Un appareil photo en forme de fusil mitrailleur pour s'entrainer au tir

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Le Rokuoh-Sha type 89 de Konishoruko (devenu plus tard Konica) était un appareil photo utilisé par les militaires japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Sa forme atypique - il avait l'aspect d'un fusil mitrailleur - permettait aux tireurs de s’entraîner à viser une cible depuis un avion. Les photos prises étaient ensuite étudiées afin de s'assurer que les tireurs avaient visé juste avant de partir en mission avec une arme réelle.


Commentaires préférés (3)

Je lui trouve clairement un aspect "fallout".

Et c’est ainsi que le « shooting » photo est né


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Je lui trouve clairement un aspect "fallout".

Et c’est ainsi que le « shooting » photo est né

En faite il s'agit de l'ancêtre du SITTAL de l'armée Française. Un système de tir Laser pour s'entrainer sans munition réelle ! Après il faut voir si c'était économiquement interressant car je doute qu'a cette époque, une munition coutait moins chére qu'un négatif!

Immortaliser une chose plutôt que la neutraliser...

Y a un peu de poésie là-dedans.

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android

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Mais puisque y'a pas de recul c'est différent de tirer avec une arme et de prendre une photo non ?

a écrit : En faite il s'agit de l'ancêtre du SITTAL de l'armée Française. Un système de tir Laser pour s'entrainer sans munition réelle ! Après il faut voir si c'était économiquement interressant car je doute qu'a cette époque, une munition coutait moins chére qu'un négatif! L’avantage, c’est que ça permet de s’entraîner sans détruire la cible et de visualiser de combien tu l’as manquée.
Au niveau coût, par rapport au tir réel... y a pas photo.

a écrit : Je lui trouve clairement un aspect "fallout". Un fusil à plasma de l'enclave

Bien la photo bombe et le flash molotov.

a écrit : En faite il s'agit de l'ancêtre du SITTAL de l'armée Française. Un système de tir Laser pour s'entrainer sans munition réelle ! Après il faut voir si c'était économiquement interressant car je doute qu'a cette époque, une munition coutait moins chére qu'un négatif! la photo est une preuve
devant une assemblée c’est probant

celui qui rate doit faire un seppuku
appelé chez nous hara-kiri

les tireurs sont ainsi motivés

a écrit : En faite il s'agit de l'ancêtre du SITTAL de l'armée Française. Un système de tir Laser pour s'entrainer sans munition réelle ! Après il faut voir si c'était économiquement interressant car je doute qu'a cette époque, une munition coutait moins chére qu'un négatif! Intéressant ça, j'ignorais que cela existait ! Est-ce répandu dans le "tir sportif" ? Généraliser ce type de dispositif pour les salles de tir pourrait-il réduire le nombre d'armes en circulation ?
Quant au recul et au poid de l'arme, je suppose que l'on sait les recréer même sans munition physique ?

Lors d'un sommet entre président de nation différente, "Monsieur le Président par ici s'il vous plaît pour la photo" .. pauvre petit photographe japonais - RIP.

Durant mon service militaire, nous avions ordre de nous entraîner à la visée laser, dans des tourelles d’AMX10 rc (démontées du char et posées sur des support), en pointant les voitures qui passaient sur la route nationale, 1km en contrebas. Les canons n’étaient pas chargés !
Évidemment, des filtres empêchaient, en théorie, d’aveugler les conducteurs. Cela dit certains bidasses faisaient des mesures laser sur des lapins, qui faisaient de sacrés bonds... donc pas sûr que cela fût si inoffensif.

Comment prouvé si le tir est bon ou non sans que le projectile soit soumis au élément extérieur?

a écrit : Comment prouvé si le tir est bon ou non sans que le projectile soit soumis au élément extérieur? Il ne s’agissait là que d’un entraînement à la manipulation de la tourelle au moyen de la “bête à corne”, une sorte de manette de jeu vidéo munie de deux boutons: 1 pour lancer une visée laser, qui avait pour but de modifier la hausse du canon et de corriger la rotation en fonction de la vitesse de la cible, et un autre pour tirer, ce que nous ne faisions pas ici. Pour connaître nos performances sur ces tourelles démontées, on fixait une carabine 22 long rifle dans le canon et on tirait sur une cible distante d’une dizaine de mètres. Plus économique que de tirer des obus flèches sur des carcasses de Sherman...