La dénomination d'un conducteur de bus, de train ou de voiture par "chauffeur" n'a aujourd'hui plus vraiment de lien avec la réalité de leur profession. Mais c'était le cas à l'origine : on dénommait par chauffeur la personne responsable d'entretenir la chaleur du fourneau à charbon qui faisait se mouvoir les trains à vapeur au XIXe siècle.
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Ah ! J'en connais un qui a regardé M6, l'émission sur l'histoire de France ! Cette explication y était :)
Je vous conseille d'ailleurs de la regarder (en replay), c'était intéressant. :)
Pour ce qui est des voitures, les bougies de préchauffage ne sont pas si anciennes que cela. Pour démarrer ces anciennes voitures il fallait allumer un foyer pour réchauffer les cylindres. Ensuite on devait tourner avec vigueur la manivelle. D'où le terme de chauffeur.
Puis ton raisonnement marche avec un paquet de métiers si on va par là.
Vue sur M6 il y a même pas une semaine
On chauffait également les moteurs des premières automobiles avec un petit foyer avant de pouvoir démarrer et le conducteur qui le faisait a été aussi dénommé "chauffeur" .
Voir le film de Buster Keaton "le mécano de la générale".
En économisant sur les petites sommes des petits salaires, l'état fait de grosses économies, mais si il économisait sur les gros salaires, il ferait d'énormes économies (ce qu'il se refuse à faire depuis la Grèce antique jusqu'à la cinquième république).
Bisous.
Sachez aussi que le mot chauffeur existe dans la langue espagnole pour désigner un conducteur de véhicule ! On l'écrit "chofer"
www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/06/18/prime-charbon-prime-pour-absence-de-prime-les-legendes-urbaines-de-la-sncf_4439497_4355770.html
Oui, et voilà une source pour appuyer cette information :Pour une fois qu'un gros journal fait un article avec un minimum de recherche, on peut lui faire de la pub !
À part ça, un certain nombre de commentaires illustre à quel point le Travail a un rôle central dans notre société et a une connotation négative. C'est un gros problème de notre société mais on en parle très peu (angoisses de la jeunesse face au travail, terminologie "marché" de l'emploi, oubli qu'à la base c'est l'objectif de tout le monde de ne pas travailler, etc.).