Il y a eu un militaire élevé maréchal en 1984

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Marie-Pierre Koenig, le vainqueur de Bir-Hakeim, fut élevé au rang de maréchal (plus haute distinction militaire) à titre posthume, en 1984. Il s'agit donc du dernier des 342 maréchaux de France, titre créé au XIIe siècle. Contrairement à certains pays, en France le titre de Maréchal est une distinction et non un grade militaire.


Commentaires préférés (3)

Et pourtant l'origine du mot n'est pas spécialement honorifique. Du celtique "markh" (cheval), et du germanique *skalkaz « serviteur », littéralement : le serviteur chargé du soin des chevaux (source wikipedia).

C'est pourquoi il existe le grade de maréchal-des-logis au sein de l'arme montée (à cheval) équivalent à un sergent de l'armée de Terre. De la même façon, le terme maréchaussée (latin médiéval marescalcia qui signifie « écurie ») représentait les forces de police montées au Moyen-Age. Rebaptisé "gendarmerie nationale" à la Révolution française pour marquer le fait que ce corps d'armée sert la nation et non plus un souverain.
Je ne suis pas certain mais je crois que c'est pourquoi il est familier aujourd'hui de parler de maréchaussée pour appeler les forces de police car cela met l'accent sur la notion d'asservissement à un souverain (ou au président actuel).

La distinction de maréchal décrit dans l'anecdote s'apparente surtout à la notion de "servir et seconder" le chef.

a écrit : Et pourtant l'origine du mot n'est pas spécialement honorifique. Du celtique "markh" (cheval), et du germanique *skalkaz « serviteur », littéralement : le serviteur chargé du soin des chevaux (source wikipedia).

C'est pourquoi il existe le grade de maréchal-des-logis au sein de l
'arme montée (à cheval) équivalent à un sergent de l'armée de Terre. De la même façon, le terme maréchaussée (latin médiéval marescalcia qui signifie « écurie ») représentait les forces de police montées au Moyen-Age. Rebaptisé "gendarmerie nationale" à la Révolution française pour marquer le fait que ce corps d'armée sert la nation et non plus un souverain.
Je ne suis pas certain mais je crois que c'est pourquoi il est familier aujourd'hui de parler de maréchaussée pour appeler les forces de police car cela met l'accent sur la notion d'asservissement à un souverain (ou au président actuel).

La distinction de maréchal décrit dans l'anecdote s'apparente surtout à la notion de "servir et seconder" le chef.
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C'est dommage d'oublier le maréchal-ferrant dans cette longue explication sur l'origine et les emplois de ce mot ! Le maréchal-ferrant est justement celui qui s'occupe des chevaux, conformément à l'étymologie, en les ferrant !

a écrit : "le vainqueur de Bir-Hakeim" c'est pas Rommel le vainqueur de Bir-Hakeim?

On peut saluer la résistance héroïque des troupes françaises qui a retardé l'avancé allemande, mais pas sur que ce soit une victoire française.
Je ne suis pas complètement d'accord, même si je comprends votre propos, que l'on peut mettre en lien avec ce que disait Churchill suite à Dunkerque : "on ne gagne pas la guerre avec des évacuations".

Si la victoire est plutôt allemande sur le plan tactique, je pense qu'elle est pour les alliées sur le plan stratégique.
D'une part, au niveau politique, Bir-Hakeim permet à la France d'exister militairement et d'accentuer pour beaucoup de français l'entrée en résistance ou l'enrôlement dans les FFL. D'autre part, sur le plan militaire, Bir-Hakeim permet aux alliés d'établir une solide ligne défensive, sur laquelle viendront ensuite se briser les attaques allemandes. Sans verser dans l'uchronie, Rommel perd sans doute El-Alamein à Bir-Hakeim, bien que ce ne soit pas la seule cause identifiable.


Tous les commentaires (22)

Et pourtant l'origine du mot n'est pas spécialement honorifique. Du celtique "markh" (cheval), et du germanique *skalkaz « serviteur », littéralement : le serviteur chargé du soin des chevaux (source wikipedia).

C'est pourquoi il existe le grade de maréchal-des-logis au sein de l'arme montée (à cheval) équivalent à un sergent de l'armée de Terre. De la même façon, le terme maréchaussée (latin médiéval marescalcia qui signifie « écurie ») représentait les forces de police montées au Moyen-Age. Rebaptisé "gendarmerie nationale" à la Révolution française pour marquer le fait que ce corps d'armée sert la nation et non plus un souverain.
Je ne suis pas certain mais je crois que c'est pourquoi il est familier aujourd'hui de parler de maréchaussée pour appeler les forces de police car cela met l'accent sur la notion d'asservissement à un souverain (ou au président actuel).

La distinction de maréchal décrit dans l'anecdote s'apparente surtout à la notion de "servir et seconder" le chef.

a écrit : Et pourtant l'origine du mot n'est pas spécialement honorifique. Du celtique "markh" (cheval), et du germanique *skalkaz « serviteur », littéralement : le serviteur chargé du soin des chevaux (source wikipedia).

C'est pourquoi il existe le grade de maréchal-des-logis au sein de l
'arme montée (à cheval) équivalent à un sergent de l'armée de Terre. De la même façon, le terme maréchaussée (latin médiéval marescalcia qui signifie « écurie ») représentait les forces de police montées au Moyen-Age. Rebaptisé "gendarmerie nationale" à la Révolution française pour marquer le fait que ce corps d'armée sert la nation et non plus un souverain.
Je ne suis pas certain mais je crois que c'est pourquoi il est familier aujourd'hui de parler de maréchaussée pour appeler les forces de police car cela met l'accent sur la notion d'asservissement à un souverain (ou au président actuel).

La distinction de maréchal décrit dans l'anecdote s'apparente surtout à la notion de "servir et seconder" le chef.
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C'est dommage d'oublier le maréchal-ferrant dans cette longue explication sur l'origine et les emplois de ce mot ! Le maréchal-ferrant est justement celui qui s'occupe des chevaux, conformément à l'étymologie, en les ferrant !

D'ailleurs le grade le plus élevé de l'armée française est Général de Division. Général de Corps d'armée et Général d'armée étant des "rangs et appellations".

"le vainqueur de Bir-Hakeim" c'est pas Rommel le vainqueur de Bir-Hakeim?

On peut saluer la résistance héroïque des troupes françaises qui a retardé l'avancé allemande, mais pas sur que ce soit une victoire française.

Le général de Gaulle l'a quant à lui refusée en avril 1946. Cette distinction lui avait été proposée par le président à cette époque, Félix Gouin, afin de « fixer sa situation dans l'Armée ». Charles de Gaulle se justifia en disant qu'il est impossible de « régulariser une situation absolument sans précédent ».
Source : Wikipédia

a écrit : "le vainqueur de Bir-Hakeim" c'est pas Rommel le vainqueur de Bir-Hakeim?

On peut saluer la résistance héroïque des troupes françaises qui a retardé l'avancé allemande, mais pas sur que ce soit une victoire française.
Je ne suis pas complètement d'accord, même si je comprends votre propos, que l'on peut mettre en lien avec ce que disait Churchill suite à Dunkerque : "on ne gagne pas la guerre avec des évacuations".

Si la victoire est plutôt allemande sur le plan tactique, je pense qu'elle est pour les alliées sur le plan stratégique.
D'une part, au niveau politique, Bir-Hakeim permet à la France d'exister militairement et d'accentuer pour beaucoup de français l'entrée en résistance ou l'enrôlement dans les FFL. D'autre part, sur le plan militaire, Bir-Hakeim permet aux alliés d'établir une solide ligne défensive, sur laquelle viendront ensuite se briser les attaques allemandes. Sans verser dans l'uchronie, Rommel perd sans doute El-Alamein à Bir-Hakeim, bien que ce ne soit pas la seule cause identifiable.

a écrit : Le général de Gaulle l'a quant à lui refusée en avril 1946. Cette distinction lui avait été proposée par le président à cette époque, Félix Gouin, afin de « fixer sa situation dans l'Armée ». Charles de Gaulle se justifia en disant qu'il est impossible de « régulariser une situation absolument sans précédent ».
Source : Wikipédia
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Je crois surtout qu'il ne voulait pas d'une distinction dont l'aura avait été fortement dévalorisée (cf. le Maréchal Pétain et la capitulation). D'autant que le régime de Vichy n'a jamais reconnu son grade de général et qu'il était considéré comme hors-la-loi.
Si d'autres connaissent les raisons exactes, je suis preneur.

a écrit : C'est dommage d'oublier le maréchal-ferrant dans cette longue explication sur l'origine et les emplois de ce mot ! Le maréchal-ferrant est justement celui qui s'occupe des chevaux, conformément à l'étymologie, en les ferrant ! Je voulais rester dans le domaine militaire pour ne pas m'éparpiller mais oui effectivement.

D'ailleurs, en étant une distinction et non un grade, n'importe qui en théorie pourrait devenir maréchal. Toutefois, la coutume voudrait que cette distinction s'obtienne en commandant une armée et en obtenant une victoire sur un théâtre de guerre. Et pour commander une armée, il faut avoir le grade de général la plupart du temps.

Pour l'anecdote, seules 3 personnes refusèrent d'ailleurs cette distinction. Les généraux Eugène Cavaignac, chef du gouvernement en 1848, Louis Jules Trochu, chef du Gouvernement de la Défense nationale en 1871, et Charles de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française en 1946 (qui d'ailleurs n'a jamais été général officiellement).

Maréchal-des-logis et maréchal-des-logis-chef sont deux grades en gendarmerie.
Elles désignent simplement un gendarme et un "chef", qui est le grade juste au dessus.

C'est dont pour ça qu'il y la grade Maréchal coter Alliance et Seigneur de guerre coter Horde...
Comprennent à ceux qui pourront :)

a écrit : C'est dont pour ça qu'il y la grade Maréchal coter Alliance et Seigneur de guerre coter Horde...
Comprennent à ceux qui pourront :)
Soit tu écris dans un bus ou un métro avec un téléphone et tu as peut-être de gros doigts, soit le français n'est pas ta langue maternelle. En tout cas et en toute amitié, pense à te relire avant de poster. :)

a écrit : Maréchal-des-logis et maréchal-des-logis-chef sont deux grades en gendarmerie.
Elles désignent simplement un gendarme et un "chef", qui est le grade juste au dessus.
Petite correction, un maréchal des logis dans la gendarmerie c’est le dernier grade des gendarmes adjoint-volontaire.

Ce n’est donc pas quelqu’un du grade de gendarme.

a écrit : Et pourtant l'origine du mot n'est pas spécialement honorifique. Du celtique "markh" (cheval), et du germanique *skalkaz « serviteur », littéralement : le serviteur chargé du soin des chevaux (source wikipedia).

C'est pourquoi il existe le grade de maréchal-des-logis au sein de l
'arme montée (à cheval) équivalent à un sergent de l'armée de Terre. De la même façon, le terme maréchaussée (latin médiéval marescalcia qui signifie « écurie ») représentait les forces de police montées au Moyen-Age. Rebaptisé "gendarmerie nationale" à la Révolution française pour marquer le fait que ce corps d'armée sert la nation et non plus un souverain.
Je ne suis pas certain mais je crois que c'est pourquoi il est familier aujourd'hui de parler de maréchaussée pour appeler les forces de police car cela met l'accent sur la notion d'asservissement à un souverain (ou au président actuel).

La distinction de maréchal décrit dans l'anecdote s'apparente surtout à la notion de "servir et seconder" le chef.
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Je crois savoir qu’en grade de gendarmerie ce n’est pas une distinction mais un grade : MARECHAL des logis, par exemple ; par ailleurs certains ne l’ont pas toujours bien porté , ce titre : MARECHAL Pétain l’ordure de balance qui donnait la france à ces fils de chiennes de nazis et Titoqui à affamé son peuple !!! Donc pas toujours honorifique ou jonordetre un maréchal...

a écrit : Et pourtant l'origine du mot n'est pas spécialement honorifique. Du celtique "markh" (cheval), et du germanique *skalkaz « serviteur », littéralement : le serviteur chargé du soin des chevaux (source wikipedia).

C'est pourquoi il existe le grade de maréchal-des-logis au sein de l
'arme montée (à cheval) équivalent à un sergent de l'armée de Terre. De la même façon, le terme maréchaussée (latin médiéval marescalcia qui signifie « écurie ») représentait les forces de police montées au Moyen-Age. Rebaptisé "gendarmerie nationale" à la Révolution française pour marquer le fait que ce corps d'armée sert la nation et non plus un souverain.
Je ne suis pas certain mais je crois que c'est pourquoi il est familier aujourd'hui de parler de maréchaussée pour appeler les forces de police car cela met l'accent sur la notion d'asservissement à un souverain (ou au président actuel).

La distinction de maréchal décrit dans l'anecdote s'apparente surtout à la notion de "servir et seconder" le chef.
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Quid des marshals aux Etats-Unis?

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a écrit : Quid des marshals aux Etats-Unis? Peut-être que Walker Texas Ranger avait un cheval avant d'avoir sa voiture.

a écrit : Parmi les maréchaux français, le maréchal Foch est également maréchal de Grande-Bretagne et de Pologne, rien que ça.
Source : www.histoire-image.org/fr/etudes/marechal-foch-batons-marechal
Foch fut nommé pendant la guerre généralissime et commandait en chef l'ensemble des armées alliées, ce qui explique qu'il reçut des distinctions de plusieurs d'entre elles après la victoire...

Wow, le nombre de commentaires ici qui complètent l'anecdote est impressionnant! Chapeau les gens.

a écrit : Je crois savoir qu’en grade de gendarmerie ce n’est pas une distinction mais un grade : MARECHAL des logis, par exemple ; par ailleurs certains ne l’ont pas toujours bien porté , ce titre : MARECHAL Pétain l’ordure de balance qui donnait la france à ces fils de chiennes de nazis et Titoqui à affamé son peuple !!! Donc pas toujours honorifique ou jonordetre un maréchal... Afficher tout C'est pour cela que j'ai parlé de grade dans mon commentaire.

Le cas du maréchal Pétain dépasse largement mes maigres connaissances et compétences sur le sujet. Même les historiens ou les différents présidents de la République ne savent pas vraiment quelle attitude adopter (cf. polémique avec Macron au centenaire de l'armistice).

Un héro de la 1ère guerre mondiale qui devient l'organisateur de la collaboration et du régime de Vichy. C'est un sujet très complexe et hasardeux.
Est-ce que les actions ignominieuses dans une vie effacent entièrement les actes d’héroïsme et de stratège du passé ? Par exemple, mon grand-père, pourtant gaulliste pur de la première heure jusqu'à la dernière a toujours considéré le maréchal Pétain comme un héros. Pour lui, les choix du "machéral" durant la seconde guerre mondiale étaient réfléchis afin de sauver la vie des soldats français encore vivants et négocier une occupation partielle du territoire alors que la guerre était déjà perdu. Les traumatismes des pertes immenses de la 1ère guerre mondiale étaient toujours bien ancrés dans la tête des gens ou du moins celle de Pétain. De la même façon, d'après mon grand-père et bien avant que Zemmour n'en parle, les déportations de juifs étrangers étaient une manière de sauver les juifs français. Je ne sais pas si c'est vrai.
Il est difficile, je crois, de se faire un avis concernant le comportement des gens en temps de guerre avec des pressions de tous les côtés et un pays en flamme à sauver.

a écrit : Petite correction, un maréchal des logis dans la gendarmerie c’est le dernier grade des gendarmes adjoint-volontaire.

Ce n’est donc pas quelqu’un du grade de gendarme.
Petite correction: c’est brigadier-chef le grade le plus élevé des GAV.
MDL et MDC sont des grades appartenant au corps des sous-off.
Le MDL/Sergent n’a qu’un seul chevron tant qu’il n’est pas passé « de carrière ».

Tout est là : fr.wikipedia.org/wiki/Grades_de_la_Gendarmerie_nationale_fran%C3%A7aise?wprov=sfti1