Le lézard à queue en fouet n'a pas besoin de mâles

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Le lézard à queue en fouet a la particularité de ne présenter que des individus femelles. Celles-ci se reproduisent par parthénogenèse, c'est-à-dire par division du gamète sans fécondation. Toutefois, une simulation de copulation entre deux individus est nécessaire pour déclencher l'ovulation.

Si la parthénogénèse se retrouve chez quelques autres vertébrés, notamment quelques requins et reptiles, il s'agit de la seule espèce pour laquelle c'est le seul mode de reproduction possible.


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a écrit : Une petite simulation entre deux femelles et "hop", c'est parti, elles se fécondent... Messieurs, si cela se généralise dans l'évolution, mesurons nos abbattis, nous n'en avons plus plus très longtemps à avoir une utilité ;)
La femme est bien l'avenir de "l'Homme".
Eh pas vraiment. En fait en faisant une simulation de copulation, les femelles provoquent chez celle qui est «montée» l'ovulation. Mais il n'y a strictement AUCUN transfert génétique de l'une à l'autre.

a écrit : Comme Disais Aragon ROI des cons Merci pour la rectification !

a écrit : Comme Disais Aragon ROI des cons Mea culpa. Je vois que je suis pas le seul sur ce site à aimer Benuro.

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a écrit : Pas possible. Marie avait deux chromosome X. D'après la détermination chromosomique du sexe chez les humains, par parthénogenèse une femme ne pourrait engendre que des filles. Du coup, si tant est que Jésus ai existé (rien n'est moins sûr), il y a forcément un homme qui est impliqué pour qu'il puisse avoir un petit kiki à la naissance. Afficher tout Peut être qu'il était pseudo hermaphrodite. Va savoir

a écrit : Mea culpa. Je vois que je suis pas le seul sur ce site à aimer Benuro. Moi aussi méat culpa

Et dire que je passais pour dingue quand, gamine, je m'intéressait aux lézards. Contente que le monde ait évolué :) de mémoire, cette particularité avait été observée sur une plage de Cayenne

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a écrit : Non, aucun, ce qui présente l'inconvénient qu'en cas de changement de milieu, l'adaptation serait plus difficile voire impossible par rapport aux autres espèces. Mais d'un autre côté, ça donne l'énorme avantage d'avoir 100 % d'individus pouvant donner eux mêmes d'autres individus et donc de pouvoir augmenter très rapidement les effectifs de la population. C'est une autre stratégie de conquête d'un milieu : occuper l'environnement par le nombre. Afficher tout Il n'y a pas de brassage génétique mais il reste quand même la sélection naturelle classique, l'espèce continue donc a évoluer. Et du coup, leurs évolutions ne dépendraient que de la pression exercée par leur milieu.

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a écrit : Beaucoup d'espèces y ont recourt . certaines espèces ont des spermatheques et en fait de font pas la parthénogenèse. L'escargot par exemple. D'ailleurs il est hermaphodrite je crois
..
Les escargots sont bien hermaphrodites mais restent incapables de se reproduire seuls. En effet les gamètes mâles et femelles sont dans deux systèmes séparé et ne peuvent donc pas être mélangés directement au sein de l'organisme. L'anatomie ne permet pas non plus de d'auto-pénétrer.
Il faut donc bien 2 escargots chacun étant à la fois fécondé et fécondant et les 2 repartent enceintes.

Cette impossibilité d'auto-fécondation est d'ailleurs parfaitement évidente d'un point de vue évolutionniste. En effet cela entraînerait une dégénérescence génétique catastrophique en quelques générations: l'œuf formé lors de la fécondation se retrouverai avec pour certains gènes les 2 même versions (allèles) là où le parent en avait 2 différentes. Il y a donc une augmentation du risque de se retrouver avec 2 allèles défaillants eu de développer des tares génétiques. => C'est de la super-consanguinité.
Un escargot qui acquerrait la capacité de s'auto-féconder verrait sa descendance s'éteindre rapidement et cette capacité disparaître avec => Darwin 1 - escargot mutant 0

a écrit : Disait Aragon, pauvre con!
Ne vous excitez pas je cite Didier Benuro : chanson pour Morales.
"Comme dit Aragon, roi des cons." Quand on cite, on cite bien

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a écrit : Les escargots sont bien hermaphrodites mais restent incapables de se reproduire seuls. En effet les gamètes mâles et femelles sont dans deux systèmes séparé et ne peuvent donc pas être mélangés directement au sein de l'organisme. L'anatomie ne permet pas non plus de d'auto-pénétrer.
Il faut donc bi
en 2 escargots chacun étant à la fois fécondé et fécondant et les 2 repartent enceintes.

Cette impossibilité d'auto-fécondation est d'ailleurs parfaitement évidente d'un point de vue évolutionniste. En effet cela entraînerait une dégénérescence génétique catastrophique en quelques générations: l'œuf formé lors de la fécondation se retrouverai avec pour certains gènes les 2 même versions (allèles) là où le parent en avait 2 différentes. Il y a donc une augmentation du risque de se retrouver avec 2 allèles défaillants eu de développer des tares génétiques. => C'est de la super-consanguinité.
Un escargot qui acquerrait la capacité de s'auto-féconder verrait sa descendance s'éteindre rapidement et cette capacité disparaître avec => Darwin 1 - escargot mutant 0
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Explication limpide. Les arbres aussi ne s'auto fécondent pas. Ce qui est étonnant c'est que sur une seul portée, il peut y avoir plusieurs pèrs comme pour les canidees. La diversité toujours la diversité

Wikipédia la parthénogenèse:

"la parthénogenèse ne permet pas l'apparition de beaucoup de diversité dans les générations produites. Les descendants ne sont pas des clones du parent mais il y a apparition de très peu de variations à l'intérieur de leur génome. En effet, dans le cas d'une parthénogenèse obligatoire le nombre de femelles parthénogénétiques peut prendre le pas sur le nombre d'individus mâles comme dans le cas de Aspidoscelis neomexicana. Chez ces lézards d'Amérique du Nord, la population est entièrement constituée de femelles, les mâles ayant totalement disparu. La population ne peut se perpétuer que par la production d'individus parthénogénétiques identiques (ou presque) aux parents. L'accouplement des femelles avec des espèces voisines permet la production d'individus triploïdes ne pouvant eux-mêmes pas avoir accès à un mode de reproduction sexuée autre que parthénogénétique.

Ces processus ne sont pas handicapants si l'environnement se maintient constant; mais dans le cas contraire, ces espèces parthénogénétiques seraient vouées à la disparition car elles ne pourraient produire assez rapidement de nouvelles adaptations."