Le nez des avions contient un radar météo

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Afin d'assurer les vols en toute sécurité, les avions disposent d'un radar météo situé dans le nez, qui balaye le ciel devant celui-ci. Ces radars sont basés sur l'effet Doppler, et permettent de mesurer la taille des gouttes d'eau dans les nuages, renseignant ainsi les pilotes sur le type de précipitation.

Cela leur permet notamment d'éviter les orages, dangereux en aviation, non pas par la foudre, mais par les conditions givrantes et les turbulences que l'on est susceptible de rencontrer.


Tous les commentaires (69)

a écrit : Dommage que ça marche pas aussi pour les roquettes ukrainiennes... Les avions de la compagnie israelienne El Al, disposent d'un systeme anti-missiles ;-)

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Aussi utile que ce soit, la forme de "cercle fait avec Paint" de ce radar donne un effet bizarre à la photo ...

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a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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La vitesse est celle du son et non celle de la lumière (si mes cours de physique d'il y a 3 semaines sont exactes :p)

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a écrit : Il leur faudrait un système pour dissiper ces masses nuageuses, une espèce de canon à ultra sons qui ecarterai tout danger d'ordre nuageux sur le couloir de l'avion. Je pense que ça bouleverserais les nuages ... En les perforants, ils se diviseraient et les vent emporteraient une moitiés des nuages etc ... Ducoup la météo serait plus dure à prévoir ...

wx radar ! En tant que passionné d'aviation je dois avouer que c'est bien utile et c'est même présent dans les plus petits avions de nos jours.

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Sur les avions de lignes il y a plusieurs type de capteurs, chacun sa fonction, principalement :
Sonde pitot pour la vitesse,
Sonde d'incidence (pour l'inclinaison, AoA pour Angle of Attack)
Ces sondes sont multiples et à plusieurs endroits de l'avion. sur A320 et A330, il y a 3 sondes AoA, sûrement autant de pitot.

Le radome (ce couvercle qui forme le nez de l'avion abritant le radar) est en composites, en carbone, pas d'aluminium comme dans le reste de la structure de l'avion, afin de ne pas perturber le radar. Il y a tout de même des bandes métalliques parafoudre sur ce radome.

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a écrit : La vitesse est celle du son et non celle de la lumière (si mes cours de physique d'il y a 3 semaines sont exactes :p) Relis tes cours de physique alors, un radar utilise par définition des ondes radio (le premier R de radar), donc electromagnétiques, qui se déplacent donc à la vitesse de la lumière.

a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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Bonjour Boby Twice, pour moi vous avez raison,le radar météo des avions n'est pas basé sur l'effet Doppler, mais simplement comme pour tous les radars basiques sur la puissance de la reflexion des ondes magnétiques par les goutelettes d'eau .Plus il y a de goutelletes plus forte sera la reflexion , plus elle sera visible sur l'écran.

a écrit : C'est nouveau que les ondes vont à la vitesse de la lumière ? La lumière étant un ensemble d'ondes électromagnétiques non, ce n'est pas vraiment nouveau...