La schizophrénie est souvent confondue avec le trouble dissociatif de l'identité (ou plus communément dédoublement de la personnalité). Ce dernier peut être un un symptôme ou non de la schizophrénie qui en contient bien d'autres.
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La schizophrénie est souvent confondue avec le trouble dissociatif de l'identité (ou plus communément dédoublement de la personnalité). Ce dernier peut être un un symptôme ou non de la schizophrénie qui en contient bien d'autres.
Tous les commentaires (42)
Quand à la déréalisation c'est encore autre chose
Certaines personnes qui entendent des voix ont développé des techniques pour en moins souffrir. Ils forment des groupes d'entraide pour enseigner la technique aux nouveaux. J'ai écouté ça sur france culture il y a trois quatre ans.
Et est-ce qu'un schizophrène peut en cacher un autre?
Billy Milligan, il avait 24 personnalités différentes dont 2 je crois qui ont commis des meurtres
Je pense que les gens autour de moi se doutent de quelque chose : ils n'arrêtent pas, ces temps-ci, de me vouvoyer...
Plus sérieusement j'avais lu qq part que ceux qui souffrent d'une paranoïa telle qu' ils se croient dans un Truman Show seraient aussi considérés comme schizophrènes. C'est vrai ça?
La nosologie psychiatrique est aussi mal faite car le terme dissociatif recouvre 2 choses proches mais différentes.
Le syndrome dissociatif qui est le propre de la schizophrénie et qui correspond à un rupture dans l'unité de l'esprit. Le discours du patient n'a alors aucun sens, il invente des mots, en utilise certains à la place d'autres, son raisonnement est complètement illogique, etc.
Ensuite il y a les troubles dissociatif qui sont une réaction de l'esprit face à un événement traumatisant. L'esprit se "déconnecte" pour se protéger face à une situation qu'il ne peut gérer. Les plus classiques sont les amnésies et les fugues dissociative. Mais on peut aussi voir émerger une ou plusieurs personnalités séparées de l'original, qui ont pour fonction de gérer et compartimenter le traumatisme. C'est le Trouble Dissociatif de la Personnalité.
fr.wikipedia.org/wiki/Schizophrénie#Classification_des_symptômes
fr.wikipedia.org/wiki/Schizophrénie#Classification_des_symptômes
Désolé j'ai pas pu résister^^
Pour l'anecdote, je citerai je ne sais plus qui:
"Si le cerveau était si facile à comprendre , nous serions si simple d'esprit que nous ne le comprendrions pas"
D'une manière + globale il y a 2 grands groupes de troubles : les névroses (les personnes sont dans la réalité) et les psychoses (en dehors de la réalité). La schizophrénie fait partie de la psychose. Entre ces 2 groupes, on trouve les "états limites".
On peut être structuré dans la psychose mais ne jamais développer de pathologie psychique (ce qu'on appelle "décompenser").
De même, on peut être névrosé et faire une grave dépression, dévellopper des tocs envahissants, etc.
Tout autant qu'un rapport à la réalité altéré, les personnes psychotiques ont un rapport à l'autre qui est altéré.
Il nous est tous arrivé de rencontrer une personne sympa (ou pas), pas "folle", et, qu'en dehors de son aspect physique, il nous a été difficile de décrire autrement que "bizarre" : bien souvent, ces bizarreries de contact, sont associées à une personne psychotique (et qui ne le sait pas).
Pour en revenir au diagnostic de schizophrénie, il n'est pas si difficile à poser, par contre, il faut une chronicité des troubles installée depuis au moins 2 ans (pas sûr de la durée mais pas loin de ça), pour pouvoir être catégorique.
De même certaines pathologies somatiques,telle qu'une encéphalite ou autres, peuvent donner des symptômes délirants ou hallucinatoires laissant croire à une décompensation schizophrénique. Un bon diagnostic doit donc être posé après élimination d'une pathologie somatique.
Il y a beaucoup à dire sur les signes et symptômes également, et leurs classements, entre autre, en signes positifs (ex : hallucinations, délires...), et négatifs (ex : replis sur soit, ralentissements psycho-moteurs...).
Bref, sujet passionnant que les maladies psychiatriques ;-).
Aller voir sur orphanet pour vous renseigner avec des savoirs sûrs.
Et effectivement l'élimination d'un diagnostic différentiel non-psychiatrique est indispensable. L'imagerie cérébrale est systématique lors d'un premier épisode psychotique. On ne l'a refait pas à chaque décomposition du moment que le diagnostic est posé. Sauf point d'appel: signes de focalisation neurologiques, évolution atypique de la symptomatologie par rapport à la présentation habituelle, etc.
Pour les concepts de psychose/névrose, ils sont liés à la psychanalyse qui n'est qu'une théorie psychologique parmi d'autres. Les grandes classifications actuelles (CIM, DSM) se devant d'être compréhensible et acceptables par tous, elles sont athéoriques.
Mais comme c'est pas drôle si c'est trop facile à comprendre, le terme de "psychose" ou "trouble psychologique" est maintenant utilisé dans les classifications (donc de façon athéorique et indépendamment d'un éventuel diagnostic de structure selon la psychanalyse) pour désigner ce qu'on appelait avant les troubles délirants. Ainsi un patient dit névrotique (psychanalyse) pourra quand même avoir une mélancolie délirante ou "dépression sévère avec caractéristiques psychotiques".
Je vous renvoi également vers mon explication ci-dessus sur les 2 utilisation du terme "dissociatif" ou sur la différence entre une personnalité parano et un délire paranoïaque.