Le philosophe le plus pessimiste de l'Histoire

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Hégésias de Cyrène fut l'un des philosophes les plus pessimistes de l'Histoire. Il affirmait que le bonheur était impossible et donc que la mort n'était pas pire que la vie. Seuls les sages pouvaient s'en sortir, car peu leur importait d'être heureux ou malheureux. Il fut surnommé Peisithanatos (celui qui pousse à la mort), car il aurait été à l'origine de nombreux suicides, ce qui conduisit d'ailleurs son oeuvre à être interdite.


Tous les commentaires (57)

a écrit : T'en sais des choses toi dis donc, tu as dû connaître les deux pour pouvoir dire que la mort est mieux que la vie. Va dire sa à certains tétraplégiques qui, en plus de souffrir de leurs états, souffrent des douleurs qu'ils imposent à leurs familles.
Tout n'est pas tout rose ou tout noir, et la vie doit parfois s'arrêter, la mort sa reste naturel!

En fait ce gars est le Père du mouvement 'gothique'.
Je ne sais pas si vous l'avez dit.

a écrit : d'après Dilbert, les humains ont le droit de chercher le bonheur, pas d'être heureux. C'est tellement con ça que ça en serait presque poétique ^^

a écrit : Prendre le temps à la réflexion sur le sens de la vie est contre productif. Mieux vaut être ignorant et donc heureux de ce qu'on a, que de regarder au delà, et d'en demander plus... Notre vie à ses limites que la pensée est sans fin Et t'as vraiment compris ce que tu viens d'écrire où tu l'a juste pompé sur wikipédia? ;)

a écrit : Et pourtant selon une des définitions du Larousse:
"Manière de voir, de comprendre, d'interpréter le monde, les choses de la vie, qui guide le comportement : Chacun a sa philosophie."

Donc de prêcher la glandouille est bien une "philosophie de vie" selon cette définition
Ah ça j'aime. Chacun sa philosophie tant que l'on est content d'être vivant et d'y trouver une raison quelle quelle soit et POINT BARRE!
hip's ;)

a écrit : Disons que ton commentaire est un peu trop limité en terme d'argument. (Aucune critique là dedans hein)

Déjà revenons à l'épique ou cet homme a écris ses textes. On vis à ce moment là dans un monde ou la mort arrive très tôt. La maladie est quasiment incurable (tu chope un rhume t'as une cha
nce sur 2 de mourir). Tu as tout le temps faim quand tu ne fait pas partie des 1% les plus riche (y a pas de supermarché malheureusement).
Tu passe ta vie à travailler (y a pas de réforme de la loi du travail) et tu as une chance sur deux qu'une cite ennemies vienne violé ta femme ou te tue (ou les deux).

Bref la vie c'est pas génial non plus. Donc à moins d'être riche (ce qui est rare) tu es souvent très pauvre. Il n'y a beaucoup moins de plaisir qu'aujourd'hui (tpmp ne passait pas sur D8 à l'époque).

Déjà à partir de cette base la tu peux mieux imaginer que de trouver une raison à la vie est un peu plus difficile qu'aujourd'hui.
Je ne dis pas qu'il a raison (j'ai pas lu ses textes) mais c'est déjà plus compréhensible.
A l'epoque, les philosophes était rarement des gens optimistes. Le bonheur ne s'atteigner que lors de l'ataraxie (le détachement de tout) donc pour être heureux il fallait n'avoir aucun amis ou amour. C'était pas la joie. Il n'y a pas de paradis, pas de vierge qui t'attendent après l'explosion final ( :) ) juste l'enfer (pas péjoratif) mais y a pas grand chose qui se passe dans l'enfer à cette époque. Et pour ceux qui sont athée(ou presque) après la mort y a rien. Donc on vie littéralement pour rien. Donc pour quoi vivre ?

Voilà, c'est gaie aujourd'hui
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Heu...
Faut peut-être pas confondre Grèce Antique et Néolithique, non ? Haha...

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android

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a écrit : Et t'as vraiment compris ce que tu viens d'écrire où tu l'a juste pompé sur wikipédia? ;) Ton commentaire est comme une insulte à mon parcours de vie ;-), j'ai passé pas mal d'années à chercher un sens au grand schéma des choses, et donc comprendre sa place dans cette mécanique ... Bon allé, moi aussi je me laisse aller: Ta phrase en dis long sur ton parcours de vie :-p

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a écrit : Il est des cas où la mort est préférable à la vie, comme en cas de maladie grave, très douloureuse, sans aucun espoir de guérison ni même de soulagement prévisible.
Mais pour un médecin, il doit tenter de préserver la vie à tout prix, et peu de pays admettent la "mort assistée", même suppliée par un pat
ient parfaitement conscient; ce serait pourtant plus charitable que de devoir se suicider soi-même, si l'on me pardonne ce pléonasme. Afficher tout
En France on fait des soins palliatifs. Soins qui soulagent de la douleur mais peuvent avoir pour effet secondaire d'abréger la vie. Tuer un mourant est un meurtre et l'aider à se suicider est une non assistance à personne en danger. Je pense que ça reste la meilleure solution.

a écrit : "Peu leur importait d etre heureux ou malheureux ?" Cette phrase je la trouve gênante au risque de paraitre stupide chaque homme vise a etre un minimum heureux... le sage peut se satisfaire d un modèle de vie heureux ou malheureux (selon les critères du "bonheur")
Que ce soit un sage ou non
il visera toujours a etre heureux, seulement la qualification qu on donnera a cette vie qu il mène, le sage peu lui importera mais c est tout ...enfin cela reste mon humble avis et pardonnez ma crédulité a l'avance si vous pouvez m apporter une reponse a cette question
Veuillez m excusez mais ca m a vraiment troublé
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Disons simplement que pour un véritable Sage, il n'existe ni bonheur ni malheur car tous deux sont des concepts dépendant exclusivement de facteurs extérieurs. Or par definition un Sage est une personne ayant détruit définitivement son ego, comme le Bouddha par exemple.
De fait, puisqu'il n'y a plus d'ego, il n'y a plus de "moi" et de "non-moi". Il fait un avec tout. Bonheur et malheur sont confondus et par voie de conséquence n'existent plus dans leurs perceptions.

a écrit : Heu...
Faut peut-être pas confondre Grèce Antique et Néolithique, non ? Haha...
Espérance de vie à la naissance en Grèce antique = 30 ans.

Donc non, je ne confond pas.

a écrit : "Peu leur importait d etre heureux ou malheureux ?" Cette phrase je la trouve gênante au risque de paraitre stupide chaque homme vise a etre un minimum heureux... le sage peut se satisfaire d un modèle de vie heureux ou malheureux (selon les critères du "bonheur")
Que ce soit un sage ou non
il visera toujours a etre heureux, seulement la qualification qu on donnera a cette vie qu il mène, le sage peu lui importera mais c est tout ...enfin cela reste mon humble avis et pardonnez ma crédulité a l'avance si vous pouvez m apporter une reponse a cette question
Veuillez m excusez mais ca m a vraiment troublé
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La quête du bonheur est un délire moderne (repris en slogan par les USA) qui va de pair avec la consommation. Tu penses que tout humain vise à être heureux mais au final qui l'est vraiment ? Si c'est comme la pub nous le vend depuis un siècle ou deux, personne.

a écrit : "Prendre la vie avec philosophie", difficile de trouver une expression plus galvaudée... Ça fait de "philosophie" un synonyme de "zénitude" ou je ne sais quel autre terme signifiant "à la cool" ; la philosophie, c'est quelque chose d'un peu différent et peut-être qu9;il faudrait arrêter de penser que Timon et Pumbaa sont des philosophes, pour ne citer qu'eux, tout ça parce qu'ils ont une certaine manière de vivre bien à eux (comme si la glandouille était si rare, d'ailleurs...). Le moindre entraîneur de foot, maintenant, a une philosophie... C'est assez pénible à entendre, à la longue. Afficher tout En lisant ton commentaire, je me suis dis que tu avais forcément lu l'œuvre interdite de ce philosophe... Je ne vois aucune autre explication.

a écrit : Disons que ton commentaire est un peu trop limité en terme d'argument. (Aucune critique là dedans hein)

Déjà revenons à l'épique ou cet homme a écris ses textes. On vis à ce moment là dans un monde ou la mort arrive très tôt. La maladie est quasiment incurable (tu chope un rhume t'as une cha
nce sur 2 de mourir). Tu as tout le temps faim quand tu ne fait pas partie des 1% les plus riche (y a pas de supermarché malheureusement).
Tu passe ta vie à travailler (y a pas de réforme de la loi du travail) et tu as une chance sur deux qu'une cite ennemies vienne violé ta femme ou te tue (ou les deux).

Bref la vie c'est pas génial non plus. Donc à moins d'être riche (ce qui est rare) tu es souvent très pauvre. Il n'y a beaucoup moins de plaisir qu'aujourd'hui (tpmp ne passait pas sur D8 à l'époque).

Déjà à partir de cette base la tu peux mieux imaginer que de trouver une raison à la vie est un peu plus difficile qu'aujourd'hui.
Je ne dis pas qu'il a raison (j'ai pas lu ses textes) mais c'est déjà plus compréhensible.
A l'epoque, les philosophes était rarement des gens optimistes. Le bonheur ne s'atteigner que lors de l'ataraxie (le détachement de tout) donc pour être heureux il fallait n'avoir aucun amis ou amour. C'était pas la joie. Il n'y a pas de paradis, pas de vierge qui t'attendent après l'explosion final ( :) ) juste l'enfer (pas péjoratif) mais y a pas grand chose qui se passe dans l'enfer à cette époque. Et pour ceux qui sont athée(ou presque) après la mort y a rien. Donc on vie littéralement pour rien. Donc pour quoi vivre ?

Voilà, c'est gaie aujourd'hui
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Certes mais vous conviendrez que l'espérance de vie à la naissance n'est pas bien représentative, à une époque où les accouchements se déroulent dans des conditions si peu évoluées. (surtout par pauvreté matérielle pour la plupart des femmes). Tandis que le reste de la médecine était déjà bien avancé. L'espérance de vie, pour autant que l'on survive à la naissance, était extrêmement élevée à l'époque en Grèce. Il faudra à peu près attendre le 20ème siècle pour retrouver de telles conditions en Europe, tout de même. 60 ans, c'était l'âge où on pouvait avoir du pouvoir dans les gérontocraties de l'époque. C'est en cela que votre commentaire est fallacieux.

Ah, et pour les 1 chances sur 2 de mourir en ayant un rhume... alors pas du tout...

Après pour le coup de la faim, des 1% les plus riches etc. je me demande bien où vous avez trouvé de telles statistiques... Certes pas de supermarché, mais un commerce hors du commun et une société relativement bien organisée (au sein de chaque polis individuellement hein) et une forte croissance qui en découle. En d'autres termes, rien qui ne laisse transparaître tous ces problèmes que vous évoquer. (en bous basant sur quoi à propos ?)

"Le bonheur ne s'atteignait que lors de l'ataraxie". Je ne vois pas d'où vous décidez que c'était comme ça. Il y avait une pléthore de conceptions du bonheur différentes. Au départ, vous semblez vous référer uniquement à celle d'Épicure (eudémonisme)... tout du moins jusqu'à ce qu'on lise "pour être heureux il ne fallait avoir aucun amis ou amour"... Je crois qu'une relecture de la lettre à Ménécée s'impose pour vous ;)
Et que faites vous des autres philosophies ?

Pas de paradis ? Pas d'enfer horrible ? Et les Champs-Élysées ? Et le Tartare ? Ça n'existe plus d'un coup ? Pour rappel, il y avait 3 "étages" dans l'au-delà en Grèce Antique.

Vous reprochez à d'autres le manque d'arguments mais à mon humble avis, votre commentaire contribue à mystifier (sans que vous le vouliez bien sûr) davantage bien des aspects de l'Antiquité.

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a écrit : "Peu leur importait d etre heureux ou malheureux ?" Cette phrase je la trouve gênante au risque de paraitre stupide chaque homme vise a etre un minimum heureux... le sage peut se satisfaire d un modèle de vie heureux ou malheureux (selon les critères du "bonheur")
Que ce soit un sage ou non
il visera toujours a etre heureux, seulement la qualification qu on donnera a cette vie qu il mène, le sage peu lui importera mais c est tout ...enfin cela reste mon humble avis et pardonnez ma crédulité a l'avance si vous pouvez m apporter une reponse a cette question
Veuillez m excusez mais ca m a vraiment troublé
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D'ailleurs si on pousse un peu plus loin la réflexion, si être malheureux ne nous importe plus, on ne l'est plus (malheureux) ... Non ?

a écrit : En lisant ton commentaire, je me suis dis que tu avais forcément lu l'œuvre interdite de ce philosophe... Je ne vois aucune autre explication. J'en vois une : tu confonds exigence quant au sens des mots avec tendances suicidaires. C'est ça que je ne comprends pas, personnellement. J'ai simplement fait remarquer qu'il ne faut pas appauvrir le sens des mots au risque d'appauvrir, voire de détourner, le débat. Relis 1984 et l'appendice sur le novlangue. Je n'ai aucunement parlé de moi, donc je ne vois pas en quoi tu peux faire de moi un pessimiste ou un suicidaire. Je pense simplement que c'est la précision qui rend une discussion intéressante...

C'est donc de la d'où vien la Cyrene du port d'aleeeeeeexandrie qui chante la mort, le pessimisme .


Très facile comme blague

a écrit : Disons que ton commentaire est un peu trop limité en terme d'argument. (Aucune critique là dedans hein)

Déjà revenons à l'épique ou cet homme a écris ses textes. On vis à ce moment là dans un monde ou la mort arrive très tôt. La maladie est quasiment incurable (tu chope un rhume t'as une cha
nce sur 2 de mourir). Tu as tout le temps faim quand tu ne fait pas partie des 1% les plus riche (y a pas de supermarché malheureusement).
Tu passe ta vie à travailler (y a pas de réforme de la loi du travail) et tu as une chance sur deux qu'une cite ennemies vienne violé ta femme ou te tue (ou les deux).

Bref la vie c'est pas génial non plus. Donc à moins d'être riche (ce qui est rare) tu es souvent très pauvre. Il n'y a beaucoup moins de plaisir qu'aujourd'hui (tpmp ne passait pas sur D8 à l'époque).

Déjà à partir de cette base la tu peux mieux imaginer que de trouver une raison à la vie est un peu plus difficile qu'aujourd'hui.
Je ne dis pas qu'il a raison (j'ai pas lu ses textes) mais c'est déjà plus compréhensible.
A l'epoque, les philosophes était rarement des gens optimistes. Le bonheur ne s'atteigner que lors de l'ataraxie (le détachement de tout) donc pour être heureux il fallait n'avoir aucun amis ou amour. C'était pas la joie. Il n'y a pas de paradis, pas de vierge qui t'attendent après l'explosion final ( :) ) juste l'enfer (pas péjoratif) mais y a pas grand chose qui se passe dans l'enfer à cette époque. Et pour ceux qui sont athée(ou presque) après la mort y a rien. Donc on vie littéralement pour rien. Donc pour quoi vivre ?

Voilà, c'est gaie aujourd'hui
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Tu oublies un point important: chaque Homme vit avec son temps!
Au final, quelqu'un de malheureux à l'époque ne l'était pas plus que quelqu'un de malheureux aujourd hui!
La seule différence entre eux, c'est la cause de leur chagrin!
Je ne dis pas que tous les chagrins se valent, mais juste que la sensation de tristesse c'est la même pour tous, depuis la nuit des temps