En 1966, le dictateur roumain Nicolae Ceausescu décida brutalement de relever la natalité en interdisant l'avortement et la contraception. Cette mesure eut pour effet un bond spectaculaire des naissances, mais aussi des morts de femmes par avortement clandestin et des abandons d'enfants.
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Et ne pas avoir le droit de décider de ce qui te concerne et peut mettre ta vie en jeu ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Mais dans le sujet en cours ça s'appelle "être le père".
Certe c'est beaucoup plus facile quand tu es blanc car tu n'as pas le racisme au faciès ou sur le nom.
Ma grand-mère était aide-soignante. Ils ont fini à 7 dans un studio dans Paris (mais pas le beau Paris hein).
Et pourtant ma maman a fini comptable.
Je suis d'origine roumaine et j'avais 10 ans quand le régime de Ceausescu est tombé. Pendant le communisme, les femmes se faisaient avorter loin des hôpitaux dans des conditions difficilement imaginables, au risque de perdre leur vie. Les médecins ne pouvaient pas les aider, ils risquaient la prison. Les avortements commençaient à la maison et quand cela tournait mal les femmes se présentaient à l'hôpital. Elles ne parlaient jamais d'avortement mais de fausse couche. Souvent elles étaient interrogées par la Securitate (services secrets)...et oui, il fallait qu'elles avouent. Les agents de la Securitate n'étaient pas des tendres! Si elles avouaient, direction la prison. Combien de décès à cause des avortements ratés? Combien d'enfants abandonnés? Ceux qui n'ont pas vécu dans un régime totalitaire se permettent de lancer des débats. La liberté d'expression est effectivement un droit démocratique, mais les thèses défendues par certains dans cette discussion ne seraient-elles pas liberticides? Priver une nation de moyens de contraception et interdire l'avortement n'a créé qu' un stress continu pour les femmes et leurs familles, des abandons d'enfants, de la souffrance.
tous en fait. Tout le monde doit être au courant et informé de la contraception. Surtout que là tu parle du préservatif masculin je suppose.
Chaque jeune personne doit être accompagné dans l’apprentissage de son corps, du corps de l’autre et de la contraception. La pilule n’est pas qu’une histoire de « filles », loin de là.
Pas de vagin, pas d'avis.