La Sudbury School est une école créée dans les années 50 qui a pris le parti de croire en la capacité naturelle des élèves à apprendre en les laissant faire ce qu'ils veulent. Ils peuvent jouer, ne rien faire, aller se promener, lire un livre ou travailler. Même les règles de vie de l'école sont écrites par les élèves, d'où le nom d'écoles démocratiques. Il en existe quelques-unes en France.
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Dans l'idée ça me fait penser un peu à la pédagogie Montessori?
C'est aussi très important pour les élèves de participer à l'établissement des règles de l'école. Cela les rend non seulement plus responsables, mais aussi plus conscients de l'importance des règles et de leur respect. Le respect est le mot d'ordre dans ce genre d'établissement. Ainsi chaque élève peut dire ce qu'il estime avoir réussi ou échoué lors d'un projet, les autres écoutent mais ne jugent pas.
Cela signifie avoir beaucoup d'argent?
Un bon mariage?
Des enfants ?
Une vie religieuse?
C'est assez subjectif, mais nous sommes tous animés par le rêve d'une réussite sociale.
Pr revenir à l'anecdote, ma femme et moi étudions très sérieusement la piste d'éduquer notre enfant à la maison
Et cette donnée change tout. Bien entendu, les résultats doivent être très bons.
Et ça s'explique facilement.
Outre les méthodes et contexte d'apprentissage, le public visé évolue forcément dans un contexte favorable. Le fait que les parents puissent payer l'école renseigne sur le milieu social, favorable.
De plus, faire le choix de scolariser son enfant dans ce type de structure témoignent de l'implication des parents dans l'éducation de leurs enfants. Qu'on soit d'accord ou pas avec ces principes éducatifs, les parents ont au moins une réflexion et un avis dessus. Ils font la démarche (physique et financière) de mettre en place ces principes, on peut donc imaginer que ces enfants sont aussi stimulés dans le cadre familial.
Ces résultats, si ils existent, ne seront donc jamais comparables avec l'école publique, puisqu'ils ne pourra jamais s'agir du même type de public.
La réussite individuelle, la oui, savoir qu'on a réussi sa vie en faisant pousser des carottes, en faisant plein d'enfants heureux, en réparant des bagnoles où en devenant président de la république, c'est pareil, tant qu'on fait ce qu'on a envie de faire et SURTOUT qu'on a ENVIE de bien le faire, c'est ça, la réussite ;)
Le principe est cependant commun : donner au salarié davantage de libertés, parce que le salarié a la volonté que son entreprise avance. Il faut donc lui laisser les moyens de façonner lui-même l'environnement dans lequel il pourra être épanoui (et donc productif).
Ceci inclut plusieurs aspects : horaires moins rigoureux, gestion d'équipe beaucoup plus "participative", parfois implication de chaque salarié dans les décisions de l'entreprise (en fonction des tailles d'entreprises), mais aussi développement de la polyvalence, méthodes de partage des compétences, aménagement du poste de travail...
Le bon côté de ces méthodes est évident.
Les côtés pervers le sont moins :
- Le temps de management peut se trouver augmenté, et réparti entre des salariés (souvent en temps masqué) qui n'ont pas vocation à jouer ce rôle
- Les "coeurs de métier" perdent de leur matière (on est sur l'inverse de la spécialisation)
- Par conséquent, des métiers techniques pointus peuvent se voir cruellement dévalorisés
- La démarche vise à un désengagement du manager ; il lui est alors facile de ne plus rien gérer, et donc de laisser des conflits s'envenimer par défaut d'action
- Bien souvent, tenter d'alléger les procédures par du bon sens et une analyse pertinente amène à se confronter au mur de formalismes très lourds, et l'agilité devient un faux-départ qui peut faire prendre des mois de retard à des projets mineurs.
Comme chaque méthode elle a ses avantages et inconvénients, ses vertus et ses vices.
Dans le cadre de méthodes éducatives, les risques sont différents probablement. Ceci étant, je pense comme d'autres que le biais de recrutement favorise des résultats positifs...
Pour l'anecdote, l'idée est bonne, pour certains enfants, je m'explique:
Y'en a qui ont besoin d'être guidés, mais d'autres non.
Y'a une bonne partie de la population qui est autodidacte et j'en fait partie, l'école pour moi a toujours été un calvaire, à part m'avoir appris à lire écrire et compter (donc jusqu'au CE2), cela n'aura été qu'une succession ininterrompue de cours barbants, rasoirs et inutiles malgré la bonne volonté des profs (vu que j'écoutais rien puisque je m'en foutais royalement) qui en plus coûtent la peau du cul au contribuable.
Un enfant qui arrive à boucler un BEP où un CAP aura coûté environ 300 000 € à l'éducation nationale, voire beaucoup plus selon la spécialité choisie, et c'est le diplôme minimum.
Si des enfants peuvent apprendre tout seul (après qu'on leur ai appris à lire, écrire et compter parce que c'est la BASE bien évidement) pourquoi pas, mais les obliger à lire des bouquins où à faire des équations où apprendre une langue étrangère alors qu'ils n'en ont absolument rien à cirer, pourquoi s'obstiner à garder le même système éducatif? où alors on en revient aux baffes dans la gueule pour leur apprendre des trucs de force quoi!
Dans tout les cas, l'idée est bonne, au moins y'a de l'innovation la dedans.
Le système éducatif (français) a depuis longtemps prouvé son inefficacité, même les graffitis actuels sont bourrés de fautes d’orthographe, c'est pour dire!
L'entreprise a de moins en moins les moyens d'autoriser la liberté d'entreprendre en son sein et en arrive de plus en plus à une gestion rigoureuse de son système et commence d'ailleurs à le verrouiller avec comptes et mots de passe qui se multiplient afin d'harponner le client, c'est inévitable, et aucune entreprise ne peux y échapper dès qu'elle a atteint la saturation de la vente de ses produits innovants elle cherche des moyens d'économiser.
Demain, avec les robots domestiques, ca sera pareil, dès que tous les gens qui en ont les moyens en auront un, les ventes baisseront, et le financement de l'innovation de ces produits baissera d'autant au profit des économies de production et on passera outre la qualité pour faire de la quantité afin de faire tourner les usines, c'est toujours pareil.