Une grève à 100 millions de dollars par jour

Proposé par
Invité
le
dans

En 2008, les mécaniciens de Boeing se mirent en grève pour protester contre leurs conditions de travail et le recours à des prestataires externes. Cela eut un effet dévastateur pour l'entreprise, qui perdait 100 millions de dollars par jour de grève en raison des commandes en retard et des pénalités qui y sont appliquées.. La grève dura près de 2 mois.


Tous les commentaires (57)

Le salaire minimum dans l'Etat de Washington (dont Seattle est la capitale) est un des plus bas des USA, aux alentours de 7,50 $ bruts de l'heure.
La direction n'a pas cédé pour ne pas amoindrir ses profits, bien sûr, mais aussi pour ne pas que ça donne des idées aux travailleurs des autres entreprises de l'Etat en exigeant la hausse du SMIC. Ca aura créé un précédent et du coup une propagation d'une hausse globale des salaires dans la région aurait augmenté le prix des biens et services des sous-traitants de Boeing. Donc pertes de profits sur tous les tableaux.
A n'en pas douter, Boeing n'a pas voulu céder à une grève qui aurait l'allure d'une grève par procuration pour tous les salariés de l'Etat de Washington.

a écrit : En fait non seulement 225,000 dollars par tête si l'on en croit les chiffres avancés sur wikipédia. Et il faut bien se rendre compte que Boeing ne s'attendant pas à une grève aussi longue. Je rappelle qu'on est en 2008, la crise a frappé de plein fouet le pays. Ils ont sans doute pensé que les grévistes allaient très vite mettre fin à la grève.


De plus il faut remettre les choses dans leur contexte et l'anecdote met en avant le fait que c'est ces deux mois de retard qui ont engendré les 100,000,000$ par jour mais non, c'est les deux ans de retard qu'il y avait déjà. Donc bon faites attention aux informations et vérifiez les: on ne le dira jamais assez.

Autrement dis les 100,000,000$ par jour sont faux... On ne ramène pas le coût d'un retard de plus de deux ans sur deux mois en raison d'une grève.
Afficher tout
Euh non. Relis bien les sources.
Les 100 patates par jour, c'est bien le coût de la grève, uniquement.

Posté le

android

(1)

Répondre

Pour le coup pas de commentaire sur l'anecdote je ne m'y connais pas assez. Par contre certain me font bien rire avec leur vision. Je suis jeune j'ai 26ans j'ai un bac+3, je me suis d'abord fais exploite par une entreprise de télécom paye au rabais pour au final être remplace moi et mon équipe par d'autres jeunes étudiants. Ce boulot était censé m'apprendre les rudiments des télécoms. Au final j'ai passé mon temps sur un téléphone a faire des reset MoDem. Une superbe expérience quand on cherche du boulot... Bref impossible de trouver un boulot j'ai du quitter mon appartement car j'arrivais a la fin du bail(logement jeune ou étudiant) j'ai du commencer ma nouvelle vie dans une voiture. J'y suis reste des mois sans rien trouver. Et au final j'ai trouve un boulot dans un tout autre secteur dans le quel je n'ai pas fais d'études. J'allais travaille tous les matins en me lavant au préalable avec des bouteilles d'eau et un mal de dos horrible. Avec le sourire. Je me défoncé les tripes dans ce boulot je faisais des heures sup impayés allant jusqu'à 4h au dessus de lheure indiquée sur mon contrat. J'ai un premier CDD de six mois et deux autres de la même durée. Deux mois avant la fin du dernier CDD je pensais décrocher un CDI je me disais tu as un studio un toit tu vas t'en sortir et tu vas être bien paye, dans le bureau je suis tombe de haut on ma pas renouvelé. Ce secteur est bouche et il y'a peu de perspective d'avenir pour moi. J'ai gagne un toit et en prime je peux même pas me payer la réparation de ma voiture. Je suis pas un cas isole on est pleins dans cette merde a en perdre les cheveux. Et donc quand je vois une grande gueule parler des chômeurs de cette manière sans savoir ce que certains traverse ça me révolte. J'ai eu trois phase de ma vie dans la rue a pas savoir quoi bouffer a sûrement chier dans "vos" buissons alors oui je peux le dire. DES ESCLAVES et DES PATRONS.

Y'a plus "d'humanisme" quand on parle de fric.

Posté le

android

(6)

Répondre

La patiente des grevistes poussera toujours au respect. On doit trouver beaucoup de grevistes chez les pecheurs

a écrit : Tu as raison. Mais la direction (comme toutes les autres) ne veut aussi pas donner raison aux grévistes. Sinon ça les encourage à recommencer. La définition même du bras de fer. Ce n'est pas faux mais la quasi totalité des sous-traitants de Boeing sont toujours américains aujourd'hui alors ils ne sont pas forcément mieux payés ou autre mais on toujours leurs boulot

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Pour le coup pas de commentaire sur l'anecdote je ne m'y connais pas assez. Par contre certain me font bien rire avec leur vision. Je suis jeune j'ai 26ans j'ai un bac+3, je me suis d'abord fais exploite par une entreprise de télécom paye au rabais pour au final être remplace moi et mon équipe par d'autres jeunes étudiants. Ce boulot était censé m'apprendre les rudiments des télécoms. Au final j'ai passé mon temps sur un téléphone a faire des reset MoDem. Une superbe expérience quand on cherche du boulot... Bref impossible de trouver un boulot j'ai du quitter mon appartement car j'arrivais a la fin du bail(logement jeune ou étudiant) j'ai du commencer ma nouvelle vie dans une voiture. J'y suis reste des mois sans rien trouver. Et au final j'ai trouve un boulot dans un tout autre secteur dans le quel je n'ai pas fais d'études. J'allais travaille tous les matins en me lavant au préalable avec des bouteilles d'eau et un mal de dos horrible. Avec le sourire. Je me défoncé les tripes dans ce boulot je faisais des heures sup impayés allant jusqu'à 4h au dessus de lheure indiquée sur mon contrat. J'ai un premier CDD de six mois et deux autres de la même durée. Deux mois avant la fin du dernier CDD je pensais décrocher un CDI je me disais tu as un studio un toit tu vas t'en sortir et tu vas être bien paye, dans le bureau je suis tombe de haut on ma pas renouvelé. Ce secteur est bouche et il y'a peu de perspective d'avenir pour moi. J'ai gagne un toit et en prime je peux même pas me payer la réparation de ma voiture. Je suis pas un cas isole on est pleins dans cette merde a en perdre les cheveux. Et donc quand je vois une grande gueule parler des chômeurs de cette manière sans savoir ce que certains traverse ça me révolte. J'ai eu trois phase de ma vie dans la rue a pas savoir quoi bouffer a sûrement chier dans "vos" buissons alors oui je peux le dire. DES ESCLAVES et DES PATRONS.

Y'a plus "d'humanisme" quand on parle de fric.
Afficher tout
votre situation est sans nulle doute difficile.

Malheureusement, il faut se rendre à l'évidence, les employeurs ont peur de s'engager à long terme, même si un CDD leur coute plus cher, en cas d'un ralentissement de l'activité par exemple, ils préfèrent pouvoir ne pas renouveler un CDD que d'être "coincé" avec un CDI.

La France a un marcher du travail très rigide contrairement aux pays anglo-saxons. Alors oui, on va dire qu'aux US il n'y a pas d'alloc chômage etc. mais la différence c'est qu'avec des diplomes on trouve du travail relativement facilement.

Je vis en Pologne et ici les entreprises poussent comme des champignons!
A Varsovie il y a des entreprises qui sont en pénurie de main d'œuvre.

La boite de ma femme, un leader dans la Pharma, recherche 200 personnes depuis 1 an: comptables, secrétariat, recherches etc. pas besoin de parler le polonais, juste l'anglais.
Dans la mienne, une banque américaine, ils recherche 170 personnes. Ils prennent même sans expérience.
Après 3 mois d'essai, un CDI... et pourtant ces entreprises ont du fric. Les conditions de travails sont excellentes avec des salles de repos, de jeux, machines à cafés gratuits, des accès à prix cassé à des salles de sport à prix cassé etc.
La Pologne a un système en terme de protection sociale très proche de celui de la France mais le système de santé, même si il est bon est saturé. Du coup faut prendre une assurance privée pour des centres médicaux privés: dans ma boite c'est pris en charge 100% par la société! Congé maternité d'un an, maladie payée 80% dès le premier jour, 26 jours de congés payés. Par contre il faut accépter de travailler 40 heures par semaine.

Pourquoi de si bonnes conditions? Peut être qu'en France il y a 1 poste et 500 candidats et qu'à Varsovie c'est 500 postes et 1 candidat (j'exagère mais l'idée est là!). Quand on a des employés on fait tout pour les garder.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : votre situation est sans nulle doute difficile.

Malheureusement, il faut se rendre à l'évidence, les employeurs ont peur de s'engager à long terme, même si un CDD leur coute plus cher, en cas d'un ralentissement de l'activité par exemple, ils préfèrent pouvoir ne pas renouveler un CDD
que d'être "coincé" avec un CDI.

La France a un marcher du travail très rigide contrairement aux pays anglo-saxons. Alors oui, on va dire qu'aux US il n'y a pas d'alloc chômage etc. mais la différence c'est qu'avec des diplomes on trouve du travail relativement facilement.

Je vis en Pologne et ici les entreprises poussent comme des champignons!
A Varsovie il y a des entreprises qui sont en pénurie de main d'œuvre.

La boite de ma femme, un leader dans la Pharma, recherche 200 personnes depuis 1 an: comptables, secrétariat, recherches etc. pas besoin de parler le polonais, juste l'anglais.
Dans la mienne, une banque américaine, ils recherche 170 personnes. Ils prennent même sans expérience.
Après 3 mois d'essai, un CDI... et pourtant ces entreprises ont du fric. Les conditions de travails sont excellentes avec des salles de repos, de jeux, machines à cafés gratuits, des accès à prix cassé à des salles de sport à prix cassé etc.
La Pologne a un système en terme de protection sociale très proche de celui de la France mais le système de santé, même si il est bon est saturé. Du coup faut prendre une assurance privée pour des centres médicaux privés: dans ma boite c'est pris en charge 100% par la société! Congé maternité d'un an, maladie payée 80% dès le premier jour, 26 jours de congés payés. Par contre il faut accépter de travailler 40 heures par semaine.

Pourquoi de si bonnes conditions? Peut être qu'en France il y a 1 poste et 500 candidats et qu'à Varsovie c'est 500 postes et 1 candidat (j'exagère mais l'idée est là!). Quand on a des employés on fait tout pour les garder.
Afficher tout
C'est la faute aux méchants syndicalistes du coup ?

a écrit : C'est la faute aux méchants syndicalistes du coup ? en partie à mon avis. Le problème n'est pas le syndicalisme, le problème est comment les actions sont menées.

Les plus gros syndicats du Monde sont aux US et pourtant ils ne sont pas en grève tous les 2 mois comme en France...
Peut être que les patrons sont plus à l'écoute aussi...
dans mon commentaire j'essaie de montrer qu'en France le marcher du travail est fermé, donc le rapport de force est déséquilibré car il y a peu d'emploi... en gros si t'es pas content tu peux te casser de toute façon on te remplacera rapidement.
Ce n'est pas le cas dans un système de plein emploi où les entreprises se battent pour trouver du personnel et essaient de garder ceux qu'ils ont.

Maintenant, je trouve qu'en France il y a peu de dialogues constructifs entre les syndicats et les patrons (contrairement à l'Allemagne, aux UK ou aux US). Donc oui, c'est EN PARTIE à cause des syndicalistes.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : C'est la faute aux méchants syndicalistes du coup ? je souhaite rajouter que votre sarcasme montre bien qu'en France, lorsqu'on est syndicaliste et/ou on défend les idées, c'est toujours 100% la faute du patron. Il n'y aura ainsi aucune chance de dialogue dès le départ.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : je souhaite rajouter que votre sarcasme montre bien qu'en France, lorsqu'on est syndicaliste et/ou on défend les idées, c'est toujours 100% la faute du patron. Il n'y aura ainsi aucune chance de dialogue dès le départ. Puisqu'on est dans le péremptoire...
Je ne suis pas du tout syndicaliste, juste un salarié comme un autre. Et oui, c'est de la faute des patrons dans 100% des cas, dans les grandes entreprises qui font du bénéfice. Je ne parle pas des PME qui s'en sortent malheureusement comme elles peuvent.

a écrit : Puisqu'on est dans le péremptoire...
Je ne suis pas du tout syndicaliste, juste un salarié comme un autre. Et oui, c'est de la faute des patrons dans 100% des cas, dans les grandes entreprises qui font du bénéfice. Je ne parle pas des PME qui s'en sortent malheureusement comme elles peuvent.
et bien oui, jamais rien n'avancera en France tant que chacun ne sera prêt à faire un pas dans l'autre sens. Les Allemands, les Anglais et les Américains ont bien mieux compris qu'en essayant de trouver des compromis et de ne pas mettre tout sur le dos de l'autre on arrivera à quelque chose.
Votre message ne compte aucune modération comme ce qui se passe dans les soi-disant dialogues sociaux français.

D'ailleurs au R.U. et en Allemagne l'économie va bien mieux qu'en France qui stagne... mais ça tout le monde le voit sauf les français.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : et bien oui, jamais rien n'avancera en France tant que chacun ne sera prêt à faire un pas dans l'autre sens. Les Allemands, les Anglais et les Américains ont bien mieux compris qu'en essayant de trouver des compromis et de ne pas mettre tout sur le dos de l'autre on arrivera à quelque chose.
Votre message ne compte aucune modération comme ce qui se passe dans les soi-disant dialogues sociaux français.

D'ailleurs au R.U. et en Allemagne l'économie va bien mieux qu'en France qui stagne... mais ça tout le monde le voit sauf les français.
Afficher tout
Je suis d'accord que les dialogues sociaux tendent à s'enliser en France. Il va y en avoir très prochainement avec la réforme du Code du Travail, j'ai hâte de voir ce que cela va donner. Encore une fois, je parle des grosses entreprises qui font du bénéfice. Là il n'y a pas à tergiverser et trouver des compromis. Une entreprise qui fait des bénéfices (records, qui plus est) n'a pas à licencier. Point.

Reprenons l'exemple de Boeing en 2008. Une entreprise qui se portait bien, avec un carnet de commande rempli notamment par la demande du 787. Les salariés demandent une renégociation sur le renouvellement de leurs contrats. Cela leur est refusé tout net. Ils se mettent en grève.
Mais enfin, pourquoi cela a-t-il duré 2 mois ? Pourquoi diable, dans une entreprise où tout va bien, les salariés ont-ils besoin de se mettre en grève pour être entendus ? Les ouvriers ne demandaient pas qu'on leur double leur salaire, ils voulaient renégocier les termes sur la durée de leurs contrats pour avoir un minimum de sécurité au niveau de leur emploi. La renégociation de la convention collective portait également sur le recours abusif à des sous-traitants, pour augmenter la compétitivité de l'entreprise, mais qui avait entrainé des suppressions de postes. Pourquoi se séparer de personnel compétent, tout ça pour gagner des bouts de chandelles en externalisant, alors même qu'on gagne déjà pas mal d'argent ?
Parce que la direction préfère investir sur autre chose que sur les compétences de ses salariés. C'est ça qui est déplorable dans l'attitude de la direction de Boeing. Les entreprises gagneraient tellement à fidéliser leurs salariés compétents...

a écrit : Je suis d'accord que les dialogues sociaux tendent à s'enliser en France. Il va y en avoir très prochainement avec la réforme du Code du Travail, j'ai hâte de voir ce que cela va donner. Encore une fois, je parle des grosses entreprises qui font du bénéfice. Là il n'y a pas à tergiverser et trouver des compromis. Une entreprise qui fait des bénéfices (records, qui plus est) n'a pas à licencier. Point.

Reprenons l'exemple de Boeing en 2008. Une entreprise qui se portait bien, avec un carnet de commande rempli notamment par la demande du 787. Les salariés demandent une renégociation sur le renouvellement de leurs contrats. Cela leur est refusé tout net. Ils se mettent en grève.
Mais enfin, pourquoi cela a-t-il duré 2 mois ? Pourquoi diable, dans une entreprise où tout va bien, les salariés ont-ils besoin de se mettre en grève pour être entendus ? Les ouvriers ne demandaient pas qu'on leur double leur salaire, ils voulaient renégocier les termes sur la durée de leurs contrats pour avoir un minimum de sécurité au niveau de leur emploi. La renégociation de la convention collective portait également sur le recours abusif à des sous-traitants, pour augmenter la compétitivité de l'entreprise, mais qui avait entrainé des suppressions de postes. Pourquoi se séparer de personnel compétent, tout ça pour gagner des bouts de chandelles en externalisant, alors même qu'on gagne déjà pas mal d'argent ?
Parce que la direction préfère investir sur autre chose que sur les compétences de ses salariés. C'est ça qui est déplorable dans l'attitude de la direction de Boeing. Les entreprises gagneraient tellement à fidéliser leurs salariés compétents...
Afficher tout
Je suis d'accord avec vous sur la question: pourquoi ne pas fidéliser son personnel compétent?


Mon avis est que dans un système comme en France, les personnes peuvent être remplacées facilement (je parle juste de remplacer une personne par une autre, et non les compétences).
Il y a aussi le rapport de force qui est en faveur des entreprises. Ce sont elles qui décident de donner du travail à quelqu'un et pour un poste qui offrent, il y a beaucoup de candidat. En gros: si l'employé n'est pas content il n'à qu'à partir de toute façon il y a plein de gens qui font la queue capable de le remplacer. C'est triste mais c'est comme cela. La très grande majorité des emplois ne demandent pas des connaissances telles que seule une poignée de types savent le faire. Pas certain que l'on trouve beaucoup de grévistes à Boeing qui sont ingénieurs en aéronautiques, spécialisés dans l'aérodynamisme ou dans les communications radio etc. ceux là ils doivent avoir des conditions de travail très convenables!

Pour reprendre un de mes commentaires, je vis à Varsovie. Certes, on ne parle pas de l'Eldorado mais d'un pays qui tourne bien et offre des avantages aux entreprises étrangères: main d'œuvre qualifiée (un des meilleurs système d'éducation au Monde), main d'œuvre pas chère, une culture du travail, un impot sur les bénéfices à 19%, un pays stable politiquement avec de véritables structures politiques et économiques etc.
Le point négatif c'est qu'il n'y a pas assez de gens pour travailler! Les boites et recruteurs démarchent sur LinkedIn, et les sites de recherche d'emploi A L'ETRANGER! Dans ma boite il y a beaucoup d'espagnols, d'italiens et de portugais.

depuis 2006, les salaires ont explosés à Varsovie sans que les prix ne flambent. Beaucoup d'entreprises offrent à leurs employés des conditions de travail excellentes en terme de lieu de travail, mais aussi en aménagement du temps de travail. Ils recrutent des jeunes sans expérience (dans mon équipe, la moitié des personnes ont moins d'un an d'expérience) et misent aur la formation en interne.
Et pour peu en plus que vous ayez de l'expérience vous pouvez facilement négocier votre salaire (en une phrase dans un email lors de mon embauche j'ai ainsi augmenté mon salaire de 10% par rapport à ce qui m'avait été proposé). Il faut juste parler au moins l'anglais à un niveau de travail.

En fait les entreprises ont des services de recrutement de dizaines de personnes recevant des primes à chaque fois qu'un nouvel employé est recruté et passe sa période d'essai avec succès. Aussi, si vous faites venir quelqu'un dans l'entreprise et qu'elle passe sa période d'essai, vous touchez une prime de 7 à 12% de votre salaire mensuel brut.
Je connais une personne qui a fait venir au moins 8 personnes dans la boite en moins d'un an!

Pourquoi je m'étale là dessus? Parce qu'au contraire de la France, le rapport de force en Pologne est inversé et les entreprises cherchent à fidéliser tous leurs employés. Tout vient de là.
Il s'agit donc en France de travailler aur des compromis comme cela a été fait en Allemagne. Aujourd'hui, on y vit mieux qu'en France en terme d'emploi (car la choucroute tous les jours...)

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Je suis d'accord avec vous sur la question: pourquoi ne pas fidéliser son personnel compétent?


Mon avis est que dans un système comme en France, les personnes peuvent être remplacées facilement (je parle juste de remplacer une personne par une autre, et non les compétences).
Il y a aussi
le rapport de force qui est en faveur des entreprises. Ce sont elles qui décident de donner du travail à quelqu'un et pour un poste qui offrent, il y a beaucoup de candidat. En gros: si l'employé n'est pas content il n'à qu'à partir de toute façon il y a plein de gens qui font la queue capable de le remplacer. C'est triste mais c'est comme cela. La très grande majorité des emplois ne demandent pas des connaissances telles que seule une poignée de types savent le faire. Pas certain que l'on trouve beaucoup de grévistes à Boeing qui sont ingénieurs en aéronautiques, spécialisés dans l'aérodynamisme ou dans les communications radio etc. ceux là ils doivent avoir des conditions de travail très convenables!

Pour reprendre un de mes commentaires, je vis à Varsovie. Certes, on ne parle pas de l'Eldorado mais d'un pays qui tourne bien et offre des avantages aux entreprises étrangères: main d'œuvre qualifiée (un des meilleurs système d'éducation au Monde), main d'œuvre pas chère, une culture du travail, un impot sur les bénéfices à 19%, un pays stable politiquement avec de véritables structures politiques et économiques etc.
Le point négatif c'est qu'il n'y a pas assez de gens pour travailler! Les boites et recruteurs démarchent sur LinkedIn, et les sites de recherche d'emploi A L'ETRANGER! Dans ma boite il y a beaucoup d'espagnols, d'italiens et de portugais.

depuis 2006, les salaires ont explosés à Varsovie sans que les prix ne flambent. Beaucoup d'entreprises offrent à leurs employés des conditions de travail excellentes en terme de lieu de travail, mais aussi en aménagement du temps de travail. Ils recrutent des jeunes sans expérience (dans mon équipe, la moitié des personnes ont moins d'un an d'expérience) et misent aur la formation en interne.
Et pour peu en plus que vous ayez de l'expérience vous pouvez facilement négocier votre salaire (en une phrase dans un email lors de mon embauche j'ai ainsi augmenté mon salaire de 10% par rapport à ce qui m'avait été proposé). Il faut juste parler au moins l'anglais à un niveau de travail.

En fait les entreprises ont des services de recrutement de dizaines de personnes recevant des primes à chaque fois qu'un nouvel employé est recruté et passe sa période d'essai avec succès. Aussi, si vous faites venir quelqu'un dans l'entreprise et qu'elle passe sa période d'essai, vous touchez une prime de 7 à 12% de votre salaire mensuel brut.
Je connais une personne qui a fait venir au moins 8 personnes dans la boite en moins d'un an!

Pourquoi je m'étale là dessus? Parce qu'au contraire de la France, le rapport de force en Pologne est inversé et les entreprises cherchent à fidéliser tous leurs employés. Tout vient de là.
Il s'agit donc en France de travailler aur des compromis comme cela a été fait en Allemagne. Aujourd'hui, on y vit mieux qu'en France en terme d'emploi (car la choucroute tous les jours...)
Afficher tout
Bravo aux polonais, l'Europe ne peut que s'en féliciter. Mais du coup vous proposez quoi ? Que tous les français insatisfaits ou licenciés s'expatrient en Pologne ? Ou que l'on recrée en France, en quelques mois, les mêmes conditions qu'en Pologne ? Ce n'est pas réaliste.

Nous sommes d'accord qu'effectivement en France le rapport de force penche du côté des entreprises, du fait du chômage élevé. Cela dit, cela ne doit pas pousser les entreprises à faire n'importe quoi.

Un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec vous, c'est la qualification. Qu'est-ce qui vous permet de dire qu'un mécano de chez Boeing est plus "remplaçable" qu'un ingénieur ? Ce n'est donc que le niveau d'étude qui créé la compétence ? L'expérience n'a rien à voir là-dedans ?
Le mécano qui bosse chez Boeing depuis 20 ans et qui a, de fait, acquis un savoir-faire inestimable a autant de poids, à mes yeux, que le jeune ingénieur en aéronautique qui a acquis par ses études un savoir inestimable. Et ce serait une lourde perte de se séparer de l'un ou de l'autre. Et d'ailleurs, question ouverte : pourquoi l'ingénieur devrait avoir des conditions de travail plus convenables que ledit mécanicien ?

Je suis d'accord sur un autre point, c'est que la choucroute tous les jours ça devient vite indigeste !

a écrit : Bravo aux polonais, l'Europe ne peut que s'en féliciter. Mais du coup vous proposez quoi ? Que tous les français insatisfaits ou licenciés s'expatrient en Pologne ? Ou que l'on recrée en France, en quelques mois, les mêmes conditions qu'en Pologne ? Ce n'est pas réaliste.

No
us sommes d'accord qu'effectivement en France le rapport de force penche du côté des entreprises, du fait du chômage élevé. Cela dit, cela ne doit pas pousser les entreprises à faire n'importe quoi.

Un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec vous, c'est la qualification. Qu'est-ce qui vous permet de dire qu'un mécano de chez Boeing est plus "remplaçable" qu'un ingénieur ? Ce n'est donc que le niveau d'étude qui créé la compétence ? L'expérience n'a rien à voir là-dedans ?
Le mécano qui bosse chez Boeing depuis 20 ans et qui a, de fait, acquis un savoir-faire inestimable a autant de poids, à mes yeux, que le jeune ingénieur en aéronautique qui a acquis par ses études un savoir inestimable. Et ce serait une lourde perte de se séparer de l'un ou de l'autre. Et d'ailleurs, question ouverte : pourquoi l'ingénieur devrait avoir des conditions de travail plus convenables que ledit mécanicien ?

Je suis d'accord sur un autre point, c'est que la choucroute tous les jours ça devient vite indigeste !
Afficher tout
la valeur humaine est égale quel que soit son job, mecano ou ingénieur... Je parle juste des connaissances.
Il me semble évident que c'est plus difficile de trouver un ingénieur dans un secteur très spécifique qu'un mécano. Du coup, l'un est plus facilement remplaçable que l'autre. Celui que l'on a des difficultés à trouver/remplacer est dans un rapport de force bien plus équilibré que le mecano.

Quant à la Pologne, je voulais juste illustrer l'idée que tout vient du rapport de force entre l'offre et la demande.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : la valeur humaine est égale quel que soit son job, mecano ou ingénieur... Je parle juste des connaissances.
Il me semble évident que c'est plus difficile de trouver un ingénieur dans un secteur très spécifique qu'un mécano. Du coup, l'un est plus facilement remplaçable que l'autre. Celui que l
'on a des difficultés à trouver/remplacer est dans un rapport de force bien plus équilibré que le mecano.

Quant à la Pologne, je voulais juste illustrer l'idée que tout vient du rapport de force entre l'offre et la demande.
Afficher tout
Je ne suis pas franchement d'accord. Je dirais que ça dépend quel ingénieur et quel mécano.

Allez dire ça à ma boîte qui a mis 4 mois à trouver un cariste. Un cariste ! Pas un ingénieur en micro-biologie, qu'elle a mis 1 semaine à trouver.

La connaissance est toute relative. La compétence ne l'est pas.

a écrit : A ce prix là, (100*61 = 6100 millions O_o) elle pouvait rendre millionnaire chacun de ses employés en grève, ce qui je pense aurait calmé leur agressivité envers l'entreprise pour un bon bout de temps, lui permettant même de tout délocaliser en Corée du Nord sans protestation ^^ C'est pas faux, mais si les ouvriers deviennent riches qui c'est qui va travailler ?

Posté le

android

(0)

Répondre