Aux États-Unis, une entreprise agricole connue pour développer des variétés originales a récemment mis au point après 12 ans de recherche un raisin au goût de barbe à papa, par hybridation. Ce raisin ne contient que 12% de sucre en plus qu'un autre.
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Aux États-Unis, une entreprise agricole connue pour développer des variétés originales a récemment mis au point après 12 ans de recherche un raisin au goût de barbe à papa, par hybridation. Ce raisin ne contient que 12% de sucre en plus qu'un autre.
Tous les commentaires (56)
Effectivement, ca a pas grande utilité, mais pas plus que des pommes rouges où des tomates cerises.^^
Des hybrides, on en fait depuis que l'agriculture existe, et la plupart du temps sans le faire exprès, bon, si une boite décide de concevoir un hybride plus sucré, c'est son choix, et franchement je préfère ça a une boite qui fait de la génétique pour rendre une plante plus résistante au roundup, je préfère manger du sucre que du poison, quoi! ;)
Dans un commentaire plus haut, je lisais quelque chose comme "la majorité des projets finissent par servir un jour". Je crois que, en parlant des projets de recherche, c'est tout bonnement faux. Je dirais exactement l'inverse : la majorité de la recherche ne sert a rien.
Il faut cependant s'entendre sur ce que veut dire "servir". J'entends "être utilisé dans des projets qui ne sont plus de la recherche".
Il y a quinze ans, un type a fait une thèse pendant cinq ans qui n'a servi que pour qu'un deuxième type fasse une thèse qui n'a servi que pour qu'un troisième type (moi) fasse une thèse qui sert à rien. La premiere, selon moi, ne sert à rien non plus.
Et je suis convaincu que c'est ainsi pour l'enorme majorité des résultats. Je serais ravi d'avoir des chiffres.
Attention, je ne dis pas que ça n'en vaut pas la peine. Si on veut trouver des trucs cools, il faut chercher. Mais souvent ce qu'on trouve n'est pas suffisamment cool pour être "utilisé".
En même temps, difficile de savoir car c’est souvent des secrets industriels.
Original... Si ça plaît et que des gens aiment ça, franchement pourquoi pas !
À voir si ça a des applications pratiques ou si c'est juste du marketing.
Le fruit de l'arbousier, de région Méditerranéenne, est également connu pour pouvoir fermenter à maturité, par temps très chaud. Certains enfants et adolescents ont d'ailleurs connu leur première ivresse par ce biais. (Anecdote qui m'a été contée par une personne âgée originaire de la région de Jaén, Espagne).
Le fruit Marula, poussant au sud de l'Afrique est également connu pour pouvoir enivrer les animaux le consommant. ( Voir vidéo NatGeo sur Youtube)
Dans les pâturages traditionnels plantés de pommiers à cidre, les vaches et les chevaux peuvent également s'enivrer, si les fruits tombés au sol, commencent à fermenter.
Ca me fait penser à une autre anecdote, les papillons aussi sont de grands alcooliques, en Afrique, une espèce vient se la murger en sirotant le suc de figues tombées au sol qui ont fermentées et les babouins n'ont plus qu'à grignoter les papillons complètement ivres et incapables de s'envoler, ainsi, ils mangent et picolent en même temps, la nature est bien faite, non?
La fermentation alcoolique, on l'a pas inventée, on l'a trouvée par terre, quoi! ^^
Depuis que l'homme s'est lancé dans l'Agriculture, il n'a jamais cessé de sélectionner fruits, légumes et bétail, pour des raisons les plus diverses, goût de l'aliment inclu.
Un large éventail de fruits et de légumes qui sont aujourd'hui perçus comme ayant toujours existé dans les cuisines Occidentales, ne sont que des importations d'Asie et d'Amérique, qui à leur arrivée dans les vergers et potagers Européens, sont également passés pour des "innovations" parfois douteuses. La tomate, a eu une réputation d'être un aliment vénéneux à ses débuts. Aujourd'hui, elle est incontournable.
Plus proche de nous, il y a tout juste 50 ans, les pomelos, les avocats et les mangues débarquaient dans les étals des supermarchés, comme si de fruits venus d'une autre planète il s'agissait. Aujourd'hui, plus personne ne s'étonne et ils peuvent être considérés comme des succès commerciaux. Cependant, combien d'autres sont passés à la trappe entre-temps ?
Et pour revenir à la tomate. La Marmande eut son heure de gloire, mais aujourd'hui, cette tomate bien rouge et bien lisse, calibrée, est concurrencée par les charnues, les tigrées, les côtelées, vertes, jaunes, oranges, bleues, violettes ou noires, sous diverses formes. Il y a 40 ans, toutes ces nouvelles tomates n'auraient guère dépassé les murs de jardiniers désireux d'autres sensations gustatives.
La notion d'aliment d'un point de vue gastronomique, à toujours existé, et, espérons le, durera.
L'innovation alimentaire qui pourra passer pour "bizarre" ou "géniale" selon chacun, aujourd'hui, pourra très bien être un produit démocratisé dans 30 ans, ...ou n'avoir plus qu'une place dans les souvenirs de quelques-uns.
Cette même innovation est une plus- value gastronomique, mais également économique. J'en veux pour preuve des pomelos, avocats et mangues des années 70, qui provenaient tous d'Israël, et qui ont été une source de revenus importants à l'époque, car vendus au prix fort, avec une marge bénéficiaire confortable.
Il en est de même pour tout produit alimentaire nouveau, et le filon économique ne tarrira jamais de nous proposer des innovations jouant le quitte ou double, pour notre plaisir gustatif.
Pour y avoir goûter (on en trouve a l'épicerie en Amérique du Nord) si on ne te dit pas d'avance que c'est censé goûter la barbe à papa, tu ne devineras jamais, tu sens que c'est différent au goût mais le marketing fait 90% du travail. Qui plus est le prix de ce raisin est 3x plus élevé que le "normal".
Ce qui m'a plus surpris récemment c'est d'être retombé sur du raisin avec pépins, chose qu'ici je n'avais pas mangé depuis plus de 10 ans.
La je viens de planter une pastèque sans pépins... ^^
Les fruits "sans pépins", sont des variétés sélectionnées pour que la pulpe soit à une maturité précoce, alors que les graines ne seront toujours pas arrivées au stade de développement.
Je crois me souvenir que l'arrosage joue également sur ces maturités différentes.
Pour ceux qui ignorent ce qu'est un vin "vendange tardive", c'est un vin qui aura été élaboré à partir de raisin vendangé postérieurement à sa date prévisible de collecte. le raisin aura plus ou moins perdu son eau de végétation, pouvant même aller à ressembler à des "raisins secs" sur grappe. Le raisin pourra même être "pourri" ( pourriture noble appelée " botritis cirenea").
En France, les Sauternes sont des vins " vendange tardive", mais l'on peut aussi trouver certains vins d'Alsace employant la même méthode. Certains Riesling, par exemple.
Un autre "vendange tardive" est le Tocaji aszu, vin Hongrois à déguster une fois dans sa vie... Bien que son prix est assez élevé.
Tous ces vins sont des vins doux, plus ou moins sucrés et avec une note plus ou moins acide. Ils accompagnent les desserts. Certains ont des notes de fruits secs, telle la noisette.
Quant au vin de figues, je n'ai jamais goûté.
Je les ai cependant préparées en chutney ( de belles figues bien noires, d' un rouge intense à l'intérieur !) ceuillies quelques heures auparavant, quand elles se plient déjà au niveau de la queue. ( Signe d'une maturité optimale).
Le chutney ? Un régal pour accompagner une viande grillée ou rôtie. C'est trop fort pour accompagner du poisson a la plancha ( de la lotte rôtie, peut-être...) et quant aux légumes, des "doigts" d'aubergine frite, pourraient se marier avec lui.
Comme pour tout alcool, à consommer avec modération.
On devrait lui proposer une anecdote sur le vin, à Philippe....
Problème résolu ! :)
À choisir, le raisin reste plus sain ;)
Et connaissiez-vous le raisin Noah que cultivaient encore nos grands parents ?
Il a un goût très prononcé de fraise. Franchement à découvrir