Il existe une limite de personnes avec qui l'on peut avoir une relation

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Le nombre de Dunbar est le nombre maximum d'individus avec lesquels il est possible simultanément d'avoir une relation stable. Ce nombre, lié au fonctionnement de notre cerveau, et notamment du néocortex, est estimé à 150 personnes en moyenne. Il a été défini en 1992 par l'anthropologue Robin Dunbar et des études réalisées depuis l'avènement des réseaux sociaux l'a confirmé.


Tous les commentaires (41)

a écrit : Ça me rappelle une blague (je me demande si c'était pas dans un film) : une prostituée dit à son client qu'avec lui, la fois précédente, elle a joui deux fois, le client (tout fier) : "Ah bon ?!", et elle : "Oui : quand tu m'as payée et quand tu es parti...". on peut difficilement faire plus politiquement correct que cette blague

a écrit : J'étais pion dans un collège, avec plus de 300 élèves par an. Je les appelais tous par leur prénom, je connaissais leur comportement individuel et me rappelais des discussions passées. pour finir pour la plupart je connaissais des membres de leurs familles. J'avais donc une relation stable avec eux ??? même chose pour moi, sauf que 10 ans plus tard je ne me souviens que d'un nombre infime de ces élèves... donc on peut sans doute dire que je n'avais pas de "relation stable avec eux!

a écrit : Il ne s'agit aucunement de relations sexuelles. Avoir eu 150 partenaires dans sa vie prouve que l'on n'était satisfait d'aucun(e) et est considéré maintenant par les psychiatres comme une addiction, comme au tabac, l'alcool, la cocaïne, le jeu d'argent, etc..
Le néocortex est justeme
nt le moins responsable, cela se passe au niveau interne du cerveau et par le jeu d'hormones.
Source: mes cours de psychiatrie et de neurosience.
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Ah bon, et avoir dîné 6000 fois dans sa vie ça veut dire qu’on est accro à la nourriture? ça me paraît un peu farfelu. La norme est peut-être de se mettre en couple, mais vivre des aventures quelque chose de très normal, très humain. Et cyclique! ( et beau hein! Pas de méprise). D’ailleurs, est-ce que ne vivre qu’une histoire courte et intense avec quelqu’un veut dire qui n’est insatisfait ? Ça fait très puritain comme affirmation! L’addiction ne dépend pas du nombre, mais du rapport au sexe - surtout que ... 150, ça dépend de l’âge évidemment (à 19ans y’a un bug en effet). Bref je suis curieux de lire ce cours de psychologie ;)

Pour le coup JLSD ! Mais justement il y a 1 semaine même pas je me suis posé la question de ce fameux 150 personnes pour avoir une "relation stable": est-ce que ça peut inclure, par exemple, un personnage de fiction ?
C'est une question idiote, certes, mais je me souviens des gens accroc à "Plus Belle La Vie" et qui disait qu'ils aimaient voir l'évolution du personnage derrière leur écran comme s'ils le connaissaient personnellement dans la vraie vie (ça pourrait même inclure Homer dans "Les Simpsons" aussi: bientôt 30 ans qu'on le connaît !). Et je me suis donc dit si ces personnages de fictions pouvaient être inclus dans la liste des 150 personnes.

a écrit : Je pense que relation stable veut dire :
- se rappeller du prénom
- se rappeller du comportement de l'autre interlocuteur, enclencher la discussion avec des événements qu'il t'a raconte.
- se rappeller des noms de certaines personnes de sa famille, son humour, son ton, son humeur...
/>
Pour moi, ce nombre me paraît pas dénudé de sens.
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Je peux, personnellement le faire pour chacune des personnes que j'ai rencontré de ma vie.. Il s'agit d'un don pour certain, il s'agit d'une atrocités pour moi

a écrit : Il ne s'agit aucunement de relations sexuelles. Avoir eu 150 partenaires dans sa vie prouve que l'on n'était satisfait d'aucun(e) et est considéré maintenant par les psychiatres comme une addiction, comme au tabac, l'alcool, la cocaïne, le jeu d'argent, etc..
Le néocortex est justeme
nt le moins responsable, cela se passe au niveau interne du cerveau et par le jeu d'hormones.
Source: mes cours de psychiatrie et de neurosience.
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C'est aberrant de vouloir faire entrer tout le monde dans des normes et exclure des personnes de ces "normes", ça occasionne beaucoup de souffrances et venant de la médecine c'est affolant. Si la personne a envie de coucher avec 150 personnes elle fait bien ce qu'elle veut. À partir de quel nombre de partenaires est-on considéré comme anormal ??

a écrit : Je pense que relation stable veut dire :
- se rappeller du prénom
- se rappeller du comportement de l'autre interlocuteur, enclencher la discussion avec des événements qu'il t'a raconte.
- se rappeller des noms de certaines personnes de sa famille, son humour, son ton, son humeur...
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Pour moi, ce nombre me paraît pas dénudé de sens.
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À prendre avec des pinces

a écrit : C'est aberrant de vouloir faire entrer tout le monde dans des normes et exclure des personnes de ces "normes", ça occasionne beaucoup de souffrances et venant de la médecine c'est affolant. Si la personne a envie de coucher avec 150 personnes elle fait bien ce qu'elle veut. À partir de quel nombre de partenaires est-on considéré comme anormal ?? Afficher tout En fait Bovan simplifie un peu trop la chose. L'addiction sexuelle doit répondre à la définition générale des addictions c'est à dire entraîner une souffrance, entrainer des mise en danger, l'incapacité à s'arrêter malgré des conséquences négatives, etc.De fait, une personne qui enchaînerait volontairement les partenaires sexuels tout en gardant le contrôle n'aurait pas d'addiction. Toutefois il conviendrait de s'interroger sur des éléments de personnalité: l'utilisation répétée de l'autre comme objet de plaisir immédiat sans aucun investissement émotionnel amène à se questionner.
En bon psychiatre addictologue, je peux te dire qu'on évite soigneusement les termes de "norme, normal, etc". On se focalise plutôt sur la souffrance et le fonctionnement.

Chacun aura sa propre définition d'amitié stable. Soit ils la définissent explicitement soit on ne l'évoque pas.

Pour moi, l'amitié stable peut être ce cercle d'amis, qui peut importe depuis quand on les connait, seront la pour délirer, rendre service, et partager des souvenirs autour d'un verre dans la bonne humeur. Et généralement on est assez loin du chiffre de 150.

Le reste, ce sont plus des connaissances. Je peux connaitre les habitudes, les gouts, les enfants de mes collègues ou des gens du quartier sans forcement partager avec eux des moments priver. Et la on peut largement depasser les 150 !

Déjà, si tu vis comme moi a la pampa, le bourg entier se connaît, donc encore une fois, ce nombre ne veut rien dire réellement ou alors je ne saisis pas ce concept.

a écrit : Je dois avoir l'esprit relativement mal placé, j'ai osé penser à une relation disons... plus coquine , et c'est en arrivant à 150 que je me suis dit que c'était extremement obsène... Et quand bien même ! En quoi, en étant un homme ou une femme, avoir eu 150 relations sexuelles dans sa vie signifierai que l’on est une personne obscène ?

Si c'est en même temps, déjà chapeau, et la oui c'est pas loin du record.

Avec la même personne, avant le mariage c'est fait en 1 mois, après en 10 ans.

Et avec 150 personnes différentes et bien tu profites de la vie plus que la moyenne mais tu as aussi moins de stabilité sentimentale sauf si c'est avec madame dans des soirées "spéciales"

Dans tout les cas, le moindre rapport sera considéré comme Obscène.
Il aura juste un degré plus ou moins important suivant la... euh... pratique. ..

a écrit : J'étais pion dans un collège, avec plus de 300 élèves par an. Je les appelais tous par leur prénom, je connaissais leur comportement individuel et me rappelais des discussions passées. pour finir pour la plupart je connaissais des membres de leurs familles. J'avais donc une relation stable avec eux ??? On parle ici de moyenne !
On ne dit pas que c est impossible de monter plus haut...
Pour certains, ça devient compliqué au delà de 50 (ou même 4 pour Sheldon de TBBT) tandis que certains très “sociaux” et qui y consacrent beaucoup de temps et d énergie peuvent aller à 1000

a écrit : Chacun aura sa propre définition d'amitié stable. Soit ils la définissent explicitement soit on ne l'évoque pas.

Pour moi, l'amitié stable peut être ce cercle d'amis, qui peut importe depuis quand on les connait, seront la pour délirer, rendre service, et partager des souvenirs autour
d'un verre dans la bonne humeur. Et généralement on est assez loin du chiffre de 150.

Le reste, ce sont plus des connaissances. Je peux connaitre les habitudes, les gouts, les enfants de mes collègues ou des gens du quartier sans forcement partager avec eux des moments priver. Et la on peut largement depasser les 150 !

Déjà, si tu vis comme moi a la pampa, le bourg entier se connaît, donc encore une fois, ce nombre ne veut rien dire réellement ou alors je ne saisis pas ce concept.
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Le texte de l'anecdote parle de relations stables tout court, c'est la seconde source qui mentionne l'amitié, et un commentaire qui a fait dévier vers les relations sexuelles.

fleming me reproche de simplifier les choses, avec raison, mais je n'allais pas en faire des dissertations.

Est ce donc pour cela que dans les anciens téléphone le nombre de contacts était limité à 150?

a écrit : Je pense que relation stable veut dire :
- se rappeller du prénom
- se rappeller du comportement de l'autre interlocuteur, enclencher la discussion avec des événements qu'il t'a raconte.
- se rappeller des noms de certaines personnes de sa famille, son humour, son ton, son humeur...
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Pour moi, ce nombre me paraît pas dénudé de sens.
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Jeux de mots, jeux de vilains

Le débat tourne autour de la "relation stable" et de sa définition... Le problème c'est que même les deux sources se contredisent. Une, parle de connaisances, amitiés, relations, potes, etc... tout le monde ici semble l'avoir adoptée.
L'autre est bien davantage axée sur la vie sociétale, ses contraintes, etc... Elle dit plutot que jusqu'à 150 on peut vivre ensemble sans réelle hiérarchie, tout le monde se connait, chacun garde son autonomie dans un groupe qui n'aura pas de grosses contraintes. Et qu'en revanche au delà, des problèmes sociétaux arrivent et qu'il deviendra "naturel" que des hiérarchies se fassent, des organisations de vies, etc...
Ce sont deux définitions bien différentes; je penche pour la 2ème. On pourrait transposer ça aux petits groupes de gens qui choisissent de vivre en marge de la société : 150 semble une limite où les choses changent.

Déjà que 5 personnes, c'est trop compliqué pour moi alors 150...

a écrit : Je pense que relation stable veut dire :
- se rappeller du prénom
- se rappeller du comportement de l'autre interlocuteur, enclencher la discussion avec des événements qu'il t'a raconte.
- se rappeller des noms de certaines personnes de sa famille, son humour, son ton, son humeur...
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Pour moi, ce nombre me paraît pas dénudé de sens.
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Dénué ;)

a écrit : En fait Bovan simplifie un peu trop la chose. L'addiction sexuelle doit répondre à la définition générale des addictions c'est à dire entraîner une souffrance, entrainer des mise en danger, l'incapacité à s'arrêter malgré des conséquences négatives, etc.De fait, une personne qui enchaînerait volontairement les partenaires sexuels tout en gardant le contrôle n'aurait pas d'addiction. Toutefois il conviendrait de s'interroger sur des éléments de personnalité: l'utilisation répétée de l'autre comme objet de plaisir immédiat sans aucun investissement émotionnel amène à se questionner.
En bon psychiatre addictologue, je peux te dire qu'on évite soigneusement les termes de "norme, normal, etc". On se focalise plutôt sur la souffrance et le fonctionnement.
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je ne vois pas comment un psychiatre addictologue peut imaginer un seul instant qu'il puisse y avoir des rapports sexuels sans émotion. Sans sentiment, à la rigueur, mais sans émotion, non, vraiment pas !

Merci à Yuvah Noah Harari pour son livre "Sapiens", qui illustre cette anectode magistralement. Je recommande ce livre à tout le monde d'ailleurs. Petit résumé pour les intéressés :

"Il y a 100 000 ans, la Terre était habitée par au moins six espèces différentes d hominidés. Une seule a survécu. Nous, les Homo Sapiens.
Comment notre espèce a-t-elle réussi à dominer la planète ? Pourquoi nos ancêtres ont-ils uni leurs forces pour créer villes et royaumes ? Comment en sommes-nous arrivés à créer les concepts de religion, de nation, de droits de l homme ? À dépendre de l argent, des livres et des lois ? À devenir esclaves de la bureaucratie, des horaires, de la consommation de masse ? Et à quoi ressemblera notre monde dans le millénaire à venir ?"