A partir de 1986, et suite à l’accident de Challenger, il était possible pour les astronautes d’évacuer la navette spatiale en sautant en parachute. Pour cela, ils devaient sauter le long d’une perche qu'ils déployaient et qui leur évitait de heurter une aile de la navette.
Commentaires préférés (3)
Y’en a qui ont essayer,ils ont eu des problèmes. Cela dit il est très rapide!
La source précise que suite à l’accident de Challenger la NASA a du changer son approche vis à vis des imprévus. Auparavant, on considérait qu’une fusée avec un problème technique devenait un missile (compréhensible au vu de la masse de combustible transportée mais malheureux pour l’équipage).
Depuis, ils ont commencé à se dire qu’il faudrait quand même essayer de faire quelque chose quand ça dérape, et ont prévu plein de solutions pour plein de situations différentes (en fonction du type de problème, de l’altitude et de la vitesse de l’engin notamment) dans lesquelles on retrouve celle de l’anecdcote pour une altitude et vitesse données.
Ce qui est drôle c’est que même après tout ce travail et la mise en place de nombreux protocoles d’urgence, tout le monde à la NASA savait que si le problème technique de Challenger se reproduisait le drame se serait lui aussi répété, le problème étant de toute manière trop grave pour pouvoir sauver les passagers.
Même si de par sa complexité et ses capacités exceptionnelles la navette américaine est un témoignage de l'ensemble des progrès réalisés dans le domaine de la conquête spatiale, elle restait néanmoins le véhicule spatial le plus dangereux pour son équipage qui ait jamais volé. Lors des premiers lancements on estime rétrospectivement que les chances d'un événement catastrophique étaient d'environ 1/10. Après quelques modifications et précautions supplémentaires, elles étaient toujours d'environ 1/40 vers la fin du programme.
Sur l'accident de Challenger, on a remarqué à posteriori que le cockpit de la navette avait survécu à l'explosion et que l'équipage est probablement resté en vie pendant de longues secondes jusqu'à se crasher finalement dans la mer.
Tous les commentaires (16)
Y’en a qui ont essayer,ils ont eu des problèmes. Cela dit il est très rapide!
La source précise que suite à l’accident de Challenger la NASA a du changer son approche vis à vis des imprévus. Auparavant, on considérait qu’une fusée avec un problème technique devenait un missile (compréhensible au vu de la masse de combustible transportée mais malheureux pour l’équipage).
Depuis, ils ont commencé à se dire qu’il faudrait quand même essayer de faire quelque chose quand ça dérape, et ont prévu plein de solutions pour plein de situations différentes (en fonction du type de problème, de l’altitude et de la vitesse de l’engin notamment) dans lesquelles on retrouve celle de l’anecdcote pour une altitude et vitesse données.
Ce qui est drôle c’est que même après tout ce travail et la mise en place de nombreux protocoles d’urgence, tout le monde à la NASA savait que si le problème technique de Challenger se reproduisait le drame se serait lui aussi répété, le problème étant de toute manière trop grave pour pouvoir sauver les passagers.
Même si de par sa complexité et ses capacités exceptionnelles la navette américaine est un témoignage de l'ensemble des progrès réalisés dans le domaine de la conquête spatiale, elle restait néanmoins le véhicule spatial le plus dangereux pour son équipage qui ait jamais volé. Lors des premiers lancements on estime rétrospectivement que les chances d'un événement catastrophique étaient d'environ 1/10. Après quelques modifications et précautions supplémentaires, elles étaient toujours d'environ 1/40 vers la fin du programme.
Sur l'accident de Challenger, on a remarqué à posteriori que le cockpit de la navette avait survécu à l'explosion et que l'équipage est probablement resté en vie pendant de longues secondes jusqu'à se crasher finalement dans la mer.
Quelqu'un d'informé peut-il rappeler les circonstances de l'accident de Challenger ?
"l'accident de Challenger a été causé par une défaillance de l'étanchéité des joints toriques dans la partie arrière du propulseur d'appoint à poudre droit, ce qui a permis aux gaz chauds sous pression et finalement des flammes d'endommager le joint torique et d'entrer en contact avec le réservoir externe adjacent, provoquant une rupture de la structure. La défaillance des joints toriques a été attribuée à un défaut de conception"
Le cas de challenger est précisé dans les dernières minutes de la vidéo
youtu.be/-5oEnsPPb0w
Très bonne chaîne au passage.
L’émission « la minute de vérité » en plus très précisément dans l’un de leurs épisodes. Série documentaire d’ailleurs très intéressant sur de nombreuses catastrophes
Elle s’est abattue toute seule.
Mais là, je vais faire l’inverse. Bravo pour ce commentaire instructif et sans aucune faute (j’ai eu un ou deux doutes sur certains accords mais rien à dire, c’est pourquoi j’envoie ce commentaire, inutile, certes, mais pacifique :-) )
A savoir que les soviétiques sur la navette Bouranne avaient prévu des sièges éjectables. Il est généralement admis par les spécialistes que si l accident avait eu lieu sur Bouranne l équipage aurait survécu.