Certains films très connus et qui ont fait un carton au box office, comme Star Wars : le retour du jedi par exemple, n'ont pourtant jamais été rentables, du moins officiellement. Une technique juridique (baptisée le "Hollywood accounting"), où l'on crée une société pour chaque film qui paiera très cher les frais de production, permet ainsi aux studios de s'exonérer du paiement des pourcentages convenus avec les auteurs et les acteurs.
Commentaires préférés (3)
Quand l'on voit que certains films vraiment réussis ont du mal à trouver un public, et que pendant ce temps là, on nous annonce un huitième "Fast & Furious"... Alors je ne suis personne pour juger des goûts des gens, mais entre ça et Jul artiste numéro 1 de 2016, je me dis que les gens ont vraiment le cerveau qui baigne dans la confiture.
Les gens peuvent aller voir des films uniquement pour leur côté spectaculaire, divertissant, ou ayant une image magnifique.
On est pas obligé de toujours aller au ciné pour voir un vrai film.
Et pouvoir dire ainsi en pseudo intellectuelle que l'on a vue tel ou tel grande œuvre mais que l'on. Ne s'abaissera jamais à regarde un FF8 ou un ST8.
Attention chers internautes et fidèles utilisateurs de SCMB ! Moi qui avais déjà publié un commentaire des plus poétiques sur la loi binomiale il y a de ça quelques jours, aujourd’hui préparez-vous à un petit cours de « comptabilité créative » (le terme existe vraiment dans le jargon).
L’anecdote est malheureusement trop courte pour être trop explicite, mais selon les sources et l’article Wikipédia sur le « Hollywood accounting », ici Hollywood semble procéder ni plus ni moins à des magouilles comptables (à priori controversées) pour s’exonérer des royalties promis à certains participants du film (acteurs et auteurs comme évoqués dans l’anecdote).
A l’instar des actionnaires, ces personnes sont rémunérées sur le résultat net, en d’autres sur le chiffre d’affaires diminué de TOUTES les charges y compris la charge d’impôt sur les sociétés (c’est donc ce qu’il reste à l’entreprise à la toute fin). C’est sur ce résultat net (ou ceux des années précédentes non distribués) que se base le calcul des dividendes comme prévu par la loi dans la plupart des pays (sauf cas exceptionnels).
La magouille d’Hollywood est donc de faire tout son possible pour se retrouver dans le rouge pour éviter de payer les charges correspondantes (car impossible de les payer sur un résultat net s’il est négatif !) en prenant bien sûr toutes les précautions juridiques nécessaires dans les contrats signés avec les différents participants, qui au final se feront gentiment bernés. Le but du jeu est donc de créer une filiale spécifique au film et de la blinder de charges via des refacturations intragroupes pour diminuer son bénéfice, sans pour autant changer le résultat global du groupe.
La société mère ou d’autres sociétés du groupe prennent en effet à leurs charges diverses dépenses (frais de marketing, de distribution ou distribution) et les refactures à la filiale en question créée pour le film. On se retrouve donc avec une charge dans la filiale qui vient diminuer son résultat, et un bénéfice dans l’autre société pour le même montant (en d’autres termes on transvase les bénéfices d’une société à l’autre).
Sur l’ensemble du groupe l’impact sur le résultat global est neutre (la charge et le bénéfice s'annulent entre eux), mais cela à au moins le « mérite » d’appauvrir la filiale spécifique au film pour ne pas payer les royalties ou autres frais basés sur le résultat.
Cette technique est parfaitement légale puisqu’elle peut tout à fait représenter une réalité économique et matérialiser des opérations entre des sociétés d’un même groupe. Par contre, elles sont visiblement controversées ici puisque les taux permettant de calculer les charges intragroupes semblent arbitraires voire volontairement exagérés.
Technique de base si l’on est peu scrupuleux et qu’on ne veut ni payer d’impôt ni de dividendes (exemple des Panama Papers : on transvase des bénéfices dans des paradis fiscaux). Ca peut être utilisé évidemment pour l’effet inverse, à savoir surestimer les bénéfices pour camoufler une situation financière « bancale » (exemple du scandale ENRON où l’entreprise affichait des profits bidons en transvasant ses énormes pertes dans des sociétés off-shore, pertes réalisés suite à des spéculations sur des matières premières).
Dans les deux cas l’information financière est fausse et sur le plan pénal (en France du moins), il n’y a guère de différence (délit de présentation de comptes infidèles).
Tous les commentaires (39)
Quand l'on voit que certains films vraiment réussis ont du mal à trouver un public, et que pendant ce temps là, on nous annonce un huitième "Fast & Furious"... Alors je ne suis personne pour juger des goûts des gens, mais entre ça et Jul artiste numéro 1 de 2016, je me dis que les gens ont vraiment le cerveau qui baigne dans la confiture.
Les gens peuvent aller voir des films uniquement pour leur côté spectaculaire, divertissant, ou ayant une image magnifique.
On est pas obligé de toujours aller au ciné pour voir un vrai film.
Et pouvoir dire ainsi en pseudo intellectuelle que l'on a vue tel ou tel grande œuvre mais que l'on. Ne s'abaissera jamais à regarde un FF8 ou un ST8.
Perso cela ne choque pas que le cinéma américain utilisé de tels subterfuges
Ce que le choquerait c'est que le cinéma Nord coréen le fasse
Je ne suis pas sûr d'avoir compris...J'espère ne pas être le seul...
Direction les sources pour essayer d'y voir plus clair !
Ce que je reproche, c'est que le cinéma est de plus en plus pauvre, bouffé par des Block busters aux codes bien figés, à la sauce hollywoodienne, et rien d'autres. Suffit de voir Star Wars 7. A part un truc (coucou Han Solo), tu pouvais prévoir tous les événements du film avant même de l'avoir vu. Aucun passage, aucune péripéties ne t'étonne, car elles entrent toutes dans le canon hollywoodien.
Et je m'en fout de ceux qui se la jouent intellect sur le cinéma, ou sur quoique ce soit d'autre. Ces gens là, à force de péter plus haut que leur cul, finiront par se chier dessus.
Apparemment ils envoient une gousse d'ail comme signature... Vu comment ils la mette bien profonde c'est plutôt le retour du jet d'ail
Attention chers internautes et fidèles utilisateurs de SCMB ! Moi qui avais déjà publié un commentaire des plus poétiques sur la loi binomiale il y a de ça quelques jours, aujourd’hui préparez-vous à un petit cours de « comptabilité créative » (le terme existe vraiment dans le jargon).
L’anecdote est malheureusement trop courte pour être trop explicite, mais selon les sources et l’article Wikipédia sur le « Hollywood accounting », ici Hollywood semble procéder ni plus ni moins à des magouilles comptables (à priori controversées) pour s’exonérer des royalties promis à certains participants du film (acteurs et auteurs comme évoqués dans l’anecdote).
A l’instar des actionnaires, ces personnes sont rémunérées sur le résultat net, en d’autres sur le chiffre d’affaires diminué de TOUTES les charges y compris la charge d’impôt sur les sociétés (c’est donc ce qu’il reste à l’entreprise à la toute fin). C’est sur ce résultat net (ou ceux des années précédentes non distribués) que se base le calcul des dividendes comme prévu par la loi dans la plupart des pays (sauf cas exceptionnels).
La magouille d’Hollywood est donc de faire tout son possible pour se retrouver dans le rouge pour éviter de payer les charges correspondantes (car impossible de les payer sur un résultat net s’il est négatif !) en prenant bien sûr toutes les précautions juridiques nécessaires dans les contrats signés avec les différents participants, qui au final se feront gentiment bernés. Le but du jeu est donc de créer une filiale spécifique au film et de la blinder de charges via des refacturations intragroupes pour diminuer son bénéfice, sans pour autant changer le résultat global du groupe.
La société mère ou d’autres sociétés du groupe prennent en effet à leurs charges diverses dépenses (frais de marketing, de distribution ou distribution) et les refactures à la filiale en question créée pour le film. On se retrouve donc avec une charge dans la filiale qui vient diminuer son résultat, et un bénéfice dans l’autre société pour le même montant (en d’autres termes on transvase les bénéfices d’une société à l’autre).
Sur l’ensemble du groupe l’impact sur le résultat global est neutre (la charge et le bénéfice s'annulent entre eux), mais cela à au moins le « mérite » d’appauvrir la filiale spécifique au film pour ne pas payer les royalties ou autres frais basés sur le résultat.
Cette technique est parfaitement légale puisqu’elle peut tout à fait représenter une réalité économique et matérialiser des opérations entre des sociétés d’un même groupe. Par contre, elles sont visiblement controversées ici puisque les taux permettant de calculer les charges intragroupes semblent arbitraires voire volontairement exagérés.
Technique de base si l’on est peu scrupuleux et qu’on ne veut ni payer d’impôt ni de dividendes (exemple des Panama Papers : on transvase des bénéfices dans des paradis fiscaux). Ca peut être utilisé évidemment pour l’effet inverse, à savoir surestimer les bénéfices pour camoufler une situation financière « bancale » (exemple du scandale ENRON où l’entreprise affichait des profits bidons en transvasant ses énormes pertes dans des sociétés off-shore, pertes réalisés suite à des spéculations sur des matières premières).
Dans les deux cas l’information financière est fausse et sur le plan pénal (en France du moins), il n’y a guère de différence (délit de présentation de comptes infidèles).
Il peut y avoir des films un peu plus profonds, mais qui ne sont pas réussis.
Il ne faut pas confondre profondeur et qualité.
Ce serait aussi pertinent que de faire remarquer que le dernier Disney fait un carton plein alors que d'autres films, mieux, ne parviennent à trouver leur public et que c'est bien dommage.
Maintenant si tu veux pousser la question plus loin, est ce que ce sont les goûts de la majorité de la population qui sont à la base des "goûts de chiotte", ou est ce que c'est l'industrie qui impose ces goûts au public? J'opterai pour la réponse deux. Le cinéma, comme beaucoup d'industrie artistiques, suivent une logique capitaliste comme n'importe quel autre secteur. Avant de concevoir un produit, autour de la table de réunion, on définit les caractéristiques du produit qui vont lui permettre d'être adopté par le plus large public possible (pas de gore pour attirer les petits, une meuf bonne pour attirer les ados, des explosions pour déclencher de l'adrénaline et donc des sensations de manière assurée, pas de sujet qui fâche type esclavagisme/nazisme pour éviter de rebuter des noirs et des juifs). Ensuite à coût de tactique marketing, on fait en sorte que le film est sur d'être vu par un maximum de personnes. Il suffit de voir Suicide Squad et son immense campagne marketing, qui était omniprésent dans nos petits écrans (pc/mobile) pendant 1 an.
Ce que je viens de dire n'a rien d'extraordinaire, vous étiez sûrement déjà au courant. Maintenant la question est: voulez vous détruire cette industrie du cinéma? Un exemple (utopique): une loi mondiale oblige tous les films à respecter une limite de budget pour faire le film/ le commercialiser. Cette limite doit être assez basse pour être à la portée des producteurs indépendants. Est ce un modèle préférable ?
Perso je dirais non d'instinct, mais je n'ai pas pensé à toutes les implications d'un tel système, et mon commentaire est déjà trop long ^^
On a juste communiqué différemment.
Merci pour ta réponse!
Un film de qualité est un film qui plait au gens qui le regarde ...
Au diable vos commantaires sur les prises de vue ou les plans larges machin machin
Alors qu en vrai on y conait rien en plus
Et c'est un amateur de film a gros budget qui parle, pas un pseudo cynophile qui souhaite se draper d'intellectualisme moralisateur pompeux. Objectivement, c'est de la daube, de la grosse daube.
Du coup je comprends que ça énerve, et je fais partis des responsables puisque je suis allé le voir au détriment d'autres films qui aurait valu le coup. Remarque tous les films vaut le coup à côté de celui là ^^
Par contre ce qui me fatigue c'est qu'on vienne nous casser les bonbons quand on regarde en streaming un film qui a déjà fait 1 milliard de bénéfice au cinéma.