Le phénomène d'empreinte psychologique est le déclenchement d'un attachement durable, sans raison biologique ni apprentissage. Lorenz l'a mis en évidence en montrant qu'un oison s'attache au premier être ou chose mobile qu'il voit à son éclosion, comme l'expérimentateur qu'il suit alors partout, ou bien un ballon de couleur.
Commentaires préférés (3)
Pour les hommes cela doit être équivalent j ai vu une console et malheureusement pas un Bescherelle
Dans les sources : "Comme l'hyperstriatum est une structure du cerveau qui n'existe pas chez les mammifères, le phénomène d'empreinte, tel qu'il existe chez les oiseaux, ne peut être extrapolé ni aux mammifères, ni à l'être humain."
Vous enflammez pas les gars :)
Tous les commentaires (31)
Le coup de foudre amoureux est-il de la même nature, bien que réciproque?
Alors oisillon ou oiseau mais pas oison!
Pour les hommes cela doit être équivalent j ai vu une console et malheureusement pas un Bescherelle
Donc oison si on veut nah!
Ce genre de phénomène est il valable pour les passions ? Désolé pour l'égocentrisme mais je vais illustrer cela avec mon cas. Il y a 2 ans (peu après mes 19 ans) je me suis découvert une passion pour la musique classique alors qu'auparavant je n'écoutais aucune musique et même je n'aimais pas ça du tout. Et pourtant je me suis passionné pour la musique dite classique au point que j'ai commencé l'apprentissage du piano début juillet de cette année parce que je souhaite connaître cet univers plus en profondeur.
Bon voilà je m'arrête là mais pensez vous que ce phénomène d'empreinte psychologique concerne ce genre de cas également ?
Je ne ressens plus personnellement cette opposition tonal / atonal dans les compositions d'aujourd'hui. Ça a été une tendance et ça l'est peut-être encore en certains endroits mais sinon, on a cessé de considérer les deux comme opposés. L'harmonie tonale est ainsi un pan défini et limité de l'harmonie "microtonale", bien plus vaste encore (et d'autant plus difficile d'écoute certes).
@ Tim-Tim: félicitations pour cette "conversion" :-)
Je te souhaite de nombreux moments de dévouverte musicale!
J'ai utilisé le mot un peu dur de désintoxication parce que beaucoup n'apprécient que les musiques d'une frange historiquement assez étroite, après le moyen-âge et avant le dodécaphonisme de Schoenberg, se privant de bien des délices, ce qui m'évoque une intoxication avec assuétude. Des morceaux comme les Quatre Saisons de Vivaldi, l'adagio per archi ed organo d'Albinoni, Carmen arrangée méritent mieux que d'être devenues des musiques d'ambiance (il y a un bon numéro de Bedos-Daumier à ce sujet, peut-être sur le canon de Pachelbel, je ne sais plus). Et puis, je me souviens de la réflexion d'un auditeur naïf disant à un grand musicien "Bach écrivait une musique agréable, sans discordance"; réponse foudroyante du maestro: "vous venez de citer le compositeur qui a écrit le plus de discordances!". Eh oui, mais il oubliait peut-être Franz Biber.
Enfin, une musique peut être tonale, mais pas d'une tonalité occidentale; la musique indienne (Ravi Shankar) est fascinante, atemporelle, un peu comme les Gymnopédies de Satie.
Dans les sources : "Comme l'hyperstriatum est une structure du cerveau qui n'existe pas chez les mammifères, le phénomène d'empreinte, tel qu'il existe chez les oiseaux, ne peut être extrapolé ni aux mammifères, ni à l'être humain."
Vous enflammez pas les gars :)
C'est pourquoi feu le professeur Hammond tenait absolument à assister à la naissance de tous les dinosaures de son parc. Hélas, malgré ses soins pour ne produire que des dinosaures femelles, la vie trouva son chemin et les dinosaures se mirent à procréer en dehors de son laboratoire.
heureusement que les dinosaures sont éteint sinon on aurait des t Rex ou des velocitaptors de compagnie
Sinon, je trouve le mot progrès prétentieux parce qu'il signifie une perfection dans l'évolution, c'est pour ça qu'on parle de l'évolution d'une maladie, pas de son "progrès", ça n'a pas de sens. Mais si ça a déjà été dit, c'est un abus de langage, trop courant à mon humble avis.
Ce nonobstant, ça n'a plus aucune importance au vu de ta position sur le sujet de la valeur d'une œuvre - qui est également la mienne : tout est question de goûts.
Personnellement, je suis un peu comme ceux que tu désignes : j'écoute presque exclusivement de la musique savante écrite entre 1600 et 1930. "Presque" parce que je m'adonne aussi à l'écoute de jazz (Ravel est assez intéressant en ce qu'il mélange ce genre et le style français de l'époque), de blues, de rock progressif et, en ce qui concerne notre époque, du pop comme Cœur de Pirate ou Tom Odell. Quelques titres atonaux me séduisent aussi. Je n'ai que peu écouté de musique de la renaissance et du chant grégorien et ne saurais l'expliquer... Si tu veux me conseiller des compositeurs pré-baroque, tu peux y aller, je suis tout ouïe (tu dois être rassuré) !
L'important c'est surtout ce qu'on ressent à l'écoute....
Par contre on peut clairement comparer les qualités et surtout le talent des compositeurs ! Les meilleurs sont toujours ceux qui ont innové (notamment Bach et Beethoven qui a carrément écrit du jazz sans le savoir ^^ pour citer les très connus)
Bach était un gros Thug pour son époque et sa musique devait scier les oreilles de certains mais c'est normal qu'on trouve ça sans discordance à notre époque car sa musique nous paraît presque "mathématique" en comparaison avec les compositeurs qui ont suivi, il faut pardonner à ce pauvre "naïf", au moins, il s'intéresse à ce style de musique ^^