Les travaux du sociologue Baptiste Coulmont ont démontré que le prénom reçu à la naissance, qui est un miroir de la condition socio-culturelle, est corrélé aux pourcentages de résultat du bac. Ainsi 22% des "Joséphine" obtiennent la mention "très bien" contre seulement 3% des "Dylan" ou des "Brandon".

Tous les commentaires (134)
Enfin j’ai compris pourquoi j’ai pas eu le bac
L’anectode est parfaitement écrite et je ne vois aucune erreur de language. Relis
L’anecDoTe a été corrigée hier en remplaçant « a une incidence sur les » par « est corrélé aux ».
Confusion causalité et corrélation.
L’anecdote ne prétend pas qu’il y a une relation de causalité entre les prénoms et la réussite au bac, au contraire il est clairement formulé que c’est le milieu socio-culturel qui influence ces deux paramètres
L’anecdote ne dit pas que le prénom a une incidence sur les résultats mais seulement qu’il y a corrélation. En cela que des personnes issues des classes au niveau de vie supérieur nommeront plus facilement leur enfant d’un prénom qui n’est pas issu de la culture télévisuelle des classes moyennes. Là où en revanche l’anecdote est mal comprises c’est quand certains comprennent à une hiérarchisation des cultures alors qu’elle explique juste que le niveau de culture (pas de l’origine culturelle !) d’une famille a une incidence logique sur le niveau scolaire des enfants.
Bref : à capacités cognitives équivalentes, Charles fils d’un féru de sciences et d’arts de la Renaissance qui a les capacités d’offrir des visites culturelles onéreuses à sa progéniture aura + de chance d’obtenir son bac que Dylan fils d’un fana de Beverly Hills dont le seul loisir demeure la télé faute de moyens.
En revanche l’exemple de « Mohamed » est maladroit en cela qu’on suppose que tous ceux dont l’enfant s’appelle ainsi sont pauvres. Ce n’est pas le cas dans les pays musulmans où le prénom se retrouve à tous les niveaux. En revanche en Europe, il est vrai que les populations issues de l’immigration se retrouvent défavorisées scolairement, uniquement parce que la plupart sont issues de classes ouvrières (Rien à voir avec leur culture d’origine) et souffre du même problème que "Dylan". Abstraction faite des problèmes de discriminations raciales existantes dans le milieu professionnel mais pas à l’occasion d’un baccalauréat anonyme.
Elle le disait avant d’être corrigée par la modération et suite à nos commentaires.
Cette anecdote me fait penser au livre « freakonomics » de Steven Levitt
Zut je fais partie des 78% de Joséphines qui n’ont pas eu la mention sacrée !
Et tu ne prends même pas de cours d'équitation par dessus le marché. Tu rates vraiment tout, Joséphine, tout.
T'es pas un ange ;)
Ouh là si !
Ah quand même, tu me rassures, ça fait du bien d'être conforté dans ses préjugés.
Peut-être pas Zemmour, mais dans la clique des Dylan et Brandon, on a Jordan Bardella