Le nez des avions contient un radar météo

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Afin d'assurer les vols en toute sécurité, les avions disposent d'un radar météo situé dans le nez, qui balaye le ciel devant celui-ci. Ces radars sont basés sur l'effet Doppler, et permettent de mesurer la taille des gouttes d'eau dans les nuages, renseignant ainsi les pilotes sur le type de précipitation.

Cela leur permet notamment d'éviter les orages, dangereux en aviation, non pas par la foudre, mais par les conditions givrantes et les turbulences que l'on est susceptible de rencontrer.


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a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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Dommage que ce genre de comentaire ait bien moins de succes qu un autre ne disant pas grand chose...
Merci pour l explication :)

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android

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a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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Plus claire que ça, tu meurs! Merci beaucoup

C'est moi ou on dirait que le radar sort de Minecraft? :D

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a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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Les ondes sonores ne se déplacent pas à la vitesse de la lumière

a écrit : Les ondes sonores ne se déplacent pas à la vitesse de la lumière En aucun cas j'ai affirmé que le radar diffusait des ondes sonores, il envoie des ondes électromagnétiques qui se déplacent bel et bien à la vitesse de la lumière

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android

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a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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Je complète juste quelques points :)
Ces radars sont très efficaces pour détecter l'eau liquide donc les nuages et la pluie. En revanche la glace (grélons) et la neige réfléchissent beaucoup moins les ondes et sont donc plus difficiles à repérer.
Autre chose, ces mêmes radars sont utilisés au sol par météo france, il y en a une trentaine qui couvrent la france métropolitaine. Dans un avions, le radar balaye les 45° devant le nez ; au sol, ceux de météo france tournent et observent donc les 360° qui les entoure. Ainsi météo france peut faire des observations, des prévisions et communiquer aux autorités du contrôle aérien pour informer les pilotes qui voyagent au dessus des terres. Dans l'océan, les pilotes n'ont que l'équipement de l'avion pour naviguer, ce qui rend les choses plus compliqués !

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a écrit : Ce n'est pas à cause de la panne de ce dernier que le vol Rio Paris s'est abimé en mer ?? Non , c'était à cause des sondes pito , elle servent à calculer l'angle de l'appareil ou la vitesse, ou la vitesse de montée et descente, me souviens plus

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a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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C'est clair! Mais vitesse de groupe pas vitesse de la lumière qui est ici légèrement inférieure...

Commentaire supprimé Le systeme de mesure de la vitesse d un avion est constitué de sonde pitot placée face au vent relatif et de sondes placées perpendiculairements . La difference de pression entre ces sondes agit sur l indicateur de vitesse( badin dans le jargon).
Et le gel de cette sonde fait varier le debit d air entrant ce qui engendre une indication de vitesse erronnée.

Je precise que les sondes pitots n affichent que la vitesse air, qui est differente de la vitesse sol, sauf par vent nul.

le gel des sondes pitot est un probleme connu sur tous les avions, c'est a cause du pilote qui a fait une mauvaise manoeuvre que l'avion c'est abimé en mer.

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a écrit : le gel des sondes pitot est un probleme connu sur tous les avions, c'est a cause du pilote qui a fait une mauvaise manoeuvre que l'avion c'est abimé en mer. Je pense que l accident est une suite de problemes meteo, techniques et humains.
Reduire cela à une erreur du pilote est un peu rapide.

a écrit : L'effet doppler est bien connu : c'est le changement de fréquence d'une onde émise par un émetteur un mouvement (exemple de la tonalité de la sirène d'une ambulance qui change lorsque cette dernière passe devant vous). Dans le cas du radar météorologique, on envoie des paquets d'onde devant l'appareil. Lorsque ceux ci rencontrent des précipitations, ils sont réfléchis vers le radar et cet écho est capté. Selon l'intensité du signal réfléchi, on détermine l'intensité des précipitations. Ensuite, on analyse la fréquence des ondes réfléchies et en utilisant l'effet doppler, on peut mesurer, grâce a la variation de fréquence par rapport a la fréquence du signal envoyé a l'origine, le sens de déplacement de ces précipitations et leur vitesse.
Les précipitations jouent ici le rôle de l'ambulance, et leur sirène n'est autre que l'écho qu'elles renvoient a l'appareil.
On connait la fréquence de l'onde envoyée a la base : ensuite, selon que la fréquence ait augmenté ou diminué, on sait si les précipitations s'éloignent ou se rapproche.
Après, on regarde l'ampleur de la variation et on peut en déduire la vitesse de nos gouttes-ambulances.
De plus, en mesurant le temps qu'ont mis les ondes pour revenir a l'appareil, en connaissant leur vitesse (qui est celle de la lumière), on peut déterminer à quelles distances se trouvent lesdites précipitations.
En espérant avoir été clair..
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Merci de cette petite info , moi même je mettais posais la même question.

Mais juste une petite chose , la prochaine fois évite le "l'effet doppler est bien connu"
c'est pas la peine de prendre les gens de haut...

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a écrit : Quelques précisions sur l'effet Doppler :

Vous vous êtes surêment déjà promené à la plage.
Imaginez vous face à l'océan. Vous êtes immobile. Les vagues arrivent les unes après les autres à vos pieds à une certaine fréquence constante, disons 1 vague toutes les 2 secondes. Puisque vous êtes
immobiles, votre vitesse est de 0.

Supposons maintenant que vous marchez tout droit face aux vagues (vous rentrez dans l'océan). Puisque vous marchez, les vagues arriveront à vos pieds à une fréquence plus élevée (alors que les vagues n'ont pas changé de vitesse), disons 1 vague toutes les secondes. Et bien grâce à cette nouvelle fréquence, on peut deviner la vitesse à laquelle vous marchez !

Mais ce principe ne fonctionne évidemment pas si vous marchez le long de la plage (en longeant les vagues). Peu importe votre vitesse, la fréquence des vagues qui arrivent à vos pieds sera la même dans ce cas.

Un radar repose sur le fait que lorsqu'on envoie une onde életromagnétique sur un objet, celui ci en renvoie une à son tour. Le radar (au sol) va donc par exemple envoyer des ondes à une fréquence constante. Si un avion se promène dans le ciel, celui ci va donc renvoyer des ondes. Et si l'avion avance vers le radar, la fréquence des ondes qu'il renvoie ne sera pas la même que celle que le radar envoie. Et donc en notant ce changement, on devine la vitesse de l'avion.
Tout comme pour la plage, ce principe ne nous permet que de calculer la vitesse "radiale" (dans la direction du rayon qui le sépare du radar) et non pas la vitesse
"tangentielle" (si par exemple l'avion fait un grand cercle autour du radar...).

On a tous déjà fait l'expérience de l'effet Doppler : c'est ce qui fait que quand une ambulance passe, on n'entend pas exactement le même son quand elle s'approche ou quand elle s'éloigne, et surtout on distingue bien le changement quand elle passe juste devant nous ! C'est parce que l'ambulance envoie des ondes (sonores), et que sa vitesse par rapport à nous, observateurs fixes, change à mesure qu'elle roule. On reçoit donc ces ondes à des fréquences qui changent. Et donc les sons changent (puisque les tonalités sont justement caractérisés par leurs fréquences : plus elles sont petites, plus on les entend graves). Les conducteurs de l'ambulance en revanche ne subissent pas ce changement de son !
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Merci. Vraiment clair pour ma petite tête de littéraire. J'ai bien aimé la parabole de la plage.

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a écrit : Merci de cette petite info , moi même je mettais posais la même question.

Mais juste une petite chose , la prochaine fois évite le "l'effet doppler est bien connu"
c'est pas la peine de prendre les gens de haut...
Je ne pense pas que le "l'effet Doppler est bien connu" était dans ce sens là. Je comprends que ça puisse paraître comme tu le décris mais je pense plutôt que c'était davantage "c'est quelque chose de bien pigé" !

En tout cas c'est une explication efficace :)

a écrit : Y en avait pas sur le vol Paris-Brésil d'il y a quelques années apparemment ... Il y en avais bien un sur le Paris Rio sauf que le pilote a préfère traverser le nuage pour gagner 20 minutes de vol

a écrit : Y en avait pas sur le vol Paris-Brésil d'il y a quelques années apparemment ... Sauf que le crash, si on parle bien du même, n'est pas lié à ça...

a écrit : Je pense que l accident est une suite de problemes meteo, techniques et humains.
Reduire cela à une erreur du pilote est un peu rapide.
Il suffit juste d'écouter les bandes sonore de la boîte noire pour comprendre que c'est la fautes DES piloteS