à côté d'un athlète.
En tous cas pour "la cuisine au beurre", les sources ne sont pas tendres avec Fernandel, et parle de lui comme "bouffi d'orgueil" ! La locution est forte :)
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En fait Bourvil et de Funès avaient un respect mutuel qui ne s'est jamais démenti. Mais de Funès n'avait d'abord qu'un second rôle prévu au scénario et après son énorme succès du gendarme de st-Tropez, il a souhaité être en tête d'affiche à égalité avec Bourvil.

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a écrit : En fait Bourvil et de Funès avaient un respect mutuel qui ne s'est jamais démenti. Mais de Funès n'avait d'abord qu'un second rôle prévu au scénario et après son énorme succès du gendarme de st-Tropez, il a souhaité être en tête d'affiche à égalité avec Bourvil. De Funes aurait demandé à ce que Coluche soit lui même mis à égalité en tête d'affiche sur l'aile ou la cuisse. Malgré leurs frictions sur le tournage. Coluche était tout le temps en retard et De Funès était très ponctuel.

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Tous les commentaires (14)

C'est souvent ce qui se passe, j'imagine, quand deux "monstres sacrés" sont sur un plateau. J'avais déjà lu que le tournage du "Corniaud" ne s'était pas trop bien passé non plus entre Bourvil et De Funes : le second reprochant au réalisateur une part trop belle premier. C'est pourquoi il y aurait eu un rajout au scénario de la scène où De Funes prend une douche au camping à côté d'un athlète.
En tous cas pour "la cuisine au beurre", les sources ne sont pas tendres avec Fernandel, et parle de lui comme "bouffi d'orgueil" ! La locution est forte :)

a écrit : C'est souvent ce qui se passe, j'imagine, quand deux "monstres sacrés" sont sur un plateau. J'avais déjà lu que le tournage du "Corniaud" ne s'était pas trop bien passé non plus entre Bourvil et De Funes : le second reprochant au réalisateur une part trop belle premier. C'est pourquoi il y aurait eu un rajout au scénario de la scène où De Funes prend une douche au camping à côté d'un athlète.
En tous cas pour "la cuisine au beurre", les sources ne sont pas tendres avec Fernandel, et parle de lui comme "bouffi d'orgueil" ! La locution est forte :)
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Le point commun entre ces deux anecdotes est Bourvil... XD

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a écrit : C'est souvent ce qui se passe, j'imagine, quand deux "monstres sacrés" sont sur un plateau. J'avais déjà lu que le tournage du "Corniaud" ne s'était pas trop bien passé non plus entre Bourvil et De Funes : le second reprochant au réalisateur une part trop belle premier. C'est pourquoi il y aurait eu un rajout au scénario de la scène où De Funes prend une douche au camping à côté d'un athlète.
En tous cas pour "la cuisine au beurre", les sources ne sont pas tendres avec Fernandel, et parle de lui comme "bouffi d'orgueil" ! La locution est forte :)
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En fait Bourvil et de Funès avaient un respect mutuel qui ne s'est jamais démenti. Mais de Funès n'avait d'abord qu'un second rôle prévu au scénario et après son énorme succès du gendarme de st-Tropez, il a souhaité être en tête d'affiche à égalité avec Bourvil.

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a écrit : En fait Bourvil et de Funès avaient un respect mutuel qui ne s'est jamais démenti. Mais de Funès n'avait d'abord qu'un second rôle prévu au scénario et après son énorme succès du gendarme de st-Tropez, il a souhaité être en tête d'affiche à égalité avec Bourvil. De Funes aurait demandé à ce que Coluche soit lui même mis à égalité en tête d'affiche sur l'aile ou la cuisse. Malgré leurs frictions sur le tournage. Coluche était tout le temps en retard et De Funès était très ponctuel.

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vu que je ne sais pas lequel est normand et lequel est marseillais .. je vais tenter de deviner la fin de l'anecdote...

a écrit : vu que je ne sais pas lequel est normand et lequel est marseillais .. je vais tenter de deviner la fin de l'anecdote... Facile !
Lequel des deux avait l'accent du sud dans cette scène ?
youtu.be/QZris9MIGBs

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a écrit : En fait Bourvil et de Funès avaient un respect mutuel qui ne s'est jamais démenti. Mais de Funès n'avait d'abord qu'un second rôle prévu au scénario et après son énorme succès du gendarme de st-Tropez, il a souhaité être en tête d'affiche à égalité avec Bourvil. Gabin méprisait assez Louis de funes. Il était glacial voir méchant avec lui. Et pourtant de funes était une bonne pâte

a écrit : Gabin méprisait assez Louis de funes. Il était glacial voir méchant avec lui. Et pourtant de funes était une bonne pâte On le disait aussi perfectioniste au point d'agacer tous les acteurs qui jouaient avec lui...

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a écrit : On le disait aussi perfectioniste au point d'agacer tous les acteurs qui jouaient avec lui... et oui qui se ressemble s'assemble. Fernandel était un très bon copain de gabin, au point qu'il a pleuré quand il l'a évoqué juste après sa mort. www.youtube.com/watch?v=f9ILrzrKEGs

a écrit : De Funes aurait demandé à ce que Coluche soit lui même mis à égalité en tête d'affiche sur l'aile ou la cuisse. Malgré leurs frictions sur le tournage. Coluche était tout le temps en retard et De Funès était très ponctuel. De même pour Galabru dans Les Gendarmes de St-Tropez

Source : interview de ce comédien sur le plateau de C à Vous quelques temps avant son décès

Au final, je trouve que ce genre d'anecdotes renforcent les qualités d'acteurs des deux. Car s'ils ne s'apprécient pas, en tant que spectateur, ça ne me regarde pas vraiment, par contre, si je le ressens à l'écran alors c'est que leur travail (mais aussi celui du réalisateur) n'a pas été fait correctement.