L'album The Wall de Pink Floyd est une boucle

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L'album culte The Wall de Pink Floyd a la particularité de pouvoir se jouer en boucle. En effet, le premier morceau débute avec le prélude "...we came in ?" tandis que le dernier morceau se termine par "Isn't this where...". Le tout formant la phrase "Isn't this where we came in ?", qui peut d'ailleurs se traduire par "Ne serait-ce pas par ici que nous sommes arrivés ?". Ces deux morceaux de phrase sont sur un même fond musical pour compléter le raccord.


Tous les commentaires (46)

a écrit : « Et stupeflip alors ? , il est vide aussi ? » « haaaaaaaa » Stupflip... arrêtez de comparer vos artistes préférés à des génies..

On peut certes le jouer en boucle mais l'album est très structuré linéairement et raconte bien une histoire qui a un début, un développement et une fin. Il reprend le thème souvent exploité par le Floyd, et en particulier Roger Waters, dans des albums comme The Dark Side of the Moon ou Wish You Were Here, de l'artiste victime de la commercialisation à outrance et du star system, qui finit par s'isoler et se déconnecter du monde réel.
Waters y développe aussi les conséquences dramatiques de la 2ème GM qui l'a privé de son père. Il reprendra également cette thématique dans The Final Cut, son dernier album avant son départ de Pink Floyd (injustement méconnu), dans lequel il constate que l'on n'a pas retenu la leçon puisque les méfaits de la guerre n'ont pas empêché Thatcher de se friter avec la dictature argentine...

a écrit : Comme tous les albums du monde, ils peuvent eux aussi se jouer en boucle. Merci pour cette information tout à fait exacte mais totalement impertinente :')

a écrit : L'idee de l'album émergea dans l'esprit torturé du bassiste Roger Waters après le concert du 6 juillet 1977 au stade olympique de Montréal. Le public était tendu et bien éméché et durant le morceau "Pigs" un spectateur balance une bière sur scène ce qui rend Waters fou furieux. Il le fait alors monter sur scène pour le brimer et même lui cracher au visage. C'est à la fin du spectacle qu'il commença à rêver d'un mur entre la scène et le public qui permettrait au groupe de jouer sa musique sans être incommode: ce qui donna The Wall. A noter que lors de la tournée "In The Flesh", un véritable mir était construit durant toute la représentation du concept album. Un modèle réduit d'avion accroché à un câble venait même s'écraser sur scène après avoir survolé la foule. Les concerts de Floyd étaient vraiment dingues.

Pour ceux que ça intéresse, j'ai décortiqué pas mal d'albums de Floyd sur mon site : www.rockisalive.fr/

Merci !
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The Wall raconte surtout la vie de Waters et comment il a sombré dans son isolement, en partant de la disparition de son père à la guerre, la surprotection de sa mère, ses déceptions avec les femmes..