Réchauffement climatique et alimentation : le transport n'est pas le plus polluant

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Le transport, l’emballage et la vente finale ne représentent que 9% des émissions de gaz à effet de serre dues à l’alimentation. Ainsi, il est bien plus efficace pour diminuer son empreinte carbone de modifier son alimentation plutôt que de vérifier la provenance des aliments.

Une étude anglaise a comparé la consommation d'agneaux anglais et néo-zélandais. Malgré le trajet effectué depuis la Nouvelle-Zélande en bateau, l’agneau anglais a un impact climatique plus important.


Commentaires préférés (3)

Ou il est encore plus efficace de modifier son alimentation ET de regarder la provenance ;)

Il est certain que faire les deux est judicieux, d'autant plus que, sans être chauvin, cela permet de faire travailler les locaux!

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L'argument "Le bœuf rejette trop de méthane" n'est valable que pour l'élevage intensif. Sinon il est entièrement compensé par les prairies verdoyantes où ils paissent et est très bon pour la biodiversité (et oui son caca, corps est une source de nourriture importante et son impacte sur le paysage très important).

De plus, dans la majorité des cas l'alimentation des bœufs en élevage industriel vient des restes de cultures pour l'alimentation...humaine, comme avec le soja.

Ensuite, je trouve l'anecdote rate le message principal. Changer son alimentation c'est bien et efficace, mais ce que les sources indiquent (plus ou moins mal d'ailleurs) c'est qu'acheter des aliments locaux mais produit de manière intensive est plus "mal" pour l'environnement qu'acheter une production respectueuse de l'environnement et ayant pris le bateau pour venir jusque chez vous.

Et c'est ça le message le plus important. Pour bien faire, il faut manger : de saison, sans abuser de la viande (surtout du bœuf), local et ne provenant pas de culture/élevage intensif, sinon autant acheter du saison mais venant d'ailleurs.
Car l'exemple de l'anecdote est basé sur un élevage intensif au R.U, où l'agneau a connu un beau revêtement de béton et une alimentation approuvé Monsanto. La où l'agneau de Nouvelle-Zélande a gambadé dans l'herbe et vu le soleil.

Ensuite un élément qui est très peu abordé par nos amis journalistes : l'eau. Certaines cultures très gourmandes en eau sont sur-sollicitées, comme le soja, l'amande et l'avocat dans des régions du monde où traditionnellement on en mangeait pas autant.
On en arrive à des aberrations comme avec l'amande en Californie et la demande d'avocat en Europe, où à titre d'exemple on consomme à Paris 3.5 kg par an et par Parisien (ce qui représente + de 12 avocats de 300 grammes par Parisien).
Ces cultures ont un impact extrêmement négatif pour l’environnement, pour les ressources en eau et sur la biodiversité.

Ainsi Hervé le vegan peut avoir un bilan bien pire qu'Hubert le Carnivore.
Donc ça n'implique pas que de diminuer sa consommation de viande, mais aussi son alimentation de manière générale. Les amandes peu chère mais venant de Californie sont bien pires que les amandes de France où d'Espagne, mais cela nécessite de moins en manger à cause d'une production moindre dans ces pays, car oui de base ce n'est pas un aliment à mettre dans tous vos desserts.
Idem pour l'avocat qui n'a pas vocation à être présent de manière hebdomadaire dans vos assiettes.


Tous les commentaires (76)

Ou il est encore plus efficace de modifier son alimentation ET de regarder la provenance ;)

Il est certain que faire les deux est judicieux, d'autant plus que, sans être chauvin, cela permet de faire travailler les locaux!

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La consommation de viande est quant à elle responsable d'une très grande partie des gaz à effet de serre et dans la culture occidentale on en mange beaucoup trop. Je ne suis pas en train de dire qu'il faut tous devenir végétarien mais réduire drastiquement votre consommation de viande est bon pour la planète, votre santé et votre portefeuilles....

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android

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a écrit : Il est certain que faire les deux est judicieux, d'autant plus que, sans être chauvin, cela permet de faire travailler les locaux! Ben non justement on te dit que le transport N'EST PAS le plus polluant...

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a écrit : Ben non justement on te dit que le transport N'EST PAS le plus polluant... J'ai pas dis que le transport était polluant, j'imaginais juste un monde où les gens intelligents faisait travailler l'économie locale dans la joie et sans agressivité !!!
C'était peut-être pas le sujet, mais bon...

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La source en Français est très intéressante (j'ai pas lu celles en anglais ^^ )
On apprend que 26% de nos émissions de gaz à effet de serre proviennent de notre alimentation
La majorité provient de la viande (bœuf en tête dû au méthane)
Je cite deux phrases des sources pour ceux qui auraient la flemme de tout lire:

"Pour bien se rendre compte, voici un chiffre parlant: une étude de 2008 avait calculé que pour un Américain moyen, “remplacer moins d’un jour par semaine les calories issues de viande rouge ou de produits laitiers par du poulet, du poisson, des oeufs ou une diète végétale réduit plus les émissions de gaz à effet de serre que d’acheter toute sa nourriture localement”.

Sur l’empreinte carbone, le boeuf a tout l’air de l’ennemi numéro 1. Mais attention à l’arbre qui cache la forêt. “Sur les émissions de gaz à effet de serre, le porc et la volaille font mieux, mais sur l’autre grand problème environnemental, la biodiversité, les herbivores paissent dans des prairies, ce qui est mieux que les grandes cultures qui alimentent les granivores [cochon, volaille, ndlr], rappelle Hayo van der Werf. “Le problème, c’est qu’actuellement, dans le monde, il y a beaucoup de terres utilisées pour l’agriculture. Et ce besoin s’accroît avec la hausse de la population. C’est une pression sur les écosystèmes naturels. Il faut donc trouver des moyens de s’alimenter moins demandeurs en surfaces agricoles. Si on mange moins de produits animaux qui sont, par kilos, très consommateurs en surface, et plus de produits végétaux, on va dans le bon sens.”

Il y a également un tableau ou l'on peut comparer la consommation moyenne d'un français (homme ou femme, en quantité par catégorie) avec les quantités souhaitable d'un point de vue nutritionnel et pour réduire son empreinte carbone de 30 ou 60%
Vraiment intéressant!

L'argument "Le bœuf rejette trop de méthane" n'est valable que pour l'élevage intensif. Sinon il est entièrement compensé par les prairies verdoyantes où ils paissent et est très bon pour la biodiversité (et oui son caca, corps est une source de nourriture importante et son impacte sur le paysage très important).

De plus, dans la majorité des cas l'alimentation des bœufs en élevage industriel vient des restes de cultures pour l'alimentation...humaine, comme avec le soja.

Ensuite, je trouve l'anecdote rate le message principal. Changer son alimentation c'est bien et efficace, mais ce que les sources indiquent (plus ou moins mal d'ailleurs) c'est qu'acheter des aliments locaux mais produit de manière intensive est plus "mal" pour l'environnement qu'acheter une production respectueuse de l'environnement et ayant pris le bateau pour venir jusque chez vous.

Et c'est ça le message le plus important. Pour bien faire, il faut manger : de saison, sans abuser de la viande (surtout du bœuf), local et ne provenant pas de culture/élevage intensif, sinon autant acheter du saison mais venant d'ailleurs.
Car l'exemple de l'anecdote est basé sur un élevage intensif au R.U, où l'agneau a connu un beau revêtement de béton et une alimentation approuvé Monsanto. La où l'agneau de Nouvelle-Zélande a gambadé dans l'herbe et vu le soleil.

Ensuite un élément qui est très peu abordé par nos amis journalistes : l'eau. Certaines cultures très gourmandes en eau sont sur-sollicitées, comme le soja, l'amande et l'avocat dans des régions du monde où traditionnellement on en mangeait pas autant.
On en arrive à des aberrations comme avec l'amande en Californie et la demande d'avocat en Europe, où à titre d'exemple on consomme à Paris 3.5 kg par an et par Parisien (ce qui représente + de 12 avocats de 300 grammes par Parisien).
Ces cultures ont un impact extrêmement négatif pour l’environnement, pour les ressources en eau et sur la biodiversité.

Ainsi Hervé le vegan peut avoir un bilan bien pire qu'Hubert le Carnivore.
Donc ça n'implique pas que de diminuer sa consommation de viande, mais aussi son alimentation de manière générale. Les amandes peu chère mais venant de Californie sont bien pires que les amandes de France où d'Espagne, mais cela nécessite de moins en manger à cause d'une production moindre dans ces pays, car oui de base ce n'est pas un aliment à mettre dans tous vos desserts.
Idem pour l'avocat qui n'a pas vocation à être présent de manière hebdomadaire dans vos assiettes.

Même remarque pour les fruits et légumes : faire provenir des fruits et légumes des régions tropicales (où ils poussent sans autre énergie que le soleil) est nettement moins polluant que faire pousser localement des légumes d’été dans des serres géantes chauffées et éclairées artificiellement en plein hiver.

Consommer local n’est donc pas toujours plus écologique. L’avantage est (comme d’hab) surtout économique, vu que ça fait travailler les locaux.

Le mieux reste de consommer des aliments de saison : comme ça ils seront produit à la fois localement et naturellement : les choux, pommes de terre, poireaux, par exemple, poussent sans problème l’hiver.

Une autre solution est de stocker la nourriture l’été pour une consommation l’hiver.
C’est relativement simple avec les conserves, mais aussi avec les pattes, le riz, les noix (sec) et certains fruits et légumes qui se conservent très bien dans une cave au climat régulé naturelement (pommes, poires, pommes de terre, raisins, potirons…).

a écrit : Il est certain que faire les deux est judicieux, d'autant plus que, sans être chauvin, cela permet de faire travailler les locaux! L'anecdote explique justement qu'un Anglais qui consommerait un agneau néo-zélandais aurait un impact énergétique et climatique moindre que s'il consommait un agneau anglais.

Il me semble que le même phénomène est vérifié lors de l'achat de fleurs : il est préférable (en termes de bilan carbone) d'acheter des roses kenyanes, en dépit du transport, que des roses venant des Pays-Bas. La différence provenant majoritairement du fait que les roses kenyanes poussent à l'air libre dans des conditions climatiques favorables, alors que celles des Pays-Bas sont cultivées en serres chauffées.

Reste tout de même la question des conditions de travail au Kenya vs aux Pays-Bas, mais on sort du cadre de l'anecdote.

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Idem pour la Tomate.. la française pollue 9x plus que celle provenant d’Espagne.. :/
La seul qui vaille le coup, celle de saison et de proximité!

a écrit : Idem pour la Tomate.. la française pollue 9x plus que celle provenant d’Espagne.. :/
La seul qui vaille le coup, celle de saison et de proximité!
La donnée que tu présentes ne veut rien dire à elle toute seule.

C'est une tomate française cultivée sous serre en hiver qui pollue 9x plus qu'une tomate espagnole qui a poussé au soleil.

Mais la tomate française qui pousse au soleil et vient de l'autre bout de la France pollue moins que celle qui provient d'Espagne.

a écrit : L'argument "Le bœuf rejette trop de méthane" n'est valable que pour l'élevage intensif. Sinon il est entièrement compensé par les prairies verdoyantes où ils paissent et est très bon pour la biodiversité (et oui son caca, corps est une source de nourriture importante et son impacte sur le paysage très important).

De plus, dans la majorité des cas l'alimentation des bœufs en élevage industriel vient des restes de cultures pour l'alimentation...humaine, comme avec le soja.

Ensuite, je trouve l'anecdote rate le message principal. Changer son alimentation c'est bien et efficace, mais ce que les sources indiquent (plus ou moins mal d'ailleurs) c'est qu'acheter des aliments locaux mais produit de manière intensive est plus "mal" pour l'environnement qu'acheter une production respectueuse de l'environnement et ayant pris le bateau pour venir jusque chez vous.

Et c'est ça le message le plus important. Pour bien faire, il faut manger : de saison, sans abuser de la viande (surtout du bœuf), local et ne provenant pas de culture/élevage intensif, sinon autant acheter du saison mais venant d'ailleurs.
Car l'exemple de l'anecdote est basé sur un élevage intensif au R.U, où l'agneau a connu un beau revêtement de béton et une alimentation approuvé Monsanto. La où l'agneau de Nouvelle-Zélande a gambadé dans l'herbe et vu le soleil.

Ensuite un élément qui est très peu abordé par nos amis journalistes : l'eau. Certaines cultures très gourmandes en eau sont sur-sollicitées, comme le soja, l'amande et l'avocat dans des régions du monde où traditionnellement on en mangeait pas autant.
On en arrive à des aberrations comme avec l'amande en Californie et la demande d'avocat en Europe, où à titre d'exemple on consomme à Paris 3.5 kg par an et par Parisien (ce qui représente + de 12 avocats de 300 grammes par Parisien).
Ces cultures ont un impact extrêmement négatif pour l’environnement, pour les ressources en eau et sur la biodiversité.

Ainsi Hervé le vegan peut avoir un bilan bien pire qu'Hubert le Carnivore.
Donc ça n'implique pas que de diminuer sa consommation de viande, mais aussi son alimentation de manière générale. Les amandes peu chère mais venant de Californie sont bien pires que les amandes de France où d'Espagne, mais cela nécessite de moins en manger à cause d'une production moindre dans ces pays, car oui de base ce n'est pas un aliment à mettre dans tous vos desserts.
Idem pour l'avocat qui n'a pas vocation à être présent de manière hebdomadaire dans vos assiettes.
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Je ne comprend pas pourquoi tu dis que le problème du bœuf qui rejette trop de méthane est seulement dû aux élevages intensifs?
Tu as des sources ? je demande ça sans agressivité mais parce ce que le sujet m'intéresse vraiment :)
Car les bœufs doivent rejeter la même quantité de méthane qu'ils soient en intensif ou pas ...
Je suis pas sur de te suivre ?
D'autant qu'ils leur faut également des céréales en plus des surfaces de prairies

Pour le reste je suis entièrement d'accord avec toi ;)

a écrit : La consommation de viande est quant à elle responsable d'une très grande partie des gaz à effet de serre et dans la culture occidentale on en mange beaucoup trop. Je ne suis pas en train de dire qu'il faut tous devenir végétarien mais réduire drastiquement votre consommation de viande est bon pour la planète, votre santé et votre portefeuilles.... Afficher tout C’est vrai et lorsqu’on dit ça, je sais même pas si on prend en compte la nourriture pour cette viande ;
- coût de l’eau et de transport pour le maïs par exemple.
- coût environnemental avec les pesticides etc.
- coût paysagemental (lol sans parler de fromage et oui j’invente un mot mais vous avez compris j’espère)

Sinon, c’est à rajouter dans cette addi(c)tion.

Personnellement je vomis les industriels qui n’ont d’intérêt que l’argent. Même si je suis un paradoxe sur pattes de temps en temps (Mc Do je n’y vais pas, mais le bon Kebab ou Burger occasionnel excusez-moi mais je le mange avant même d’avoir dit « bon appétit »).

Dans l’ensemble j’essaye de privilégier les locaux (pas forcément évident suivant les moyens, le lieu de vie etc....)

Mais oui les vegans ont raison de se goinfrer d’amandes hyper gourmandes en eau qui proviennent de Californie où on rase toute culture en modifiant les éco-systèmes du coin pour le nouvel or blanc! C’est tellement mieux que les vilains qui mangent de la viande, booouh les méchants agriculteurs qui se crèvent en élevant des boeufs pour nourrir la planète.
Avoir une alimentation intelligente et écologique c’est un tout, ça passe par le local ET par le respect des petits agriculteurs qui eux mêmes respectent leurs animaux. Comme déjà dit, les gaz à effet de serre des boeufs sont compensés par les prairies. Bref il serait temps de raisonner intelligemment, d’arrêter de dire n’importe quoi, et d’arrêter de confondre agriculteur passionné et industriel intensif qui ne pense qu’au profit.

a écrit : Même remarque pour les fruits et légumes : faire provenir des fruits et légumes des régions tropicales (où ils poussent sans autre énergie que le soleil) est nettement moins polluant que faire pousser localement des légumes d’été dans des serres géantes chauffées et éclairées artificiellement en plein hiver.

/> Consommer local n’est donc pas toujours plus écologique. L’avantage est (comme d’hab) surtout économique, vu que ça fait travailler les locaux.

Le mieux reste de consommer des aliments de saison : comme ça ils seront produit à la fois localement et naturellement : les choux, pommes de terre, poireaux, par exemple, poussent sans problème l’hiver.

Une autre solution est de stocker la nourriture l’été pour une consommation l’hiver.
C’est relativement simple avec les conserves, mais aussi avec les pattes, le riz, les noix (sec) et certains fruits et légumes qui se conservent très bien dans une cave au climat régulé naturelement (pommes, poires, pommes de terre, raisins, potirons…).
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Avant nos grands parents mangeaient des légumes et fruits de saison et locaux, donc non seulement ils ne les faisaient pas importer de l’autre bout de monde mais en +, ils ne les faisaient pas pousser en france sous des serres chauffées en hiver. Attention à ne pas tout confondre, c’est la mondialisation et la société de consommation qui nous a poussé vers ce systeme, pas une demande de la part des gens.
Bref, on devrait simplement faire comprendre aux gens que manger des tomates en hiver, d’où qu’elles proviennent ce n’est pas normal et oui ça pollue.

a écrit : Mais oui les vegans ont raison de se goinfrer d’amandes hyper gourmandes en eau qui proviennent de Californie où on rase toute culture en modifiant les éco-systèmes du coin pour le nouvel or blanc! C’est tellement mieux que les vilains qui mangent de la viande, booouh les méchants agriculteurs qui se crèvent en élevant des boeufs pour nourrir la planète.
Avoir une alimentation intelligente et écologique c’est un tout, ça passe par le local ET par le respect des petits agriculteurs qui eux mêmes respectent leurs animaux. Comme déjà dit, les gaz à effet de serre des boeufs sont compensés par les prairies. Bref il serait temps de raisonner intelligemment, d’arrêter de dire n’importe quoi, et d’arrêter de confondre agriculteur passionné et industriel intensif qui ne pense qu’au profit.
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Pourquoi ce ton provocateur ?

Grande nouvelle ;
Il ya des cons chez les vegans et il ya des cons chez les « traditionnels ». Mais seuls les premiers sont subversifs, cons comme pas cons, sûrement ce qui amène les seconds à entretenir l’amalgame qui les arrange bien comme quoi les bouffeurs de graines sont tous cons... (parler des amandes de je sais pas quoi, cest prendre une extrême pour appuyer vos propos cest pas le plus honnête; ma copine est vegan par exemple et de 1 elle m’embête pas quand je mange ce que je veux et de 2 si elle apprend ca elle n’achètera pas voilà).

En effet cest l’hypocrisie des industriels qui se « mettent au vert » qui est surtout à pointer du doigt

Mais sinon je vous rejoins sur le bobo parisien insupportable, seulement c’est dommage de dénigrer ainsi les autres vegans sans les connaître. Enfin c’est déjà vu et aigri cest bête et pas sympa quoi.

Deux choses me dérangent un peu avec cette anecdote, la première étant qu'elle pourrait déculpabiliser beaucoup de consommateurs qui achètent des aliments provenant de l'autre bout du monde, et la seconde étant que même dans le cas précis de l'agneau, c'est bien indirectement dû au transport, vu que le néo-zélandais n'est pas nourri au soja brésilien, contrairement à l'anglais.

On a déjà parlé de l'avocat, et il est tout à fait vrai que sa production est très mauvaise d'un point de vue environnemental, en tout cas au Mexique. En revanche, on en produit également en Espagne, en Sicile et même en Corse. Je suppose que c'est infiniment moins polluant, mais aussi beaucoup plus rare à trouver.

Il y a également le problème du quinoa bolivien, qui pose de gros problèmes écologiques depuis que l'augmentation importante de la demande, qui a boosté la production au détriment de l'élevage de lamas, dont le fumier sert à fertiliser ce même quinoa. Là aussi, on peut se rassurer en achetant du quinoa français, qui est produit notamment en Anjou, mais aussi dans le Poitou et même en Corrèze.

Et jusque-là, je ne parle que d'écologie, mais il faut aussi prendre en compte les conditions de production qui peuvent être désastreuses pour les agriculteurs.

Comme ça a déjà été dit pour l'élevage, c'est une question à laquelle on ne peut répondre de manière simpliste tant l'agronomie est complexe, et chaque coproduit d'un aliment peut servir à un autre.

Tout ça pour dire que c'est un tout, et qu'il faut consommer durable de manière générale, accepter de payer plus cher pour des aliments de meilleure qualité, quitte à en prendre moins souvent, se contenter des fruits et légumes de saison etc.

a écrit : Avant nos grands parents mangeaient des légumes et fruits de saison et locaux, donc non seulement ils ne les faisaient pas importer de l’autre bout de monde mais en +, ils ne les faisaient pas pousser en france sous des serres chauffées en hiver. Attention à ne pas tout confondre, c’est la mondialisation et la société de consommation qui nous a poussé vers ce systeme, pas une demande de la part des gens.
Bref, on devrait simplement faire comprendre aux gens que manger des tomates en hiver, d’où qu’elles proviennent ce n’est pas normal et oui ça pollue.
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Absolument d’accord, car c’est aussi témoin de la bêtise qu’on nous a vendu comme une arnaque, celle de vouloir tout à notre disposition comme si on était des « dieux » au-dessus de la nature.

Alors que tout s’est « orchestré » de manière formidable ;
les fruits et légumes d’hiver comblaient le manque de soleil et les fruits et légumes d’été sont gorgés d’eau etc.... en plus de tout l’aspect culturel (les pratiques et savoir-faire qui valent mieux que pousser un cadi) et presque spirituel (le lien à la nature qui t’apprend que si tu nourris le sol il te nourrira aussi) qui allaient avec.....

Personnellement quand je pense à ces choses-là, et que me sens si impuissant face aux méfaits du capitalisme, ca m’enrage (j’ai appris à marcher dans des racines paysannes).

a écrit : L'argument "Le bœuf rejette trop de méthane" n'est valable que pour l'élevage intensif. Sinon il est entièrement compensé par les prairies verdoyantes où ils paissent et est très bon pour la biodiversité (et oui son caca, corps est une source de nourriture importante et son impacte sur le paysage très important).

De plus, dans la majorité des cas l'alimentation des bœufs en élevage industriel vient des restes de cultures pour l'alimentation...humaine, comme avec le soja.

Ensuite, je trouve l'anecdote rate le message principal. Changer son alimentation c'est bien et efficace, mais ce que les sources indiquent (plus ou moins mal d'ailleurs) c'est qu'acheter des aliments locaux mais produit de manière intensive est plus "mal" pour l'environnement qu'acheter une production respectueuse de l'environnement et ayant pris le bateau pour venir jusque chez vous.

Et c'est ça le message le plus important. Pour bien faire, il faut manger : de saison, sans abuser de la viande (surtout du bœuf), local et ne provenant pas de culture/élevage intensif, sinon autant acheter du saison mais venant d'ailleurs.
Car l'exemple de l'anecdote est basé sur un élevage intensif au R.U, où l'agneau a connu un beau revêtement de béton et une alimentation approuvé Monsanto. La où l'agneau de Nouvelle-Zélande a gambadé dans l'herbe et vu le soleil.

Ensuite un élément qui est très peu abordé par nos amis journalistes : l'eau. Certaines cultures très gourmandes en eau sont sur-sollicitées, comme le soja, l'amande et l'avocat dans des régions du monde où traditionnellement on en mangeait pas autant.
On en arrive à des aberrations comme avec l'amande en Californie et la demande d'avocat en Europe, où à titre d'exemple on consomme à Paris 3.5 kg par an et par Parisien (ce qui représente + de 12 avocats de 300 grammes par Parisien).
Ces cultures ont un impact extrêmement négatif pour l’environnement, pour les ressources en eau et sur la biodiversité.

Ainsi Hervé le vegan peut avoir un bilan bien pire qu'Hubert le Carnivore.
Donc ça n'implique pas que de diminuer sa consommation de viande, mais aussi son alimentation de manière générale. Les amandes peu chère mais venant de Californie sont bien pires que les amandes de France où d'Espagne, mais cela nécessite de moins en manger à cause d'une production moindre dans ces pays, car oui de base ce n'est pas un aliment à mettre dans tous vos desserts.
Idem pour l'avocat qui n'a pas vocation à être présent de manière hebdomadaire dans vos assiettes.
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Je suis d'accord à part pour la distinction entre élevages intensif et extensif. Le second n'est pas forcément plus polluant que le premier, c'est même le contraire dans le cas des poules en batterie.

C'est évidemment critiquable sur tout le reste, mais les volailles polluent légèrement plus quand ils sont élevés en plein air, bien que je me refuse d'acheter autre chose que des œufs ou du poulet bios ou Label Rouge.

Pour ce qui est de l'élevage des ruminants, il est vrai qu'on parle bien trop peu des externalités positives des bovins et des ovins, qui entretiennent les prairies - de véritables puits de carbone, qui en captent davantage que les jeunes forêts - et les alpages, et que la plupart des terres utilisées pour l'élevage ne sont pas arables, ce qui veut dire qu'elles ne pourraient servir à l'agriculture, de toute façon.

a écrit : Idem pour la Tomate.. la française pollue 9x plus que celle provenant d’Espagne.. :/
La seul qui vaille le coup, celle de saison et de proximité!
Ma préférée, c'est celle du jardin de tonton Michel ! Autrement, j'en mange pas...

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