Depuis 1957 et le lancement du premier Spoutnik, environ 41 000 objets volants de plus de 10 cm ont été lancés dans l'espace. Parmi ceux-ci, 1 100 sont encore actifs sur les 17 600 catalogués encore en orbite, dont la masse totale est évaluée à 7000 tonnes. Les non actifs posent des problèmes car ils peuvent rentrer en collision avec les actifs et les endommager gravement.
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Pour l'anecdote, les satellites modernes sont soit volontairement désorbités si cela est possible, soit, comme précisé plus haut, placés sur des orbites "poubelles" quand il est technologiquement impossible de les ramener près de la terre faute de carburant quant ils sont trop loin.
Ce n'est pas une solution viable à long terme, mais cela limite la casse le temps que l'on trouve une autre solution, comme des satellites-éboueurs qui attireraient à eux les petits déchets par électromagnétisme où par simple gravité et se désorbiteraient une fois presque à court de carburant, mais eux-même risquent d'être pulvérisés par ces déchets et risque d'aggraver encore plus la situation.
Pour le moment, on ne sait pas nettoyer l'espace des objets dont on ne peut contrôler la trajectoire depuis le sol, le projet le plus réaliste est de leur tirer dessus à coup de laser depuis la terre, non pas pour les faire exploser, mais pour les transformer en vapeur petit à petit, un genre de désintégration moléculaire (oui, les métaux peuvent devenir vapeur à très très haute température), les gaz et fines poussières deviendraient ainsi parfaitement gérables pour les futurs engins, mais les laser actuels ne sont pas encore assez puissants et précis; mais y'a de l'idée.
Personnellement je crois qu'il n'existe pas. C'est ce qu'on observe en tout cas, ou plutôt interprète, chez les humains que nous sommes : il y a du "bon" comme l'art ou la science, mais aussi du "mauvais" comme la destruction de l'environnement et de ses espèces. Aussi, même si l'on considère les avancées technologiques comme du progrès, il n'en reste pas moins que ces mêmes "avancées" (c'est un mot à prendre avec des pincettes) font énormément de mal, surement autant aux hommes qu'aux autres êtres vivants. Donc elles demeurent neutres, et il n'y a pas de progrès là-dedans.
En outre, le progrès est une notion colonialiste : on peut évoquer la hiérarchisation établie entre les blancs et les noirs suite à la découverte des Amériques et l'esclavagisme que cela a engendré, tout ça parce que les blancs ont cru en leur "progrès". Je ne parle là que des exploitations humaines, mais cela va évidemment plus loin car, l'anthropocentrisme étant contenu dans la notion de "progrès" (ou du moins un certain ethnocentrisme) et les animaux étant arbitrairement considérés comme privés de progrès, il s'ensuit les pires exploitations animales. Lointaine est l'époque où les Hommes étaient respectueux envers leurs cousins les animaux, les végétaux, ou même les autres Hommes. En plus d'être une notion colonialiste, c'est une notion capitaliste : tout outil considéré comme plus efficace, performant et surtout plus rapide a vite fait d'être vu comme "avancé" par rapport à un autre plus "archaïque" donc ; du coup on oublie au moins aussi rapidement d'évaluer ses autres facettes : respecte-t-il l'environnement ? Est-il moral de l'utiliser ? Et cetera.
C'est pour ces raisons que je préfère appeler ce qu'on appelle "progrès", "évolution culturelle", expression éminemment plus modeste inspirée du paléoanthropologue Pascal Picq dans son livre Les origines de l'Homme : L'odyssée de l'espèce.
Quoi? C'est déjà comme ça? Eh ben on est pas sortis du sable!
Tu vois, le sujet est compliqué. Le progrès, c'est progresser, mais progresser dans quel sens? La est la question idéologique, culturelle, technologique et anthropologique. Bref, l'humanité, c'est le bordel ;)
Quand je décolle au septième ciel c'est un objet de moins de 10cm qui rejoint les étoiles ...
Et pour les prévisions de demain : nous aurons un ciel dégagé mais n'oubliez pas vos parapluies car les restes de Soyouz sont attendus dans le sud...
Je veux juste remettre dans le contexte le progres de l'espece humaine vis à vis des autres especes terrestre, l'evolution est considerable par rapport à l'échelle de temps tres courte de notre apparition.
Apres si on veut parler de l'anthropocentrisme j'ai envie de dire que c'est la loi de la nature chaque espece est égoïste egalement et ne pense qu'à sa survie sans se soucier de ses actes, nous ne sommes pas differents. Ensuite la différence réside quand même dans le fait que nous en soyons conscient et que nos actes, etant donné l'expansion de l'humain, sont bien plus destructeur que la bestioles pris à parti seule.
Et donc pour conclure je trouve quand même impressionnant les 'progrès' de la race humaine pour en arriver à savoir tt ce qu'on sait aujourd'hui sur le domaine spacial sachant que toutes les espèces terrestre à la base sont parties à égalité au tout début.
Le problème éventuel s'appelle le syndrome de Kessler, et prédit que si un débris suffisamment gros se désintègre à la suite d'une collision, la réaction en chaîne qui suivrait pourrait provoquer un nuage de débris rapides en orbite basse ; et ainsi nous empêcher de quitter l'atmosphère terrestre pendant très longtemps, le temps que tous les débris retombent.
En effet en orbite basse terrestre les objets sont tout doucement freinés par les couches supérieures de l'atmosphère et finissent par retomber. Plus haut (orbite géostationaire par exemple), les collisions ont une bien plus petite chance de se produire.