Un coureur du Tour de France est reparti en sens inverse

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Durant le Tour de France 1950, Abdel-Kader Zaaf, cycliste algérien, eut un malaise et s'écroula sur le bord de la route. Des vignerons qui se trouvaient là l'adossèrent à un arbre, et n'ayant pas d'eau, l'aspergèrent de vin. Empestant le vin, il reprit la course, mais en sens inverse et finit par croiser la voiture balai.


Commentaires préférés (3)

"Tiens c'est bizarre, j'avais l'impression de monter tout à l'heure..."

a écrit : Vu la tournure de l'anecdote on a l'impression qu'il s'est enivré avec juste les émanations. Hors dans les articles il est mentionné qu'il a prit le bidon tendu par un spectateur et qu'il a bu le vin Justement, les sources précisent bien que le fait que Abdel-Kader Zaaf ai bu du vin est une légende, et que c'est bien la fatigue, de la chaleur et surtout des amphétamines qui l'ont assomé

a écrit : Vu la tournure de l'anecdote on a l'impression qu'il s'est enivré avec juste les émanations. Hors dans les articles il est mentionné qu'il a prit le bidon tendu par un spectateur et qu'il a bu le vin Il était musulman et ne consommait pas d'alcool. Les vignerons l'ont aspergé de vin, et empestait donc le vin en repartant. Il a joué d'une extrême malchance (ou maladresse ?) et est parti en sens inverse pour au final retrouver la voiture balai. L'odeur forte a donné naissance à cette légende tenace, encore raconté aujourd'hui par les commentateurs (oui oui on peut l'entendre parfois).

Il a par contre dû rester trèèèèèès longtemps out (il était premier à se moment la), parce que repartir en sens inverse sans remarquer que les autres cyclistes vont dans le sens opposé... soit faut être très fort, soit être déjà le dernier de la course.


Tous les commentaires (32)

Vu la tournure de l'anecdote on a l'impression qu'il s'est enivré avec juste les émanations. Hors dans les articles il est mentionné qu'il a prit le bidon tendu par un spectateur et qu'il a bu le vin

"Tiens c'est bizarre, j'avais l'impression de monter tout à l'heure..."

a écrit : Vu la tournure de l'anecdote on a l'impression qu'il s'est enivré avec juste les émanations. Hors dans les articles il est mentionné qu'il a prit le bidon tendu par un spectateur et qu'il a bu le vin Justement, les sources précisent bien que le fait que Abdel-Kader Zaaf ai bu du vin est une légende, et que c'est bien la fatigue, de la chaleur et surtout des amphétamines qui l'ont assomé

a écrit : Vu la tournure de l'anecdote on a l'impression qu'il s'est enivré avec juste les émanations. Hors dans les articles il est mentionné qu'il a prit le bidon tendu par un spectateur et qu'il a bu le vin Il était musulman et ne consommait pas d'alcool. Les vignerons l'ont aspergé de vin, et empestait donc le vin en repartant. Il a joué d'une extrême malchance (ou maladresse ?) et est parti en sens inverse pour au final retrouver la voiture balai. L'odeur forte a donné naissance à cette légende tenace, encore raconté aujourd'hui par les commentateurs (oui oui on peut l'entendre parfois).

Il a par contre dû rester trèèèèèès longtemps out (il était premier à se moment la), parce que repartir en sens inverse sans remarquer que les autres cyclistes vont dans le sens opposé... soit faut être très fort, soit être déjà le dernier de la course.

a écrit : Il était musulman et ne consommait pas d'alcool. Les vignerons l'ont aspergé de vin, et empestait donc le vin en repartant. Il a joué d'une extrême malchance (ou maladresse ?) et est parti en sens inverse pour au final retrouver la voiture balai. L'odeur forte a donné naissance à cette légende tenace, encore raconté aujourd'hui par les commentateurs (oui oui on peut l'entendre parfois).

Il a par contre dû rester trèèèèèès longtemps out (il était premier à se moment la), parce que repartir en sens inverse sans remarquer que les autres cyclistes vont dans le sens opposé... soit faut être très fort, soit être déjà le dernier de la course.
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Selon les sources, l’échappée avait au maximum 16 minutes d'avance, et rien ne précise que c'est à ce moment la qu'il à fait son malaise. Rester inconscient (ou conscient mais en voulant se reposer un peu) pendant 10-15 minutes ne me semble pas excessif, et aurait suffit a se faire doubler par le peleton

Sauf erreur de ma part
Il était un coureur français en 1950
Car l Algérie était française à cette date !

a écrit : Selon les sources, l’échappée avait au maximum 16 minutes d'avance, et rien ne précise que c'est à ce moment la qu'il à fait son malaise. Rester inconscient (ou conscient mais en voulant se reposer un peu) pendant 10-15 minutes ne me semble pas excessif, et aurait suffit a se faire doubler par le peleton Tu as d'autres sources qui t'indiqueront que c'est à ce moment la. Donc il reste inconscient 16 min au moins, et n'a pas vu un seul autre coureur pour se dire "Je vais dans le mauvais sens la". Ou alors il en a vu et s'est dit "Ils sont cons c'est pas par là".

A priori il était encore sonné avec la chaleur et les amhpétamines n'ont pas aidé.

Et 10-15 min c'est long ^^

a écrit : Sauf erreur de ma part
Il était un coureur français en 1950
Car l Algérie était française à cette date !
J'allais le dire ! Peut-être faut-il reformuler ainsi : "cycliste venant d'algérie, française à l'époque".

a écrit : Sauf erreur de ma part
Il était un coureur français en 1950
Car l Algérie était française à cette date !
Même si l'Algérie était française, il pouvait être algérien. On peut être français et bourguignon ou breton.

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a écrit : Justement, les sources précisent bien que le fait que Abdel-Kader Zaaf ai bu du vin est une légende, et que c'est bien la fatigue, de la chaleur et surtout des amphétamines qui l'ont assomé Ok, j'avais mal lu la deuxieme source. Au temps pour moi...

a écrit : J'allais le dire ! Peut-être faut-il reformuler ainsi : "cycliste venant d'algérie, française à l'époque". Ou alors simplement dire le coureur français de confession musulmane peut être ?

a écrit : Même si l'Algérie était française, il pouvait être algérien. On peut être français et bourguignon ou breton. Sauf que la Bretagne , le pays basque ou l Alsace sont toujours française
Ce qui porte moins à confusion
De toute façon chacun aura compris les subtilités de l anecdote je pense

Petite précision rigolote mais sans importance, en Algérie Zaaf (qui se prononce "zèhèf") signifie énervé.

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a écrit : Ok, j'avais mal lu la deuxieme source. Au temps pour moi... Ouah! C'est la première fois que je vois cette expression correctement orthographiée !

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Personne n'était à quelques mètres pour l'avoir vu s'évanouir mais surtout pour lui signaler qu'il était pourtant arrivé de l'autre côté duquel il part :/

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a écrit : Même si l'Algérie était française, il pouvait être algérien. On peut être français et bourguignon ou breton. Tiens, un breton...

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Certaines circonstances restent floues du fait de la légende et de nombreuses anecdotes inventées qui sont venues semer le doute mais au rang des quasi certitudes, il y a celles qui établissent qu'il est impossible de savoir combien de temps il est resté inconscient et donc difficile de savoir si l'échappée avait été rattrapée. Également, bien qu'algérien et donc français, il concourrait pour l'équipe d'Afrique du nord et était musulman, donc il est fort probable que les seules émanations, avec l'effet de la chaleur, des amphétamines et de la fatigue ont dû fortement jouer dans sa méprise. Il convient de préciser que l'équipe d'Afrique du Nord était une équipe française.
Enfin, je reviendrais sur le soit disant écart de 16 minutes de l'échappée qui me semble énorme meme pour cette période, Marcel Molinès, qui l'accompagnait dans l'échappée gagna l'étape avec 4 minutes 30 d'avance sur ses premiers poursuivants. On peut donc en déduire que Zaaf ait pu rester inconscient une dizaine de minutes environ, le temps que les poursuivants le dépassent.

Gardons en tête qu'à cette époque, les partants étaient au nombre de 116, pas grand chose à voir avec aujourd'hui et les abandons étaient également plus nombreux (cette année là par exemple, l'ensemble de l'équipe d'Italie, dont Magni, maillot jaune, abandonna lors de la 12ème étape suite à l'attaque par des spectateurs de Bartali, capitaine, lui reprochant d'avoir fait chuter un concurrent) tel que cette année, avec l'apparition des délais d'étape, ils ne furent que 10 à finir le Tour !

a écrit : Justement, les sources précisent bien que le fait que Abdel-Kader Zaaf ai bu du vin est une légende, et que c'est bien la fatigue, de la chaleur et surtout des amphétamines qui l'ont assomé Les amphétamines ça excitent, ça n'assomment pas, à l'exception de très rares cas dit de syndrome paradoxal.

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a écrit : Sauf erreur de ma part
Il était un coureur français en 1950
Car l Algérie était française à cette date !
L'un n'empêche pas l'autre ...
tu peu être breton et français, réunionnais et français, etc