Le docteur Sergio Canavero est un neurochirurgien qui a un projet fou : celui d'effectuer d'ici deux ans une greffe complète de corps sur une tête humaine. Valery Spiridonov, un jeune Russe de 30 ans, s'est porté volontaire. Il est atteint d'une maladie rare qui atrophie ses muscles et réduit fortement son espérance de vie. Le projet laisse dubitative la communauté scientifique, à la fois d'un point de vue technique, mais aussi moral.
Tous les commentaires (126)
Ça dérange uniquement ceux qui juge, pas ceux qui le font.
Je ne vois vraiment pas où est le problème éthique ...
Se pose la question de limite entre la folie et le génie .
La première chose qui me vient à l'esprit est évidemment le mythe du docteur Frankenstein, même si ceci relève de la science fiction. Toutefois, même l'auteur de ce mythe a admis que les expériences abordées dans son livre ont été approuvées comme envisageables d'un point de vue théorique par les scientifiques contemporains de Shelley.
Mais personne n'est assez folle pour entreprendre ces expériences jusqu'à nos jours :D
Pour moi il n'y a pas de pb étiques. À partir du moment où on est ok pour greffer des reins, des foies, même des parties de visage appartenant à d'autres personnes, je vois pas pourquoi un corps entier serait différent.
Ce russe n'a pas la tête sur les épaules...
Que cette opération soit un succès serait un exploit, peut importe l'opinion que l'on peut en avoir ! En dehors de la question d'éthique, si à moyen/long terme ce genre de greffe prend réellement, en gros cela voudrait dire que l'on pourrait changer de corps... Et ça, "l'Humanité" n'est absolument pas prête : sa morale, ses opinions n'évoluent pas au même rythme que sa technique et que ses prouesses. N'appelle-t-on pas les génies des savants fous... Peut-être simplement parce qu'ils sont en avance sur le monde.
Ils l'ont fait en Chine sur un corps de singe il n'y a pas longtemps donc ça ne devrait plus tarder!
Comme dirait l'autre: ils sont fous ces chinois
Le 21 mars 2002, l'Académie française déclara :
[... Enfin, seul le genre masculin, qui est le genre non marqué (il a en effet la capacité de représenter les éléments relevant de l'un et de l'autre genre), peut traduire la nature indifférenciée...]
Il est, cependant, très compliqué de repérer les nuances parmi tous les noms (noms épicènes, non animés, des deux genres et de nature indifférenciée) et, plus encore, d'en gérer la conséquence grammaticale.
En définitive, il serait plus correct d'écrire : "Mais personne n'est assez fou pour entreprendre..."
Je vous avouerai que vous m'avez fait me questionner plusieurs minutes.
je vous rapelle que si l'âge de la retraite recule, c'est parce que l'espérance de vie avance ! et je n'ose même pas calculer le coût de telles opérations de greffe... au fait, qui va payer ? y'a pas un moment où il faut arrêter les frais et laisser la nature faire son oeuvre, comme elle l'a quasiment toujours fait ?...
Plutôt que de mettre autant d'efforts pour "prolonger sa vie" au prix de prouesses exhorbitantes, ne vaudrait-il pas mieux se concentrer sur les moyens de bien remplir, au sens de la qualité de vie et du bien être spirituel, notre seule et unique existence terrestre...?
C'est tellement facile d'etre dubitatif d'un point de vue ethique lorsque l'on est pas malade.
"Personne" est ici, non un substantif épicène, mais un pronom indéfini. Une tournure sylleptique est donc d'autant plus correcte.
En revanche, "questionner" est toujours un verbe actif transitif direct; il serait donc incorrect que l'on en usât pronominalement.
Ah! Ces pédants qui vont chercher midi à quatorze heures!
;D