En physique quantique, la nature d'une particule dépend selon qu'on l'observe ou non : dans le premier cas elle se comporte comme une particule, et dans le second comme une onde. Ce phénomène étrange est connu sous le nom dualité onde-corpuscule.
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En physique quantique, la nature d'une particule dépend selon qu'on l'observe ou non : dans le premier cas elle se comporte comme une particule, et dans le second comme une onde. Ce phénomène étrange est connu sous le nom dualité onde-corpuscule.
Tous les commentaires (88)
Si si on peut savoir ! Il est mort, c'est sûr : il suffit de le laisser assez longtemps dans la boite sans rien à bouffer ;-)
m.youtube.com/watch?v=j6h6fUKnRAY
J'ai l'impression que tous mes petits génies qui commentent ont oublié un élément de base : ces théorie sont des modélisations permettant de prédire le comportement de ce qui nous entoure, pas la réalité.
La lumière n'est pas une onde ou une particule, son comportement peut par contre être expliqué en la considérant comme une onde ou une particule.
Il ne faut pas confondre la carte et le territoire.
Personne n'a jamais prouvé "qu'en réalité" c'est la terre qui tourne autour de soleil plutôt que l'inverse, c'est impossible. On ne le dit que par commodité de langage, comme inversement "le soleil se lève". Mais les modèles seraient extrêmement complexes, alors on préfère ce qui donne des calculs relativement simples.
C'est très modeste, mais autrement plus efficace que toute autre méthode, comme celles qui prétendent atteindre une vérité par la seule pensée, sans humilité devant l'expérience, comme la métaphysique, ou la croyance en une foi révélée.
Écrire que "La lumière n'est pas une onde ni une particule, mais son comportement peut être expliqué en la considérant comme une onde ou une particule.", c'est n'avoir compris ni la nature de la science (elle n'explique rien), ni la mécanique quantique, qui modèlise le photon et les autres "particules élémentaires" - encore une pure commodité d'expression - ni comme une onde (comme l'eau d'une mare où l'on jette une pierre), ni comme une particule (comme une petite bille), mais par autre chose de plus abstrait, de nature mathématique complètement différente, qui défie le bon sens usuel mais remarquablement efficace.
Par ailleurs, le photon (la lumière donc) est aussi une particule à dualité onde-corpuscule: dans le cas de la couleur des objets à corps chauds (seulement la chaleur), il s'agit de l'aspect corpusculaire qui est pris en compte et pas celui ondulaire
- Il y a une différence entre le texte d'une anecdote et un commentaire.
- Il y a une différence entre des fautes d'orthographe et des erreurs de formulation.
Le "le comportement dépend selon que l'on observe ou non..." N'est tout simplement pas français.
Même phonétiquement.
Et pire, elle rend la phrase incompréhensible.
Que je le dise avec des fautes ne change rien à la vérité. Je ne le dis pas pour me "vanter" je me fous de faire plus de fautes que l'annecdote, et je me fiche de l'orthographe des gens tant que le sens reste clair.
Ce qui m'embête, c'est quand la formulation est tellement mauvaise que ces fautes introduisent des erreurs de compréhension.
Ça m'embête encore plus quand ceux qui se trompent reçoivent une masse de pouces positifs, entrainant toute la populace dans leurs propres erreurs.
Pour ce qui est du contenu scientifiques des commentaires, oui. Il y a de nombreuses erreurs. Et même d'énormes contresens.
Ce sont les erreurs habituelles de ceux appréhendant la physique quantique avec un esprit scientifique classique. Mais ça reste des erreurs.
Pour information j'ai fais mes études sur ce domaine. Et la physique quantique est un de mes domaines de prédilection. Donc je sais de quoi je parle, même si je peux en parler sans emberlificoter qui que ce soit avec des notions mathématiques.
Quelqu'un qui a du mal à parler de qqchose sans utiliser de math, c'est qu'il ne l'a pas bien comprise. Même s'il est capable de le calculer. Or l'école se fiche de la compréhension, et ne sélectionne que que la capacité à calculer...
C'est assez triste, car ça contribue à la difficulté de compréhension de ces notions. Qui sont "nouvelles" et contre-instinctive, mais en réalité pas si compliquée que ça, si on arrive à les accepter.
( Comme "la terre est ronde" ou "le soleil tourne autours de la terre" n'est pas si compliqué que ça, du moment qu'on arrive à accepter que notre intuition avait tord. )
:-/
1)
En fait, pour observer quelque chose, il faut le contraindre à avoir une conséquence qui sera durable et observable.
À laisser une trace quelque part.
Or contraindre une particule à laisser une trace va forcément déterminer la particule.
"Forcer le destin" en quelque sorte. Et il est impossible d'observer une particule sans la forcer à laisser une trace.
2)
Pour aller un peu plus loin.
Ce qui est difficile à comprendre, et à accepter pour les scientifiques classique, c'est que la particule est en réalité "partout et tout le temps".
Elle "comprend" la totalité de l'expérience qu'on lui expose. (Qu'on lui fait subir)
Même si tu essaye de faire passer une particule à travers deux trous séparés de plusieurs dizaines de cm, elle "sait" qu'il y a deux trous, et ça changera son comportement.
Même si tu essaye de déterminer ta particule 1h aprés son passage qq part, elle "sait" ce qu'il va se passer 1h après, et ça changera son comportement.
C'est un peu ce qu'il se passe avec la téléportation d'information.
Deux photons qui sont envoyés à perpet. Si on détermine l'un à un endroit, l'autre va se retrouver instantanément dans l'état opposé... Comme si le passé avait été ré-écrit. (Ou l'information téléportée, ou envoyé dans le passé)
C'est encore du domaine de la recherche, donc les choses sont encore assez mal modélisés.
Mais il semble que c'est la "causalité" elle même qui est entrain d'être remise en cause, dans les états quantique.
( Causalité = Le fait que le temps soit forcément linéaire. Avec les cause avant les conséquences. )
Ce devrait être simple, puisque l'on pourrait expliquer la physique quantique sans mathématiques (je demande à voir!).
Deux exemples de chercheurs qui te montrerons que les maths ne sont pas nécessaires pour expliquer la physique quantique.
Bonnes fêtes
Son état quantique est donc, comme prévisible, | ψ ⟩ = a 1 | ψ 1 ⟩ + a 2 | ψ 2 ⟩ , entre savoir mathématique et vulgarisation, dans un état second ou plutôt tiers.
Néanmoins effort louable de secouer les esprits, qui peut réussir sur des enfants ou de ceux qui ont gardé un esprit très jeune.
Merci d'avoir apporté de l'eau à notre moulin. ;D
Mais je n'aime pas trop attaquer les gens directement, quand ils ne sont pas directement responsable (et plusieurs ^^).
Quand il s'agit d'un domaine encore assez fluctuant, donc pas vraiment posé clairement.
Ou quand certaines remarques étaient encore en débat il y a quelques décénies.
Etc...
J'ai aussi un peu sur-réagis à certaines erreurs. Qui n'ont pas été faites par tous.
Une des erreurs principales, qui m'a fait réagir, c'est ceux qui disent que l'anecdote est fausse. Et vont jusqu'à dire que l'observation ne change pas le comportement.
( C'est la plus grosse. Mais c'est aussi une erreur de compréhension de la formulation de l'anecdote. F'in on va dire... )
D'autres, mais c'est plus subtil, qui disent que l'état de superposition quantique n'est qu'un "manque d'information" mais que la particule est /forcément/ dans un de ces états.
( Ce qui n'est pas vraiment exact )
Alors, c'est vrai que le chat de shrodinguer serait effectivement sois mort, soit vivant.
Car il est impensable d'amener et de maintenir un objet macroscopique (qui plus est vivant, donc à température ambiante) dans un état d'indétermination quantique complet, sur chacune de ses particules.
C'est une tentative de vulgarisation ou de test de pensée, pour essayer de rendre compte de ce que serait un état quantique dans notre monde macroscopique.
Mais dans l'idée le chat serait -réellement- dans les deux états en même temps.
Il ne s'agit pas -seulement- d'une indétermination, levée quand on ouvre la boite.
De nombreuses expériences montrent que les particules ne sont pas "seulement" non déterminée jusqu'à ce qu'on le sache.
Beaucoup de comportements observés seraient simplement impossible si les états étaient seulement "inconnus mais déterminé quand même quelque part" ( comme la téléportation d'information par exemple. Ou même plus simple, l'effet tunnel. )
Il y a même des applications aujourd'hui, comme les calculateurs quantiques qui se servent de cette superposition d'état.
Donc si ! Les concepts du monde quantique, qui semblent si fou, ne sont pas que des "modélisations mathématiques", même si c'est plus facile à accepter comme ça.
Galillé n'a pas fait qu'une "modélisation mathématique" en plaçant le soleil au centre de son système... C'était juste plus facile à accepter comme ça à l'époque.
La même chose se passe encore un peu aujourd'hui.
( Il y a peut être aussi, caché, la peur des "chamans" et autres spiritueux qui en profitent pour re-justifier toutes leur théories fumeuse à base de "ta gueule c'est quantique"... )
Mais effectivement, la causalité (par exemple) est remise en cause.
Et beaucoup des dogmes scientifiques sur lesquels tout a été bâtis. Donc il y a de quoi être un peu réticent. ^^
La physique quantique ouvre beaucoup de perspectives.
Mais il va falloir du temps (et beaucoup d'artistes) avant de rendre ces concepts plus acceptable, et plus "humainement compréhensibles".
:)
Il faut rendre hommage au Professeur Bobroff d'essayer de faire passer le message, mais comme le souligne sarcastiquement photophobia en donnant sans explication la formule de superposition d'états, il ne peut réussir en langage ordinaire sans faire des impasses ni commettre quelques erreurs, dont il est certainement conscient.
Pour ne pas être choqué des conceptions, qui pourtant ont près d'un siècle, il faut avoir eu la chance rare de naître dans un milieu très évolué scientifiquement, qui prévient la déformation de l'enseignement ordinaire, puis d'être assez bon en maths pour comprendre la formalisation.
Conceptions pourtant évidentes, comme la physique relativiste ou les bases mathématiques façon Bourbaki, lorsque l'on n'a pas, encore, été déformé. La référence à "Tout smouales étaient les Borogroves", de Lewis Padgett, était très pertinente.
Bon, le Père Noël a dû passer, et je suis impatient de savoir l'état des fonctions d'onde matérialisées dans mes chaussons.
Après évidemment si l'on souhaite travailler sur le sujet ou discuter de la pertinence de certaines équations c'est une autre histoire :) la question qu'il faut se poser c'est jusqu'où a t-on besoin de comprendre pour ce que l'on souhaite faire de cette connaissance. Ce n'est que mon point de vue mais je trouve que pour la culture générale la vulgarisation est possible. Pour mener une expérimentation ça ne l'est pas...
Exemple: tu peux comprendre le fonctionnement d'un scanner IRM, en fabriquer un est une autre histoire. La compréhension du fonctionnement est nécessaire mais pas suffisant. (Apres si le but de votre conversation est de déterminer qui a la plus longue oublies mon commentaire ^^)
Sinon si tu es curieux je t'invites à regarder les autres conférences de l'espace des sciences. Quand le sujet nous intéresse elle valent le plus souvent le coup d'être vue.
Patatras, j'ai reviré en lisant "scanner IRM". Les principes d'un scanner et d'un IRM sont complètement différents.
www.sfrnet.org/sfr/grandpublic/Questions-Reponses/article.phtml?id=rc%2Forg%2Fsfrnet%2Fhtm%2FArticle%2F2011%2F20110523-123727-031
Des confusions analogues arrivent à des gens très bien qui sortent de leur spécialité: en suivant la conférence de Julien Bobroff, j'ai sursauté quand il a parlé de caméra infra-rouge en présentant une image de caméra thermique.
www.thermographies.com/thermographie-difference-camera-infrarouge.html
Cela n'a finalement pas grande importance pour le grand public (il me suffit de savoir me servir d'un stylo-bille, ignorer son fonctionnement précis n'est pas dangereux), sauf dans le domaine de la médecine: auto-médication, régimes alimentaires aberrants, etc., pour le plus grand dommage des naïfs et le plus grand profit des charlatans.
Ou, dans un toute autre domaine, la méconnaissance de l'histoire qui entraîne des opinions politiques erronées.
La manière dont est écrite l'annecdote, me fais penser au chat de Schrödinger qui est vivant et mort tant que l'on n'a pas regarder dans la boite... Voici une source fr.m.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schrödinger