Thomas Cook organisa en 1841 à 33 ans son premier voyage de groupe en Angleterre. Il construisit son propre hôtel, créa en 1863 le premier package bateau - train - hôtel pour Paris, voyagea en Inde et Australie, créa les croisières sur le Nil et inventa le métier d'agent de voyage.
Commentaires préférés (3)
Et se cassa la gueule en 2019.
Il s'effondre, alors que son grand concurrent gagne de l'argent ; mais qu'il a su, lui, se moderniser, innover, proposer autre chose... Je pense qu'il ne faut pas trop s'inquiéter de cela ; des embauches se créeront dans d'autres domaines du tourisme, ceux qui marchent aujourd'hui, plus proches des préoccupations des gens qui attendent d'autres choses aujourd'hui. Les mentalités changent ; le tourisme aussi :)
La faillite de Thomas Cook qui pourtant était une entreprise faisant des bénéfices sera un cas d'école dans quelques années dans toutes les écoles de commerce.
Une mauvaise gestion de l'actionnariat, un enrichissement inapproprié des dirigeants, une dette colossale liée à un développement hasardeux et trop important et des achats peu judicieux comme Mytravel ont mis le groupe en difficulté. La mauvaise gestion de la concurrence tel que airbnb ou les sites internet de réservation ont aggravé la situation même si sur ce point, l'entreprise continuait de vendre et aurait pu ou du s'adapter aux nouvelles méthodes.
On saupoudre le tout d'une pincée de Brexit et de frilosité bancaire et on obtient la faillite d'une compagnie qui a pourtant tout pour fonctionner correctement.
Bien entendu, nos journalistes vont s'empresser d'accuser le Brexit et sa "première" victime alors qu'il ne s'agit que de la goutte d'eau.
Tous les commentaires (23)
Un cousin de James Cook peut être ?
Et se cassa la gueule en 2019.
En sachant que le premier voyage organisé était pour lutter contre les ravages de l alcoolisme.
Il fut aussi le premier à proposer le tour du monde en 220 jours.
Thomas cook offre même un voyage gratuit à pôle emploi pour 750 salariés !!! Trop fort Thomas cook !!!
Il s'effondre, alors que son grand concurrent gagne de l'argent ; mais qu'il a su, lui, se moderniser, innover, proposer autre chose... Je pense qu'il ne faut pas trop s'inquiéter de cela ; des embauches se créeront dans d'autres domaines du tourisme, ceux qui marchent aujourd'hui, plus proches des préoccupations des gens qui attendent d'autres choses aujourd'hui. Les mentalités changent ; le tourisme aussi :)
La faillite de Thomas Cook qui pourtant était une entreprise faisant des bénéfices sera un cas d'école dans quelques années dans toutes les écoles de commerce.
Une mauvaise gestion de l'actionnariat, un enrichissement inapproprié des dirigeants, une dette colossale liée à un développement hasardeux et trop important et des achats peu judicieux comme Mytravel ont mis le groupe en difficulté. La mauvaise gestion de la concurrence tel que airbnb ou les sites internet de réservation ont aggravé la situation même si sur ce point, l'entreprise continuait de vendre et aurait pu ou du s'adapter aux nouvelles méthodes.
On saupoudre le tout d'une pincée de Brexit et de frilosité bancaire et on obtient la faillite d'une compagnie qui a pourtant tout pour fonctionner correctement.
Bien entendu, nos journalistes vont s'empresser d'accuser le Brexit et sa "première" victime alors qu'il ne s'agit que de la goutte d'eau.
Merci pour tous les commentaires techniques ! Je les trouve plus éclairants et plus intéressants que Les discours un peu convenus des médias !
A se demander si Mr cook ne s' est pas inspiré du " Grand tour " que devaient faire les aristocrates anglais et européens pour parfaire leur connaissances,
N
J’ai lu, il n’y a pas longtemps, que l Angleterre organise le deuxième plus grand rapatriement de son histoire ( après celui de la ww2).
Tout les billets d’avion ayant été annulés.
Il faisait des voyages en bateaux, après ça, faut pas s'étonner que son entreprise ait coulé.
Sur la frilosité bancaire, je tiens à préciser que durant l'été 2019, un plan de restructuration de 900 millions de livres avait été signé par les banques, les créanciers et Fosun, conglomérat chinois et principal actionnaire de Thomas Cook. Pour la validation de ce plan, il fallait l'aval de 75 % des parties prenantes. Ce sont les créanciers et des détenteurs de contrat d'assurances (CDS = Contrat d'assurance qui couvre le risque de faillite) qui n'ont pas voulu remettre au pot. Ces derniers n'étant pas nécessairement des banques.
Le gouvernement britannique n'a d'ailleurs pas voulu aussi remettre (malgré le risque d'image) jugeant la situation compromise...
L'information, t'en fais ce que tu veux, ça a toujours été comme ça.