Le lézard à queue en fouet a la particularité de ne présenter que des individus femelles. Celles-ci se reproduisent par parthénogenèse, c'est-à-dire par division du gamète sans fécondation. Toutefois, une simulation de copulation entre deux individus est nécessaire pour déclencher l'ovulation.
Si la parthénogénèse se retrouve chez quelques autres vertébrés, notamment quelques requins et reptiles, il s'agit de la seule espèce pour laquelle c'est le seul mode de reproduction possible.
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Et dire que je passais pour dingue quand, gamine, je m'intéressait aux lézards. Contente que le monde ait évolué :) de mémoire, cette particularité avait été observée sur une plage de Cayenne
Il faut donc bien 2 escargots chacun étant à la fois fécondé et fécondant et les 2 repartent enceintes.
Cette impossibilité d'auto-fécondation est d'ailleurs parfaitement évidente d'un point de vue évolutionniste. En effet cela entraînerait une dégénérescence génétique catastrophique en quelques générations: l'œuf formé lors de la fécondation se retrouverai avec pour certains gènes les 2 même versions (allèles) là où le parent en avait 2 différentes. Il y a donc une augmentation du risque de se retrouver avec 2 allèles défaillants eu de développer des tares génétiques. => C'est de la super-consanguinité.
Un escargot qui acquerrait la capacité de s'auto-féconder verrait sa descendance s'éteindre rapidement et cette capacité disparaître avec => Darwin 1 - escargot mutant 0