Il a été observé que pendant et après les guerres, plus de garçons naissaient que de filles, ce qui interroge la communauté scientifique. Une des théories les plus sérieuses explique qu'il s'agirait d'une question de gênes : les hommes ayant plus de frères que de soeurs seraient eux-mêmes plus enclins à avoir des garçons que des filles. Statistiquement, sur une fratrie partie à la guerre, un ou plusieurs reviendront vivants, donnant naissance à davantage de garçons.
Une autre théorie veut qu'en moyenne, les hommes rentrant vivants de la guerre sont plus grands que ceux qui y sont morts. Or, les hommes plus grands auraient davantage de garçons.
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Je ne vois pas le rapport de la première théorie avec la guerre. Ce phénomène devrait pouvoir s’observer quel que soit le contexte, non ? À moins que les gènes (et pas gênes, soit dit en passant) ne soient activés par la guerre, mais je ne vois pas comment ...
Avant de chercher une explication à un phénomène, il faut savoir s'il se produit. Cf. "La Dent d'Or" de Fontenelle (absolument à lire, pour ceux qui ne connaissent pas).
Or, il naît normalement 105 garçons pour 100 filles. Après la Grande Guerre, en 1918-1919, il est né entre 106 et 107 garçons pour 100 filles. Fluctuation statistique normale.
Cela me semble insuffisant pour généraliser et dire "après les guerres".
Les sources sont du genre "on dit que", sans tableau statistiquement fiable des chiffres après un nombre significatif de guerres.
@ gregkiwi
Si c'est une allusion au commentaire de Thibaut5, je peux dire que moi non plus, et pourtant je suis censé avoir quelques connaissances en statistiques.
Tant que l'on ne m'aura pas fourni un tableau détaillé des taux après de nombreuses guerres, je ne cherche même pas une explication à ce qui me paraît être une légende urbaine.
106.5/105 = 1.01, fluctuation très minime. Non, la Nature ne cherche pas à réparer les pertes dues à la folie des hommes.
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Je ne vois pas le rapport de la première théorie avec la guerre. Ce phénomène devrait pouvoir s’observer quel que soit le contexte, non ? À moins que les gènes (et pas gênes, soit dit en passant) ne soient activés par la guerre, mais je ne vois pas comment ...
Avant de chercher une explication à un phénomène, il faut savoir s'il se produit. Cf. "La Dent d'Or" de Fontenelle (absolument à lire, pour ceux qui ne connaissent pas).
Or, il naît normalement 105 garçons pour 100 filles. Après la Grande Guerre, en 1918-1919, il est né entre 106 et 107 garçons pour 100 filles. Fluctuation statistique normale.
Cela me semble insuffisant pour généraliser et dire "après les guerres".
Les sources sont du genre "on dit que", sans tableau statistiquement fiable des chiffres après un nombre significatif de guerres.
Est ce qu'il peut s'agir d'un changement pouvant survenir au sein d'une espèce confronté à un fort changement social (ici la disparition de centaines de milliers d'individus mâles) ?
Je veux dire, comme certains poissons ou amphibien à trop fort taux d'un certain genre, peuvent changer de sexe pour pallier le manque ou remettre la balance au neutre.
EDIT : vu les chiffres, c'est assez léger quand même !
Enfin c'est ce que j'en ai compris.
J'ai beau relire mais j'ai rien compris.... ou en tout cas je vois pas le rapport. Parce qu'un garçon, qu'il revienne de la guerre ou qu'il n'y aille pas il a autant de chance non?
Ce qui est sur c'est que 100% de ceux qui sont morts n'ont pas eu de fille....
@ gregkiwi
Si c'est une allusion au commentaire de Thibaut5, je peux dire que moi non plus, et pourtant je suis censé avoir quelques connaissances en statistiques.
Tant que l'on ne m'aura pas fourni un tableau détaillé des taux après de nombreuses guerres, je ne cherche même pas une explication à ce qui me paraît être une légende urbaine.
106.5/105 = 1.01, fluctuation très minime. Non, la Nature ne cherche pas à réparer les pertes dues à la folie des hommes.
Même si l'on suppose que la corrélation est exacte (les chiffres indiqués ne sont pas si spectaculaires), pourquoi chercher un présupposé génique plutôt qu'une explication sociétale ? La guerre tue en majorité des hommes, donc les couples post-guerre se reproduisent jusqu'à ce qu'ils aient un garçon, histoire d'être sûr de pouvoir rééquilibrer à terme la balance. Donc chaque couple post-guerre a une chance élevée d'avoir au moins un garçon. Alors qu'en temps normal, on peut supposer que ce comportement n'existe pas : les couples se reproduisent jusqu'à atteindre le nombre "souhaité" d'enfants, peu importe leurs sexes.
D'après le "Journal de la société statistique de Paris, tome 130, n°2 (1989), p80-98", en page 83 il y a un tableau avec :
1914 : 103.84 G pour 100 F
1918 : 106.57 G pour 100 F
1939 : 103.73 G pour 100 F
1945 : 105.57 G pour 100 F
Il faudrait au moins une centaine de statistiques, année après année, du rapport G/F, pour savoir si l'écart est significatif entre avant/pendant/après une guerre meurtrière pour les hommes.
La différence entre 1939 et 1945? Mais à Paris, la guerre était finie en 1940. Il n'y a plus eu que des exécutions d'otages, de Résistants, et des travailleurs forcés et maltraités, un total insignifiant mathématiquement (attention, je ne les insulte aucunement, je parle de chiffres comparés au nombre de morts français de la Grande Guerre et celui pire de la grippe dite espagnole entre 1917 et 1919).
"Espagnole" car l'Espagne, neutre, publiait des chiffres, alors que les Français et les Allemands s'en gardaient bien.
« Or, les hommes plus grands auraient davantage de garçons »
J'ai des connaissances qui font dans les 1.80/1.90 et qui n'ont que des filles (2 pour l'un de 1.87; 3 pour l'un de 1.84, 2 pour un de 1.92, et ça n'est pas les seuls…)
Pas tres scientifique tout ca
Il n'y a qu'à voir le nombre de publications, supposées sérieuses puisque l'auteur est montré, habillé en blouse blanche (voire porte un stéthoscope ou est devant un tableau noir), absolument contradictoires sur ce qu'il faut ou ne faut pas manger ou boire pour éviter telle ou telle maladie.
Quant aux journalistes qui se mêlent de science, bonjour les dégâts: pardon aux modérateurs qui l'auraient été.
En extrapoler une conclusion générale est aberrant, sur un si petit échantillon.
Pendant la guerre, les familles avec des fratries avaient plus de chances de voir revenir un fils que celles qui n'en avaient qu'un. Puisque c'est inscrit dans les gènes que ces hommes, issus d'une fratrie ont plus de chance d'avoir un fils qu'une fille alors le nombre de naissance de garçons augmenta avec ceux qui restaient. CQFD ou ?
Il est bien évident que si l'on a quatre fils qui partent à la guerre, il y a plus de chances d'en voir un revenir vivant que si l'on n'avait qu'un seul.
Mais quelle est cette idée que si l'on n'a que des frères, on a plus de chance (pardon pour les féministes pour ne pas dire "risque") d'avoir un fils qu'une fille?
Les chances de fécondation sont complètement indépendantes de l'ADN que porte le spermatozoïde, le seul à avoir réussi parmi des centaines de millions, jusqu'à preuve du contraire.
Et est ce que cela ne pourrait pas venir de notre inconscient ?
Qui, au retour de la guerre, irait dans le sens que si on a survécu à cette guerre c'est parce qu'on était fort, et que par soucis de survie de la race il faudrait plus d'homme fort ?
Fonder une famille aprés une guerre je comprends, on veut se rassembler avec ses proches mais pourquoi vouloir un garçon spécialement?
La meilleure stratégie étant tout de même pour garder sa population intact de n'envoyer que les hommes à la guerre. Ils ne mouront jamais tous et a leur retour feront des enfants avec les femmes (dont les veuves). L'inverse ne fonctionnant pas. La nature est bien faite.