Dès août 1940, sous le régime de Vichy, les boissons alcoolisées supérieures à 16° furent interdites, ce qui fut donc le cas du Pastis. L'usine Pernod produisant cet alcool dût donc s'adapter, et se transforma en chocolaterie. Ricard, de son côté, se mit à faire des jus de fruits et du vermouth. Dès la fin de la guerre, les 2 sociétés revinrent à leur boisson phare.
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La vichy (eau pétillante) par contre etait autorisée ? Ahahah
Pour moi, la picole, ce n'est pas que moral ou pas :
L'Hôpital Psychiatrique de Maison-Blanche sous l'Occupation <> Baisse du nombre des malades mentaux hospitalisés
En peu d'années, le nombre des aliénés à la charge du département de la Seine passe de 22.000 à 16.000 environ, soit une diminution de l'ordre de 27%, qui s'explique par trois facteurs :
- La population de Paris baisse de près de 20% entre 1936 et 1943 (2.829.746 habitants en 1936, 2.268.157 en janvier 1943, soit une diminution de 561.589 habitants)
- Le fléchissement de l'alcoolisme entraîne une réduction des troubles mentaux liés à l'alcool.
Ces deux éléments se traduisent par une baisse continue du nombre des admissions dans les hôpitaux psychiatriques de la Seine, de plus de moitié entre 1939 et 1944: 452 entrées mensuelles en moyenne entre le 1er août 1939 et fin 1940; puis de semestre en semestre, de 1941 au 1er semestre 1944 : 380, 326, 297, 253, 231, 204, 212 entrées mensuelles, -auxquelles il conviendrait d'ajouter les admissions à la Maison nationale de Saint-Maurice- (Archives de Paris, archives de la Direction des Affaires sanitaires et sociales, sous-série 1243 W, art. 25 à 30). Ces chiffres sont proches de ceux que publie Lucien Bonnafé en 1996 (“Du bon usage du témoignage”, p.747): “Pour Paris, le nombre des internements passe de 5845 en 1938 à 2325 en 1944”, c'est-à-dire de 487 par mois en 1938 à 194 par mois en 1944.
Mais il est tout de même difficile de dire qu'il y a eu pendant cette période 1939-1945 "très peu d'entrées et de sorties" (P. Noël, 1996, p.755).
Ce fait n'est pas propre au département de la Seine: en 1938, le nombre global d'internements en France est de 29.442, et celui des psychoses alcooliques de 3.016; en 1942, les chiffres correspondants sont de 18.277 et de 796.
psychiatrie.histoire.free.fr/psyhist/hec/mb.htm
Si tu dilues dans 4 litres d'eau, tu boiras alors 5 litres de liquide (au lieu de 1 litre si tu bois pur). Une différence se verra quand même sur ton état général ;) car l'alcool dilué mettra plus de temps à "monter au cerveau"... Mais au niveau quantité et gramage d'alcool c'est pareil.
La seule différence sera le goût et la sassiété, mais la quantité d'alcool reste la même.
L'idée de la dilution est bonne, sauf que pour fabriquer un alcool de distillation (dont le pastis fait partie), on utilise des produits de fermentation alcoolique comme base (vin, bière, fruits fermentés) et l'on concentre le degré d'alcool par évaporation (l'alcool s'évapore à 90 degrés centigrades)
Donc dans la loi, c'est le procédé de distillation ainsi que la consommation de ces produits qui était interdite, redillués où pas.
On peut comparer ça aujourd'hui au cannabis. Il est (relativement) autorisé s'il contient moins de 0.2% de THC, mais si tu fais pousser un truc qui en contient 10% et que tu le coupe avec autre chose pour que le mélange tombe en dessous de 0.2% afin de le vendre, tu sera dans l'illégalité en tant que fabriquant quand même.
P.S Elle avait bon dos cette loi. Mr-Hitler, végétarien et non buveur mais bourré de méthamphétamines, de morphine et de tout un tas d'autres joyeusetés... c'est gonflé quand même! ^^
C'est LA fois où on a eu une étude grandeur nature avec de vrais chiffres, penses-tu vraiment qu'on aurait des résultats sensiblement différents?
moi, j'hésite, mais vu les quantités d'alcool consommées par habitant, aussi bien en 1940 que de nos jours,, je pense qu'il y a des probabilités qu'on retrouve les mêmes proportions
Mais où est donc mon Ricard ?