Pourquoi voit-on MACL sur certaines façades parisiennes ?

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Sur les façades d'anciens bâtiments parisiens, on peut parfois lire l'inscription MACL. L'origine de celle-ci remonte au XVIIIe siècle, lorsque les assurances furent autorisées par le roi à couvrir les incendies. Elle signifiait simplement "Maison assurée contre l'incendie".

L'acronyme, connu de tous, fut détourné à la période de la révolution dans des graffitis au sens calomnieux : "Marie-Antoinette cocufie Louis"


Commentaires préférés (3)

J'avoue que je n'avais jamais pensé à l'origine des assurances !
Il y avait donc déjà des experts ? Les moyens de vérification ne devaient pas voler très haut les arnaques devaient être fréquentes des deux côtés !

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Les assureurs demandaient à leurs clients d'indiquer en façade qu'ils étaient assurés non seulement pour faire de la pub à leur profession (à défaut de faire de la pub pour leur compagnie en particulier) mais surtout pour éviter les sinistres, en décourageant ceux qui voudraient incendier un immeuble par vengeance : en sachant que le propriétaire était assuré, ce n'était plus tellement intéressant comme vengeance (ce n'est pas moi qui l'ai inventé, je l'ai lu quelque part, ça peut paraître bizarre mais c'était apparemment dans la mentalité de l'époque : on défiait en duel, on incendiait les propriétés, etc. Autres temps, autres moeurs...)

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Tous les commentaires (23)

J'avoue que je n'avais jamais pensé à l'origine des assurances !
Il y avait donc déjà des experts ? Les moyens de vérification ne devaient pas voler très haut les arnaques devaient être fréquentes des deux côtés !

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"À l'époque de la Révolution, mais aussi déjà quelques années avant, ce « tag » fleurissait sur les murs de Paris et de ses faubourgs : MACL. Tout le monde — sauf les analphabètes ! — savait alors décrypter ces quatre lettres : Marie-Antoinette cocufie Louis."
^_^
Le Parisien a craqué son slip ou bien?
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Bah heureusement que les assurances existaient pas avant, sinon j'imagine pas comment elles auraient raqué lors de l'incendie de la grande bibliothèque d'Alexandrie.

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a écrit : "À l'époque de la Révolution, mais aussi déjà quelques années avant, ce « tag » fleurissait sur les murs de Paris et de ses faubourgs : MACL. Tout le monde — sauf les analphabètes ! — savait alors décrypter ces quatre lettres : Marie-Antoinette cocufie Louis."
^_^
Le Parisien a craqué son slip ou bien?
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Pourquoi ? Je suis désolé je comprend pas ce qui est gênant ?

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«Connu de tous», perso j'en avais jamais entendu parler... connu des parisiens peut-être...

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a écrit : L'assureur militant Je repose sa question. Pourquoi pas MACI? Car l'acronyme devrait se terminer par un I et non un L...

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Intêressant, on apprend que les domaines d'opération des assurances étaient délimités par l'Etat. Pourquoi cette extension? S'agit-il d'un besoin d'expension du marché, ou bien d'une réelle necessité du client, ou les deux? Etait-elle appliquée plus spécialement aux manufactures? Beaucoup de questions possibles concernant un domaine essentiel de la finance moderne.

Quelqu'un par ici en sait plus sur l'Histoire de l'assurance et-ou à des sources à conseiller?

a écrit : Pourquoi ? Je suis désolé je comprend pas ce qui est gênant ? Le Parisien mentionne uniquement la version Marie-Antoinette cocufie Louis, pas la version originale.
PS: 3eme source, pas deuxième.

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a écrit : Pourquoi ? Je suis désolé je comprend pas ce qui est gênant ? Je trouve étrange que Le Parisien mentionne uniquement l'acronyme déformé et rigolo et pas la version de l'anecdote. Mais peut-être que c'est moi qui n'ai pas tout compris, ou alors je ne voit pas la totalité de l'article.

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a écrit : Je repose sa question. Pourquoi pas MACI? Car l'acronyme devrait se terminer par un I et non un L... A mon avis le L de MACL correspond au "l'" devant incendie. Après on aurait pu rajouter le I également.

Les assureurs demandaient à leurs clients d'indiquer en façade qu'ils étaient assurés non seulement pour faire de la pub à leur profession (à défaut de faire de la pub pour leur compagnie en particulier) mais surtout pour éviter les sinistres, en décourageant ceux qui voudraient incendier un immeuble par vengeance : en sachant que le propriétaire était assuré, ce n'était plus tellement intéressant comme vengeance (ce n'est pas moi qui l'ai inventé, je l'ai lu quelque part, ça peut paraître bizarre mais c'était apparemment dans la mentalité de l'époque : on défiait en duel, on incendiait les propriétés, etc. Autres temps, autres moeurs...)

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a écrit : Je repose sa question. Pourquoi pas MACI? Car l'acronyme devrait se terminer par un I et non un L... Apparemment parce qu'on considérait à l'époque que le L' faisait partie du mot. L'école n'était pas encore obligatoire et même ceux qui savaient écrire n'avaient pas passé des années à user leurs fonds de culotte sur les bancs de l'école à écouter une institutrice qui leur expliquait ce qu'était un nom, un article, une élision, etc. D'ailleurs je me demande si c'est vraiment clair dans la tête des élèves d'aujourd'hui, à force de réformes orchestrées par des pédagogues depuis les bureaux du ministère, et qui ont apparemment oublié à quoi sert l'enseignement, ça devient incompréhensible...

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a écrit : Intêressant, on apprend que les domaines d'opération des assurances étaient délimités par l'Etat. Pourquoi cette extension? S'agit-il d'un besoin d'expension du marché, ou bien d'une réelle necessité du client, ou les deux? Etait-elle appliquée plus spécialement aux manufactures? Beaucoup de questions possibles concernant un domaine essentiel de la finance moderne.

Quelqu'un par ici en sait plus sur l'Histoire de l'assurance et-ou à des sources à conseiller?
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Tiens , J'ai trouvé ce site www.index-assurance.fr/abc/histoire-assurance

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a écrit : J'avoue que je n'avais jamais pensé à l'origine des assurances !
Il y avait donc déjà des experts ? Les moyens de vérification ne devaient pas voler très haut les arnaques devaient être fréquentes des deux côtés !
les assureurs arnaque toujours leur clients, vous avez même pas idée de toutes les closes de vos assurances pour ne pas vous indemnisée.

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a écrit : «Connu de tous», perso j'en avais jamais entendu parler... connu des parisiens peut-être... Connu de tous, mais à l'époque

a écrit : les assureurs arnaque toujours leur clients, vous avez même pas idée de toutes les closes de vos assurances pour ne pas vous indemnisée. On a toujours le choix avant de signer le contrat ! Les clauses auxquelles tu fais référence s'appellent des exclusions, le Code des assurances stipule qu'elles doivent être rédigées en caractère gras et très apparents (L113.1). Les conseillers en assurance sont également tenus de respecter un devoir d'information et de conseil (L.112.2).

a écrit : «Connu de tous», perso j'en avais jamais entendu parler... connu des parisiens peut-être... Oui mais tu as pas vécu pendant la Révolution. A l'epoque ils le savaient, c'est ce que voulait dire le Parisien.

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