La marque de montres de luxe Rolex appartient intégralement à une fondation. Ce statut, voulu par son fondateur, lui permet de ne pas pouvoir être la proie d'OPA hostiles et de mener des actions de bienfaisance à la manière de la fondation Nobel.
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La marque de montres de luxe Rolex appartient intégralement à une fondation. Ce statut, voulu par son fondateur, lui permet de ne pas pouvoir être la proie d'OPA hostiles et de mener des actions de bienfaisance à la manière de la fondation Nobel.
Commentaires préférés (3)
En fait, Rolex pour Genève, c'est l'équivalent de Michelin à Clermont-Ferrand... En version suisse.
On a plein d'autres moyens, tels que les téléphones portables pour avoir l'heure.
Donc ce n'est pas pour la fonctionnalité que les gens veulent des montres de luxe, donc exit les montres à 20 balles. Ce serait comme dire à une femme qui a un collier Cartier que son fils de 5 ans pourrait lui faire un collier en nouilles, ça serait tout aussi fonctionnel !
Une montre, c'est un bijou. Je dirais même que c'est un des seuls bijoux que les hommes peuvent porter, sans tout de suite être catégorisés.
Quant au faux, je trouve ça assez hypocrite. Une montre à partir de 1000€, ça vient d'horlogers qui se sont faits un nom sur une qualité, un design, une précision etc..., à l'origine, en tout cas. Après le marketing, et le désir de faire parti d'un genre d'élite fait le reste.
Pour moi, acheter une fausse montre, c'est admettre qu'on est véritablement superficiel, puisqu'on se fout de la qualité, du travail de design etc... Mais qu'on veut juste donner l'impression de faire parti d'une certaine classe.
Bref, j'ai du coup du mal avec le discours "je comprends pas qu'on foute autant de thune dans un objet inutile alors qu'on pourrait avoir des contrefaçon quasi gratos"
Tous les commentaires (59)
Je vais passer pour un grincheux mais, bien que l'intention soit probablement noble, je trouve la demarche legerement hypocrite. Quoi de mieux que de se donner bonne conscience lorsqu'on achete une montre a plus de 50 000e et de se dire qu'une partie des fonds seront reversés a des oeuvres caritatives?
Ok, les fonds recueillis et les actions menées ont probablement des effets benefiques, mais je ne peux m'empecher de penser qu'une partie de la clientèle qui achete des rolex est responsable de certains "maux" qui affectent notre societé.
Pour info:
OPA: Une offre publique d'achat ou OPA est une offre d'acquisition payable au comptant, à un prix donné, du capital d'une entreprise cible. Le déclenchement de l'OPA fait commencer une période d'une durée déterminée à l'avance pendant laquelle les actionnaires de l'entreprise cible ont la possibilité d'apporter ou non leurs actions à l'entreprise acheteuse
OPA hostile :Contrairement à une OPA amicale (dite aussi amiable), une OPA hostile se fait sans l'accord de la société ciblée.
Source : Wikipédia
C'est drôle comme concept !
Je trouve personnellement que les rolex sont pas forcément belles, et qu'il y a une image de gros bof/nouveau riche en jogging Sergio tachini, mais avec la rolex au poignet.
Et par contre, cet engagement altruiste que la société a, est très classe, je trouve.
Pour les sceptiques, n'hésitez pas à jeter un coup d'œil aux sources !
Et c'est pas parce que certaines personnes ont de l'argent qu'elles ont pour obligation de le redistribuer.
En fait, Rolex pour Genève, c'est l'équivalent de Michelin à Clermont-Ferrand... En version suisse.
Sauf que comme il s'agit d'un produit de luxe donc "MAL" pour le français moyen, tout de suite les clients sont des gens sans cœur et des vampires capitalistes buvant le sang des pauvres ouvriers exploités.
Je n'ai jamais compris que l'on puisse acheter une montre à ce prix, alors qu'il en existe d'aussi précises, avec plus de fonctions, à 10-20 $, et la pile dure 5 ans.
Ou alors, si l'on veut paraître, on peut acheter une contre-façon garantie fausse, pour le même prix en marchandant, par exemple à Istanbul (c'est légal en Turquie). Mais il ne faut la donner à réparer, on est automatiquement poursuivi comme complce.
On a plein d'autres moyens, tels que les téléphones portables pour avoir l'heure.
Donc ce n'est pas pour la fonctionnalité que les gens veulent des montres de luxe, donc exit les montres à 20 balles. Ce serait comme dire à une femme qui a un collier Cartier que son fils de 5 ans pourrait lui faire un collier en nouilles, ça serait tout aussi fonctionnel !
Une montre, c'est un bijou. Je dirais même que c'est un des seuls bijoux que les hommes peuvent porter, sans tout de suite être catégorisés.
Quant au faux, je trouve ça assez hypocrite. Une montre à partir de 1000€, ça vient d'horlogers qui se sont faits un nom sur une qualité, un design, une précision etc..., à l'origine, en tout cas. Après le marketing, et le désir de faire parti d'un genre d'élite fait le reste.
Pour moi, acheter une fausse montre, c'est admettre qu'on est véritablement superficiel, puisqu'on se fout de la qualité, du travail de design etc... Mais qu'on veut juste donner l'impression de faire parti d'une certaine classe.
Bref, j'ai du coup du mal avec le discours "je comprends pas qu'on foute autant de thune dans un objet inutile alors qu'on pourrait avoir des contrefaçon quasi gratos"
Le fait d'avoir un statut de fondation offre un autre avantage bien utile sur un marché concurrentiel : il n'y a pas d'obligation de publication de comptes contrairement aux entreprises. Du coup on peut analyser le chiffre d'affaires, les bénéfices, les pertes, les investissements du concurrent et lui ne sait rien de nous.
Une vraie charité se ferait discrètement.
On dit que le prix Nobel existe parce que le décès de Nobel aurait été annoncé à tort, et que la presse se serait déchaînée contre cet "assassin". Voyant qu'elle était son image, il aurait voulu l'effacer.
Je n'ai jamais loué le désir de paraître ni l'achat de contre-façons. Mais juste signalé qu'à Istanbul des marchands affichent cyniquement "garanties fausses" (pas besoin de le préciser, le prix est ridiculement bas) devant leur étalage de copies, et que la loi turque les autorise à le faire.
Pire est la situation de certains pays asiatiques, comme Singapour, où des copies sont vendues comme authentiques, à des prix environ 15% moindres qu'en Occident. L'acheteur, de bonne foi, croit en une bonne affaire; tellement de bonne foi que si la montre tombe en panne il va chez un réparateur agréé, et là c'est la catastrophe, car il est réputé complice aux yeux des lois, et il paye cher la "réduction", même si chacun sait à quoi s'en tenir: il est évident que s'il avait su, il ne serait jamais jeté dans la gueule du loup.
Surtout que Rolex est une société anonyme, pas une fondation…
Je cite textuellement Wikipedia:
"Rolex est une société anonyme (et une fondation) dont le capital se compose de 6000 actions nominatives de 500 francs suisses chacune. De par les statuts de la société, ces actions sont la propriété exclusive de la Fondation Wilsdorf et sont liées, ce qui signifie que ni les actions, ni la société elle-même ne peuvent être vendues. Si la société communique énormément sur ses produits et sur les évènements qu’elle sponsorise, elle reste en revanche très discrète sur ses résultats financiers. Comme l’autorise la loi suisse, ni le bilan, ni les résultats, ni le rapport annuel ne sont publiés en dehors du conseil d'administration."
En droit français, elle serait obligée de fournir ses comptes, cotée ou pas.
1) Tout le monde ne possède pas un téléphone portable.
2) Un portable peut être déchargé.
3) On peut être amené à regarder l'heure discrètement dans certaines situations.
4) Sur une montre il y a une trotteuse qui est bien utile à certaines professions (pour prendre le pouls par exemple). En plongée sous-marine, mieux vaut regarder l'heure sur une montre étanche que sur feu son portable. Etc
Du tout tout ton argumentaire tombe à l'eau :
"Pour moi, acheter une fausse montre, c'est admettre qu'on est véritablement superficiel". Sauf qu'une fausse montre ça n'existe pas puisqu'elle donne l'heure elle aussi. C'est donc une vraie montre.
Tout dépend où l'on situe la superficialité. Face à la fascination pour le luxe (superficialité par définition), je ne peux m'empêcher de citer le philosophe Emmanuel Lévinas "Avoir, c'est refuser d'être."
Une autre citation, méprisante celle-ci, émanant du patron d'entreprise de publicité nommé Séguéla : "Si à 50 ans on n'a pas de Rolex c'est qu'on a raté sa vie".