Il a été observé que pendant et après les guerres, plus de garçons naissaient que de filles, ce qui interroge la communauté scientifique. Une des théories les plus sérieuses explique qu'il s'agirait d'une question de gênes : les hommes ayant plus de frères que de soeurs seraient eux-mêmes plus enclins à avoir des garçons que des filles. Statistiquement, sur une fratrie partie à la guerre, un ou plusieurs reviendront vivants, donnant naissance à davantage de garçons.
Une autre théorie veut qu'en moyenne, les hommes rentrant vivants de la guerre sont plus grands que ceux qui y sont morts. Or, les hommes plus grands auraient davantage de garçons.
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Did you just assume their gender?
Pfff!n'importe quoi!je n'ai jamais lu des théories scientifiques aussi stupides!(quoi que si en fait)...Pour ce qui est des théories, les mères et grands mères vous diront que pour avoir une fille il faut rester au calme et avoir une alimentation extrêmement seine, tandis que pour avoir un garçon il faut manger gras, salé etc.et peut-être bien que le stress d'une guerre et l'accumulation de toxines aide aussi...
La probabilité d’avoir une fille ou un garçon dépend de la date du rapport par rapport à l’ovulation.
Plusieurs jours avant l’ovulation, plus de chances d’avoir une fille.
Le jour de l’ovulation, plus de chances d’avoir un garçon.
On peut imaginer qu’inconsciemment an période de guerre, les femmes ont tendance à avoir des rapports à des dates favorisant les garçons.
Désolé pour les fautes, frappe en aveugle sur iPhone.
Un rapport de l’INED, qui montre que cela se produit dans tous les pays, avec les chiffres officiels.
www.ined.fr/fichier/s_rubrique/18811/pop_et_soc_francais_61.fr.pdf
Les familles ayant eu une majorité de garçons ont plus de chances que le prochain soit un garçon.
www.ined.fr/fichier/s_rubrique/18811/pop_et_soc_francais_61.fr.pdf
Par contre c’est GÈNE.
Source : un prof de SVT qui lutte depuis le début de l’année pour que ses élèves écrivent ce mot correctement.
C'était comme ça y'a pas longtemps en France et c'est toujours le cas dans beaucoup de pays du monde.
Pour avoir un cursus scientifique, plutôt orienté bio d'ailleurs, je peux vous garantir que les "scientifiques" maîtrise les statistiques, surtout au regard des données évoquées dans le sujet.
De plus derrière le "scientique", il n'y a pas juste un nom mais un laboratoire qui est très souvent composé d'un statisticien...
Mais je vous laisse volontiers cracher sur les journalistes... Je vous rejoins en tout point.
:-)
Étrange...
Ah bah faut que je m’attende à avoir des garçons alors !
Pour moi l’explication ne tient pas la route. Les hommes ayant des gènes « favorables à la création de garçons » n’ont statistiquement pas plus de chances de revenir de la guerre que les autres...autrement dit, s’ils représentaient 10% (au pif) de la population avant la guerre, ils representeront toujour 10% de la population après la guerre. A moins que d’autres paramètres rentrent en jeu cf « il faut sauver le soldat Ryan? »
Et pourquoi spécifiquement aprés une guerre les couples préféreraient un garçon. L’an dernier un de mes amis voulaient un garçon pr perpetuer le nom, ça ok je le conçois mais on n’est pas post-guerre. Donc pourquoi + en post-guerre?
link.springer.com/article/10.1007%2Fs11692-008-9046-3, et l'article sur lequel il se base : www.jstor.org/stable/41465841
Dans l'article de la source 1 Gellatly (2009) :J'ai l'impression que le phénomène s'inscrit sur le temps long (50% après la fin de la guerre, choisi arbitrairement selon l'auteur (2è source)). Mais je comprends votre remarque, par année, on ne devrait pas observer des pics, mais plutôt une changement d'ordonnée dans le trend. Je ne suis pas assez calé en économétrie pour comprendre ce que montre vraiment les modèles de type ARIMA (cassure ou brisure dans le trend ?).
En revanche, voici comment l'auteur explique pourquoi on observe une corrélation entre les ratios successifs :
- Ruder, 1985 : les ratios dépendent de facteurs comme "race, paternal age, and birth order". L'auteur n'a pas suffisamment de variables de contrôle pour s'en assurer.
- James (1971:1980) : l'immédiat pic pendant/après guerre dépend du nombre de coïte : si la fertilisation arrive avant ou après la période de fertilité de la femme, la probabilité d'avoir un garçon augmente, alors qu'elle est plus faible si la fertilisation arrive pendant la période fertile (la période est plus courte) (Guerrero (1974)). D'où une augmentation du nombre de coït => accroit la probabilité de concevoir un enfant pendant la période où la probabilité d'avoir un garçon est plus élevé => phénomène observable et significatif. Mais cette relation en U inversé entre les périodes de fertilité et le ratio a été remise en cause par (Gray et al. 1998).
Pour en revenir à l'article de Gellatly (2009), l'explication provient de la sélection d'un allèle produisant en plus grande quantité le caractère Y des spermatozoïdes. L'idée est de partir des principes de la sélection naturelle : si une famille a plus de frères, c'est que ces parents étaient porteur de cet allèle, et s'est donc transmis, et ainsi de suite. En revanche, l'article n'a jamais dit que c'était donc une explication de l'augmentation des ratio post-guerre (on aurait à terme soit une explosion de cet allèle, soit une stabilisation, jusqu'à ce qu'un nouveau métissage rétablisse les proportions, donc au moins une génération !) : ils sont partis de ce phénomène pour "illustrer" comme on fait d'habitude en sciences la pertinence d'un sujet de recherche (du genre : eh vous voyez, plein de gens ont montré que ça existe, du coup je m'y intéresse). Donc faut pas prendre l'introduction comme conclusion !
Juste que je ne pense pas trop m'avancer quand je dis qu'en période d'après-guerre (surtout que là, les études s'arrêtent à la seconde guerre mondiale), il y avait sans doute un "besoin" pour les familles d'avoir des garçons (assurance d'avoir un revenu à terme, une lignée familiale)... Surtout en période de post-guerre ou de nombreux garçons sont morts : frères, fils et compagnons. D'où une possible explication par un comportement familiale. Et je ne porte aucun jugement de valeur en disant cela !
En fin c'est comme ça que beaucoup de pays dans le monde fait. Et oui la liberté pour les femmes n'est pas la même partout
Et je pense pas qu'il y ai une + forte envie post-guerre, ça doit être la même n'importe quand.