En France, le Congrès n'a pas toujours été la réunion du parlement

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Durant l'Ancien Régime, un homme pouvait être poursuivi par son épouse en cas d'impuissance. Le procès pouvait alors se conclure par l'épreuve du "Congrès". L'homme était alors sommé de "dresser, pénétrer, mouiller", c'est-à-dire d'honorer sa femme en public (devant médecins, juges et courtisans), ce qui lui était souvent bien difficile vu le contexte.


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Et en cas d'échec, l'épouse pouvait demander le divorce. Et l'homme n'avait plus le droit de se remarier...

Il semblerait qu'en réalité, il n'y ait pas véritablement eu de témoins "directs" des "affaires conjuguales". Les témoins étaient plutôt rassemblés dans une pièce à côté. (Émission de Franck Ferrand avec l'historienne Monique Cotteret - La justice autrefois).


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Et en cas d'échec, l'épouse pouvait demander le divorce. Et l'homme n'avait plus le droit de se remarier...

Il semblerait qu'en réalité, il n'y ait pas véritablement eu de témoins "directs" des "affaires conjuguales". Les témoins étaient plutôt rassemblés dans une pièce à côté. (Émission de Franck Ferrand avec l'historienne Monique Cotteret - La justice autrefois).

a écrit : Et en cas d'échec, l'épouse pouvait demander le divorce. Et l'homme n'avait plus le droit de se remarier... C'était d'ailleurs un des rares cas où l'Eglise catholique, elle aussi, acceptait d'annuler un mariage. Le mariage devait être "consommé" pour être valable. Donc l'un des époux pouvait invoquer que le mariage n'avait pas été consommé (et le prouver), à cause de l'impuissance du mari ou pour d'autres raisons, et les epoux se retrouvaient libres. Le défaut de consententement de l'un des époux pouvait être une autre raison invoquée pour demander l'annulation. Sinon l'Eglise considérait que les époux étaient mariés "jusqu'à ce que la mort les sépare".

Avec anachronisme, une petite caméra au milieu de tout ça et on a un porno !

il vaut mieux ne jamais avoir affaire à la justice, à aucune époque : on entre dans un monde ubuesque, quelque chose comme la 4ème dimension

D'un autre côté, il faudrait vraiment que l'épouse soit extrêmement frustrée et courageuse ou bien amorale à souhait pour initier une telle épreuve où elle se mettrait à nu et se mouiller en public.

Bien lire "Ancien regime" et non "ancienne Régine" bien que cela expliquerait le problème du monsieur.

a écrit : Il semblerait qu'en réalité, il n'y ait pas véritablement eu de témoins "directs" des "affaires conjuguales". Les témoins étaient plutôt rassemblés dans une pièce à côté. (Émission de Franck Ferrand avec l'historienne Monique Cotteret - La justice autrefois). Si, au début de cette pratique, le conseil, qui était constitué de 17 personnes (médecins, magistrats et membres des familles des deux parties) assistait aux (d)ébats. Lors d'un de ces procès, le mari avait été reconnu impuissant et tout juste capable de bander mou par la docte assemblée. Son mariage avait été annulé et sa femme avait remporté le jackpot.
Ne pouvant se remarier, il avait pris une maîtresse, avec laquelle il avait eu plusieurs enfants. C'est grâce à cela qu'il avait pu obtenir la révision de son procès en arguant que s'il n'avait pu avoir la trique lors de sa "performance",c'était non seulement parce que sa femme ne lui provoquait guère d'envie sexuelle (ce qui n'était pas considéré comme une excuse valable) mais surtout parce que le fait de forniquer en public lui avait coupé tous ses moyens. Le cas s'étant reproduit à plusieurs reprises, la justice finit par considérer que le fait d'être incapable d'honorer sa conjointe pendant l'audience du conseil n'avait aucune force probante en matière d'impuissance et qu'il était donc inutile de faire perdurer cette pratique...

a écrit : Il semblerait qu'en réalité, il n'y ait pas véritablement eu de témoins "directs" des "affaires conjuguales". Les témoins étaient plutôt rassemblés dans une pièce à côté. (Émission de Franck Ferrand avec l'historienne Monique Cotteret - La justice autrefois). Peu importe. Le fait de se savoir observé peu perturber dans son épreuve le jugé.

Petite question peut-être stupide, à quelle période correspond l’Ancien Régime?

a écrit : Petite question peut-être stupide, à quelle période correspond l’Ancien Régime? En gros, ça correspond à la période allant du règne de François Ier (début du XVIe siècle) jusqu'à la Révolution française (1789). Mais le terme est vague et peut aussi faire référence à la monarchie féodale, à ses lois et ses coutumes séculaires, dont certaines toujours en vigueur dans la société de l'époque. Cependant, certains historiens réservent l’expression plus spécifiquement à la période 1661-1789 (à partir du règne personnel de Louis XIV jusqu'à la Révolution), période de stabilisation relative de l’absolutisme royal.

honorer sa femme?!!!
je préfère m'en passer si j'étais une femme

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android

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a écrit : PARCE QU'ILS NOUS CACHENT DES CHAUSES !.... MAINTENANT VOUS SACHEZ !!!!........ Des chauses? C'est quoi?
Vous sachez???

C’est moi ou les gens dans le passé étaient vraiment [vraiment] con... ?

Non seulement c’est dévalorisant et immorale, mais en plus, comme si c’était pas assez humiliant de devoir prouvé tes compétences avec une femme qui a porter plainte contre toi et qui ensuite écartes ses jambes devant tous le tribunal, on te considères par la suite en cas d’échec comme un impuissant qui doit finir ses jours seul.

Tiens dans ta gueule sale impuissant ...!

a écrit : C’est moi ou les gens dans le passé étaient vraiment [vraiment] con... ?

Non seulement c’est dévalorisant et immorale, mais en plus, comme si c’était pas assez humiliant de devoir prouvé tes compétences avec une femme qui a porter plainte contre toi et qui ensuite écartes ses jambes devant tous le tribunal
, on te considères par la suite en cas d’échec comme un impuissant qui doit finir ses jours seul.

Tiens dans ta gueule sale impuissant ...!
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Après c'est pas qu'ils étaient con. Je trouve même que laisser à la sexualité une place aussi importante démontre une certaine réflexion sur le rôle qu'elle joue dans un couple.
Je pense que ça partait en partie d'une certaine volonté d'équité en regard du mariage.
On a délaissé cette pratique mais depuis on peut divorcer plus simplement, aussi bien judiciairement que selon les mœurs. Qui sait, il s'agissait peut-être d'une étape. Aussi barbare puisse-t-elle paraitre !

a écrit : C’est moi ou les gens dans le passé étaient vraiment [vraiment] con... ?

Non seulement c’est dévalorisant et immorale, mais en plus, comme si c’était pas assez humiliant de devoir prouvé tes compétences avec une femme qui a porter plainte contre toi et qui ensuite écartes ses jambes devant tous le tribunal
, on te considères par la suite en cas d’échec comme un impuissant qui doit finir ses jours seul.

Tiens dans ta gueule sale impuissant ...!
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C’est pas « con » c’est d’autres valeurs.
Le mariage était pas fait pas amour mais pour assurer une descendance. (Et s’assurer aussi de l’hérédité par l’exclusivité sexuelle)
La sexualité elle-même n’avait pour but que la descendance.

Avec un mari impuissant ( et idem avec une femme infertile) le mariage n’avait aucun sens.
C’est le faire perdurer sans aucune chance de descendance qui aurait été con.

De plus, dans la même logique, vu qu’on a « prouvé » que l’homme ne pouvait pas avoir de descendance, il ne pouvait pas se re-marier (puisque le mariage était exclusivement fait pour la descendance)
C’est pas une « punition » c’est juste logique.

C’est l’idée « absurde » de coller des sentiments dans les histoires de mariage qui aurai semblé con dans cette logique.

a écrit : Après c'est pas qu'ils étaient con. Je trouve même que laisser à la sexualité une place aussi importante démontre une certaine réflexion sur le rôle qu'elle joue dans un couple.
Je pense que ça partait en partie d'une certaine volonté d'équité en regard du mariage.
On a délaissé cet
te pratique mais depuis on peut divorcer plus simplement, aussi bien judiciairement que selon les mœurs. Qui sait, il s'agissait peut-être d'une étape. Aussi barbare puisse-t-elle paraitre ! Afficher tout
Non, ce n'est pas à la sexualité qu'ils donnaient tant d'importance, mais à la reproduction. Le mariage était avant tout un contrat entre deux familles pour assurer la protection et la transmission de leur patrimoine. La mission du mari était de mettre en route un héritier, et celle de la femme de le porter. Une fois cette affaire assurée, monsieur pouvait retourner courir la gueuse et madame vaquer à ses occupations en faisant élever leur progéniture par une nourrice, un précepteur, les curés, les bonnes soeurs, etc.
La production de l'héritier étant l'objet même du mariage, il était indispensable que chacun des conjoints soit capable d'y remplir son rôle et tout manquement pouvait entraîner la nullité du contrat.