La résistance allemande tenta de tuer Hitler

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Le 20 juillet 1944, la résistance allemande tenta d'assassiner Hitler lors d'une réunion d'état-major. Toutefois, en raison de fortes chaleurs, la réunion fut déplacée du bunker d'Hitler à un cabanon, ce qui minimisa l'impact de la bombe et n'infligea au dictateur que des blessures superficielles.

De nombreuses autres coïncidences jouèrent en la défaveur des conspirateurs de l'Opération Walkyrie : un garde qui frappa à la porte de la salle de bains où les bombes étaient préparées, ce qui empêcha l'activation de la seconde ; le déplacement, par un militaire nazi, de la valise piégée derrière le pied de la table des officiers, ce qui réduit son impact ; les blessures reçues par un des conspirateurs qui eut du mal à armer la bombe...


Tous les commentaires (32)

a écrit : Réduire la résistance allemande aux seuls groupes comme la Rose Blanche ou l'Orchestre Rouge est un peu rapide.

La résistance peut revêtir de multiples formes et s'exercer de différentes manières. Que ce soit par conviction militaire, comme ici. Par conviction politique (gauche / droite etc) ou
religieuse, ou simplement "parce que", résister est le simple fait de s'opposer par la force à un régime (dur) en place.

On idéalise bien trop souvent les résistants (chez nous en France) en leur affublant le petit béret, la bicyclette avec les messages-codés cachés dans la selle et la mitraillette Sten sous le manteau, mais le simple fait de distribuer des tracts ou de manifester son mécontentement est aussi une forme de résistance.

Dans le cas présent des militaires ont mis leurs vies en jeux (et celles de leurs familles etc...), ainsi que leur devoir d'obéissance envers leur pays pour tenter de renverser ou assassiner celui ou ceux qui représentaient pour eux la fin de leur patrie.
Je trouve cela très louable et au même titre que le paysan français qui est allé se faire fusiller pour avoir abattu un poteau télégraphique, je veux bien les qualifier de résistants ou plus si il faut.

Et comme dirait mon grand oncle en se promenant dans les rues de St Quentin et en voyant les plaques __rue de Machinchose - résistant puis député de trucmachin__
"De toutes façons, les vrais résistants, c'est ceux qui sont dans la fosse"
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Enfin bon ici on parle d'officiers qui pendant les périodes de victoire (et malgré les horreurs de leur régime et de leur armée) suivaient sans aucun soucis hitler mais qui décident de s'opposer à lui seulement en temps de défaite.
Je ne sais pas si on peut vraiment qualifier ça de résistance.

a écrit : Ce n’est pas un dictateur puisqu’il a été élu. Dictateur = personne qui, à la tête de l'état, détient tous les pouvoirs, les exerçant sans contrôle et de façon autoritaire.
Le mode d'accession au pouvoir n'est pas mentionné dans la définition.
On peut bien considérer que Hitler était un dictateur

a écrit : Enfin bon ici on parle d'officiers qui pendant les périodes de victoire (et malgré les horreurs de leur régime et de leur armée) suivaient sans aucun soucis hitler mais qui décident de s'opposer à lui seulement en temps de défaite.
Je ne sais pas si on peut vraiment qualifier ça de résistance.
Certains membres du complot du 20 juillet 1944 avaient déjà élaboré ou préparé des assassinats, attentats suicides ou putsch et ce depuis 1938 (par ex. Ludwig Beck)
Les victoires premières de l'Allemagne nazie lors de ses campagnes ne muselaient pas les résistants.
Beaucoup avaient été envoyés dans les camps avant même le début des hostilités (1939) environ 1 million d'allemands avant la mise en place du plan Otto (expansion de l'Allemagne).
De plus concernant les militaires, beaucoup (parfois très haut gradé comme l'Amiral Canaris) étaient révolté du traitement infligé aux Juifs, Polonais et autres et souhaitaient un retour à un état de droit tel qu'en 1933.
Ces gens sont morts aussi pour des idéaux communs aux autres résistants d'autres pays. N'en déplaisent qu'ils soient allemands et parfois même nazis convaincus (comme Von Stauffenberg jusqu'à ce qu'il voit le massacre des juifs russes en 1942) ils restent des résistants...

Adolf Hitler était effectivement un dictateur dans la mesure où : 1- Il s est accordé tous les pouvoirs
2- il a mis en place le système de la pensée et du parti unique dans son pays
3- Pour garantir son pouvoir et son autorité il n'as pas hésité a utiliser la répression massive.

Après cet attentat, il était encore plus convaincu d'être investi d'une "mission divine", et a fait une déclaration publique à la radio dans ce sens. Au fil du temps, il est devenu de plus en plus paranoïaque( les opiacés et autres drogues prescrites par son médecin personnel y sont aussi pour quelque chose). Il se déplaçait dans un train blindé et ultra protégé. D’ailleurs, ça me fait penser: son train s'est arrêté dans une gare,à coté d'un train de soldats blessés revenants du front. Hitler a alors baissé le store de sa fenêtre afin de ne pas voir les soldats blessés, c'est dire tout "l'amour" qu'il portait à son peuple et a ses armées...

Pour ce qui est des décisions militaires: ca a deja été dit, effectivement il était caporal et estafette durant la Grande Guerre, d'où l’extrême méfiance de ses generaux a son égard. Durant les réunions stratégiques, Hitler écoutait généralement le dernier avis donné, méme si ce n’était pas forcement le meilleur (Rommel avait d'ailleur dit que le débarquement se ferait en Normandie et non dans le pas de calais), ce qui a conduit à sa perte, et a notre victoire.

a écrit : Ce n’est pas un dictateur puisqu’il a été élu. Cela n a rien à voir avec le fait d avoir élu ou non mais avec les agissements.

a écrit : Adolf Hitler était effectivement un dictateur dans la mesure où : 1- Il s est accordé tous les pouvoirs
2- il a mis en place le système de la pensée et du parti unique dans son pays
3- Pour garantir son pouvoir et son autorité il n'as pas hésité a utiliser la répression massive.

Après
cet attentat, il était encore plus convaincu d'être investi d'une "mission divine", et a fait une déclaration publique à la radio dans ce sens. Au fil du temps, il est devenu de plus en plus paranoïaque( les opiacés et autres drogues prescrites par son médecin personnel y sont aussi pour quelque chose). Il se déplaçait dans un train blindé et ultra protégé. D’ailleurs, ça me fait penser: son train s'est arrêté dans une gare,à coté d'un train de soldats blessés revenants du front. Hitler a alors baissé le store de sa fenêtre afin de ne pas voir les soldats blessés, c'est dire tout "l'amour" qu'il portait à son peuple et a ses armées...

Pour ce qui est des décisions militaires: ca a deja été dit, effectivement il était caporal et estafette durant la Grande Guerre, d'où l’extrême méfiance de ses generaux a son égard. Durant les réunions stratégiques, Hitler écoutait généralement le dernier avis donné, méme si ce n’était pas forcement le meilleur (Rommel avait d'ailleur dit que le débarquement se ferait en Normandie et non dans le pas de calais), ce qui a conduit à sa perte, et a notre victoire.
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J'ai oublié un truc: Hitler n'a jamais expressement donné l'ordre d'extermination des populations juives, il a dit qu'il fallait "traiter la question Juive", ses officiers se sont chargés du reste. Cela n'enléve rien à sa responsabilité sur ses tragiques evenements.
J'ai ajouté cela pour bien montrer le coté trés manipulateur de cet individu.

Pour compléter l'histoire, il paraitrait qu'il se serait écrié "mon pantalon, ils ont brulé mon pantalon tout neuf!"

Pardon mais c'est un peu dédaigneux de dire que la résistance était anecdotique en Allemagne, quand quelques mois avant la Libération la France aclamait Pétain et crachait sur De Gaulle. On a tous appris le contraire et aujourd'hui tout le monde est devenu petit fils de résistant étrangement, en oubliant de préciser la boule à zéro de mamie.

Il faut savoir accepter son passé de collaborationiste du régime nazi en sortant du contraste fabuleux et chauvin : Allemagne=Méchants Nazis et France=Braves Résistants.

a écrit : Pardon mais c'est un peu dédaigneux de dire que la résistance était anecdotique en Allemagne, quand quelques mois avant la Libération la France aclamait Pétain et crachait sur De Gaulle. On a tous appris le contraire et aujourd'hui tout le monde est devenu petit fils de résistant étrangement, en oubliant de préciser la boule à zéro de mamie.

Il faut savoir accepter son passé de collaborationiste du régime nazi en sortant du contraste fabuleux et chauvin : Allemagne=Méchants Nazis et France=Braves Résistants.
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Il y a eu des pourritures et des personnes bienveillantes des 2 côtés il ne faut pas l oublier en effet.
Egalement de chaque côté des dizaines de milliers de personnes n ont eu d autre choix que de collaborer pour rester en vie.

a écrit : Il y a eu des pourritures et des personnes bienveillantes des 2 côtés il ne faut pas l oublier en effet.
Egalement de chaque côté des dizaines de milliers de personnes n ont eu d autre choix que de collaborer pour rester en vie.
Je ne sais plus sur quel site sur la Résistance j'avais vu cela, mais il faut partir du principe que dans les pays occupés (dont l'Allemagne elle même)

5% de la population collaborait volontairement
5% de la population résistait activement (maquis et autres) ou passivement (oups le dossier sur les 500 personnes à déporter à disparu rhooo c'est trop bête !)
90% essayaient juste de survivre et pas se prendre une balle, certainement comme vous et moi aurions fait.

a écrit : Je ne sais plus sur quel site sur la Résistance j'avais vu cela, mais il faut partir du principe que dans les pays occupés (dont l'Allemagne elle même)

5% de la population collaborait volontairement
5% de la population résistait activement (maquis et autres) ou passivement (oups le dossier
sur les 500 personnes à déporter à disparu rhooo c'est trop bête !)
90% essayaient juste de survivre et pas se prendre une balle, certainement comme vous et moi aurions fait.
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Et l air de rien, si ces chiffres sont correct, 5% c est beaucoup.

a écrit : Et l air de rien, si ces chiffres sont correct, 5% c est beaucoup. Oui ce n'est pas négligeable, pour rester sur l'exemple français durant la 2eme GM 5% de la population métropolitaine représente environ 2 000 000 d'individus sur cette période.

Sachant que dans les 90% "d'inactifs", il faut compter les personnes âgées, mineurs etc...

Ce chiffre met surtout en relief la petitesse du nombre de vrais résistants/collaborateurs par rapport à ce que l'on a pu rapporter de l'époque.

Comme dit aofbourgogne, les gens avaient tendance à exagérer (ou taire) leurs actes.
Ils étaient nombreux les résistants du 9 mai 1945...