Les oubliettes n'étaient pas que des cachots

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Lorsque l'on parle d'oubliettes, on pense surtout aux cachots dans lesquels étaient jetés les prisonniers. Or ce n'était pas leur utilisation première : il s'agissait plutôt de caves profondes qui servaient d'entrepôt à vivres, auxquelles on accédait par une trappe située à l'étage supérieur. Les véritables oubliettes conçues comme cachots étaient rares.


Commentaires préférés (3)

- Oh mon Dieu, cette oubliette et pleine d'os, le seigneur devait être un monstre !
- Euh, Gérard, c'est des os de poulet ça...

Le seigneur Karadoc a sûrement dû y faire un tour pendant la nuit quand il avait un petit creux.

On a d'ailleurs une image très sombre du moyen-age, avec les oubliettes, mais aussi les peines de morts avec des torture abominables.
En réalité, les peines de morts n’étaient pas si courante que ça, et si elles sont si représenté dans les enluminures et autres documents, c'est justement parce-que c’était un événement rare. Pareil pour les peines de prisons : aujourd'hui, c'est la peine classique, avec l'amende, mais ça ne veux pas dire que c’était la norme durant toute l'histoire, et dans toutes les régions...
Il n'y avait pas non plus de code écrit comme nous l'avons aujourd'hui, avec des peines précise a appliquer pour un cas précis. Le droit dépendait énormément des coutumes locales, et étaient vraiment jugé au cas par cas, selon le crime mais surtout le criminel : la justice est totalement différente pour les paysans et pour les nobles : les personnes pauvres ne pouvant payer de lourdes amendes, il fallait trouver un autre moyen de les punir et de racheter la faute.
Les peines corporelles étaient souvent symboliques et liés au crime (on coupe la main du voleur, perce la langue du parjure...).
Mais il y avait aussi pas mal de peine lié a l'humiliation publique, comme le pilori ou le carcan, ou le condamné était attaché en pleine place publique pour un certains temps, ou bien faire amende honorable, c'est a dire clamer haut et fort son crime dans un lieu public, en demandant le pardon. Enfin, il y avait aussi le bannissement, qui excluait une personne d'une société. Ces peines montrent bien l'importance de la société et de l'image que l'on a auprès d'elle au moyen-age.


Tous les commentaires (15)

- Oh mon Dieu, cette oubliette et pleine d'os, le seigneur devait être un monstre !
- Euh, Gérard, c'est des os de poulet ça...

Le seigneur Karadoc a sûrement dû y faire un tour pendant la nuit quand il avait un petit creux.

On a d'ailleurs une image très sombre du moyen-age, avec les oubliettes, mais aussi les peines de morts avec des torture abominables.
En réalité, les peines de morts n’étaient pas si courante que ça, et si elles sont si représenté dans les enluminures et autres documents, c'est justement parce-que c’était un événement rare. Pareil pour les peines de prisons : aujourd'hui, c'est la peine classique, avec l'amende, mais ça ne veux pas dire que c’était la norme durant toute l'histoire, et dans toutes les régions...
Il n'y avait pas non plus de code écrit comme nous l'avons aujourd'hui, avec des peines précise a appliquer pour un cas précis. Le droit dépendait énormément des coutumes locales, et étaient vraiment jugé au cas par cas, selon le crime mais surtout le criminel : la justice est totalement différente pour les paysans et pour les nobles : les personnes pauvres ne pouvant payer de lourdes amendes, il fallait trouver un autre moyen de les punir et de racheter la faute.
Les peines corporelles étaient souvent symboliques et liés au crime (on coupe la main du voleur, perce la langue du parjure...).
Mais il y avait aussi pas mal de peine lié a l'humiliation publique, comme le pilori ou le carcan, ou le condamné était attaché en pleine place publique pour un certains temps, ou bien faire amende honorable, c'est a dire clamer haut et fort son crime dans un lieu public, en demandant le pardon. Enfin, il y avait aussi le bannissement, qui excluait une personne d'une société. Ces peines montrent bien l'importance de la société et de l'image que l'on a auprès d'elle au moyen-age.

a écrit : On a d'ailleurs une image très sombre du moyen-age, avec les oubliettes, mais aussi les peines de morts avec des torture abominables.
En réalité, les peines de morts n’étaient pas si courante que ça, et si elles sont si représenté dans les enluminures et autres documents, c'est justement parce-que c’é
tait un événement rare. Pareil pour les peines de prisons : aujourd'hui, c'est la peine classique, avec l'amende, mais ça ne veux pas dire que c’était la norme durant toute l'histoire, et dans toutes les régions...
Il n'y avait pas non plus de code écrit comme nous l'avons aujourd'hui, avec des peines précise a appliquer pour un cas précis. Le droit dépendait énormément des coutumes locales, et étaient vraiment jugé au cas par cas, selon le crime mais surtout le criminel : la justice est totalement différente pour les paysans et pour les nobles : les personnes pauvres ne pouvant payer de lourdes amendes, il fallait trouver un autre moyen de les punir et de racheter la faute.
Les peines corporelles étaient souvent symboliques et liés au crime (on coupe la main du voleur, perce la langue du parjure...).
Mais il y avait aussi pas mal de peine lié a l'humiliation publique, comme le pilori ou le carcan, ou le condamné était attaché en pleine place publique pour un certains temps, ou bien faire amende honorable, c'est a dire clamer haut et fort son crime dans un lieu public, en demandant le pardon. Enfin, il y avait aussi le bannissement, qui excluait une personne d'une société. Ces peines montrent bien l'importance de la société et de l'image que l'on a auprès d'elle au moyen-age.
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Tout à fait. Il faut aussi retenir qu'après la chute de l'Empire Romain, quand le territoire de France était peuplé par plein de peuples différents qui avaient leurs lois et coutumes propres, quand une personne commettait un crime on ne lui appliquait pas la loi de la région où elle a fauté, mais la loi de son peuple ! C'est à dire que pour un homme d'un peuple du nord qui enfreint la loi dans le sud, la personne chargée de juger l'affaire va se renseigner sur les peines appliquées dans le nord par le peuple du criminel !

a écrit : Le seigneur Karadoc a sûrement dû y faire un tour pendant la nuit quand il avait un petit creux. C'est pas faux...

Je pense que dans l'imaginaire collectif on confond "oubliettes" et "culs de basse fosse", qui eux étaient bien des cachots.

a écrit : Tout à fait. Il faut aussi retenir qu'après la chute de l'Empire Romain, quand le territoire de France était peuplé par plein de peuples différents qui avaient leurs lois et coutumes propres, quand une personne commettait un crime on ne lui appliquait pas la loi de la région où elle a fauté, mais la loi de son peuple ! C'est à dire que pour un homme d'un peuple du nord qui enfreint la loi dans le sud, la personne chargée de juger l'affaire va se renseigner sur les peines appliquées dans le nord par le peuple du criminel ! Afficher tout "Ah c'est légal chez vous? Ok..."

Bon j'ai lu la première source et les oubliettes son bien des cachots on y enferme des personnes pour les "oublier"
sauf qu'on a souvent pris des caves, cellier ou vide ordure pour des oubliettes d'où le malentendus

Le titre de l'anecdote peut induire en erreur et c'est pas tellement clair dans le texte de l'anecdote : les oubliettes étaient bien des cachots destinées enfermer les prisonniers indéfiniment, mais les oubliettes étaient très rares. Donc l'information est que ce qu'on présente souvent comme des oubliettes dans un château étaient en fait des caves, des celliers ou la fosse des latrines. Les fosses qui ont servi d'oubliettes sont reconnaissables aux graffitis dans la pierre : les prisonniers n'avaient que ça à faire et voulaient laisser une trace faute de mieux.

a écrit : Bon j'ai lu la première source et les oubliettes son bien des cachots on y enferme des personnes pour les "oublier"
sauf qu'on a souvent pris des caves, cellier ou vide ordure pour des oubliettes d'où le malentendus
C'est ça, les oubliettes: les derniers cachots au fond du plus profond couloir.
On a beau hurler qu'on a soif, personne n'entendait.
Cela dit, ce n'était pas forcément fait exprès, la plupart du temps, on "oubliait" que quelqu'un était enfermé, tout simplement.
Un exemple qui mériterait une anecdote, probablement:
le record du monde sans boire:18 jours Un détenu autrichien oublié dans une cellule à la fin des années 70... comme quoi les oubliettes, ça existe! brrrr

a écrit : Le titre de l'anecdote peut induire en erreur et c'est pas tellement clair dans le texte de l'anecdote : les oubliettes étaient bien des cachots destinées enfermer les prisonniers indéfiniment, mais les oubliettes étaient très rares. Donc l'information est que ce qu'on présente souvent comme des oubliettes dans un château étaient en fait des caves, des celliers ou la fosse des latrines. Les fosses qui ont servi d'oubliettes sont reconnaissables aux graffitis dans la pierre : les prisonniers n'avaient que ça à faire et voulaient laisser une trace faute de mieux. Afficher tout En même temps, dans la fosse des latrines, ils étaient sûrs de laisser une trace...

a écrit : Tout à fait. Il faut aussi retenir qu'après la chute de l'Empire Romain, quand le territoire de France était peuplé par plein de peuples différents qui avaient leurs lois et coutumes propres, quand une personne commettait un crime on ne lui appliquait pas la loi de la région où elle a fauté, mais la loi de son peuple ! C'est à dire que pour un homme d'un peuple du nord qui enfreint la loi dans le sud, la personne chargée de juger l'affaire va se renseigner sur les peines appliquées dans le nord par le peuple du criminel ! Afficher tout OK c etait peut être rare mais j ai visité le musée de la torture à Carcassonne et ç était pas terrible quand même. :-(

a écrit : On a d'ailleurs une image très sombre du moyen-age, avec les oubliettes, mais aussi les peines de morts avec des torture abominables.
En réalité, les peines de morts n’étaient pas si courante que ça, et si elles sont si représenté dans les enluminures et autres documents, c'est justement parce-que c’é
tait un événement rare. Pareil pour les peines de prisons : aujourd'hui, c'est la peine classique, avec l'amende, mais ça ne veux pas dire que c’était la norme durant toute l'histoire, et dans toutes les régions...
Il n'y avait pas non plus de code écrit comme nous l'avons aujourd'hui, avec des peines précise a appliquer pour un cas précis. Le droit dépendait énormément des coutumes locales, et étaient vraiment jugé au cas par cas, selon le crime mais surtout le criminel : la justice est totalement différente pour les paysans et pour les nobles : les personnes pauvres ne pouvant payer de lourdes amendes, il fallait trouver un autre moyen de les punir et de racheter la faute.
Les peines corporelles étaient souvent symboliques et liés au crime (on coupe la main du voleur, perce la langue du parjure...).
Mais il y avait aussi pas mal de peine lié a l'humiliation publique, comme le pilori ou le carcan, ou le condamné était attaché en pleine place publique pour un certains temps, ou bien faire amende honorable, c'est a dire clamer haut et fort son crime dans un lieu public, en demandant le pardon. Enfin, il y avait aussi le bannissement, qui excluait une personne d'une société. Ces peines montrent bien l'importance de la société et de l'image que l'on a auprès d'elle au moyen-age.
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Bien d'accord. Les gens qui parlent du moyen âge de façon péjorative, ne connaissent pas cette période.

a écrit : OK c etait peut être rare mais j ai visité le musée de la torture à Carcassonne et ç était pas terrible quand même. :-( Il y en a un également en Dordogne bien trash...

a écrit : Il y en a un également en Dordogne bien trash... Les martyrs de Paris, c'est pas mal aussi comme musée de l'horreur!^^