Le pied d'éléphant de Tchernobyl tue en quelques minutes

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Le « pied d’éléphant » de Tchernobyl peut vous tuer si vous êtes capable de le voir. En effet, c'est un concentré hautement radioactif formé à la suite de la fusion du cœur du réacteur nucléaire, appelé corium, qui a pris l'apparence d'un pied d'éléphant. Cet amas est si radioactif que le fait de pouvoir le voir signifie que l'on est assez proche pour recevoir une dose mortelle de radiations en quelques minutes.


Tous les commentaires (142)

a écrit : Je constate que tu trolles, vu que tu ne réponds qu'à ce qui t'arrange et pas au reste. C'est bien, ça ajoute du poids à mes propos et décrédibilise les tiens...

Et Stripe a répondu : les gouvernants cherchent d'abord leur propre intérêt (être réélus et collecter des impôts), et non p
as le tien comme tu sembles le croire.

Quant au solaire, je crois que tu n'as RIEN compris à mes propos. Sans la fusion nucléaire, il n'a AUCUN avenir sans une planète totalement unifiée politiquement et économiquement (utopique à moins d'un siècle de maintenant...), chaque coin éclairé fournissant l'énergie pour la partie à l'ombre. Et tu n'as - encore une fois... - AUCUNE idée des problèmes pour transporter de l'énergie sur 20.000 km de distance, afin d'alimenter les antipodes quand elles sont à l'ombre.

Car, au cas où tu n'aurais pas remarqué, les continents se massent sur LA MOITIE de la planète. L'autre hémisphère, ça s'appelle l'océan Pacifique : va donc y mettre des stations solaires pour alimenter l'hémisphère continental pendant la nuit, juste pour rire...

L'avenir du solaire, le "vrai", va te faire hurler : ce sont des satellites expédiant l'énergie sur Terre via de "vilaines radiations" (ex : micro-ondes) vers des stations collectrices. Je suis bien sûr ironique, pour ma part, ayant compris ce que ça sous-entends, ça ne m'inquiète pas une seule seconde. Par contre, ça ne règle (hélas) pas le problème de l'alternance jour/nuit, d'où la nécessité d'avoir la fusion nucléaire et/ou des systèmes de stockage d'énergie dignes de ce nom.

Cela prendra la place de la production stable et peu réactive (actuellement tenu par les centrales à fission), tandis que les réacteurs à fusion permettront les variations brutales de consommation grâce à leur réactivité (rôle tenu par les centrales thermiques et les barrages), et alimenteront les véhicules mobiles et/ou les besoins particuliers (entreprises, groupes électrogènes, habitations isolées, etc.).

Fais de beaux rêves en imaginant des térawatts d'énergie micro-onde dirigés en faisceau étroit sur une station à quelques kilomètres de ta maison, pendant qu'une fusion nucléaire a lieu dans le sous-sol de l'entreprise où tu travailles...
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Prends le temps de lire mes sources et tu te rendras compte que le solaire et les EnR ont un bel avenir ! ;-) Tout ce qui peut mettre en danger les les populations n'est pas souhaitable. Le thermonucléaire est assez intéressant comme principe mais on doit agir avant l'arrivée tardive de cette technologie, on est d'accord. Et entre la fin du siècle et maintenant, il n'y aura pas de miracle ! Nous utiliserons les techniques que l'on maîtrise déjà et qui sont à portée de portefeuille.
L'argent c'est le nerf de la guerre quoi qu'on dise.
Si t'as un doute demande à nos amis les allemands ce qu'ils en pensent ;-)
Je travaille dans la maîtrise énergétique de l'habitat et quand je vois le nombre de particuliers qui sont pour l'abandon du nucléaire, c'est juste hallucinant !

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a écrit : car comme beaucoup comme toi le mot nucléaire fait peur et que à cause de militants greenpeace ou autre qui font pression. forcément on change pour faire plaisir à la masse.
sauf que comme j'ai dit plus haut : l'abandon du nucléaire actuel est un désastre à court terme pour la planète (charbon, silice e
tc).
Si les états ne faisaient que des trucs bien ca se saurait ^^.
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Oui c'est peut être vrai et Je ne soutiens pas Greenpeace qui me semble être un peu "extrémiste".

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a écrit : Plus exactement un mélange de silice (devenu du verre à cause de la chaleur), de plomb, de graphite, d'acide borique, de béton et, of course, de combustible nucléaire fondu. Il faut dire que la vidéo ne lui rend pas hommage mais dans la théorie, le corium aurait l'apparence d'une grosse masse translucide, multicolore et avec de la lumière à l'intérieur (le coeur du corium est encore chaud). Afficher tout My Little Pony World, quoi ! Ça donnerait presque envie de goûter :) !
Moi j'imaginais ça comme le monstre des romans "Gone" en fait. La chose est si monstrueusement dangereuse qu'elle prendrait forme et conscience. Mmh. Je préfère ta version ^^

a écrit : Prends le temps de lire mes sources et tu te rendras compte que le solaire et les EnR ont un bel avenir ! ;-) Tout ce qui peut mettre en danger les les populations n'est pas souhaitable. Le thermonucléaire est assez intéressant comme principe mais on doit agir avant l'arrivée tardive de cette technologie, on est d'accord. Et entre la fin du siècle et maintenant, il n'y aura pas de miracle ! Nous utiliserons les techniques que l'on maîtrise déjà et qui sont à portée de portefeuille.
L'argent c'est le nerf de la guerre quoi qu'on dise.
Si t'as un doute demande à nos amis les allemands ce qu'ils en pensent ;-)
Je travaille dans la maîtrise énergétique de l'habitat et quand je vois le nombre de particuliers qui sont pour l'abandon du nucléaire, c'est juste hallucinant !
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Tes sources sont comme toutes les autres sur le solaire.

Je te le redis, tes chiffres sont FAUX et BIAISES : ils ne tiennent pas compte des onduleurs et des batteries nécessaires pour utiliser réellement l'énergie photovoltaïque, et qui alourdissent monstrueusement l'image "propre" de cette technologie. T'as conscience qu'on parle de tonnes de plomb, de cadmium, de nickel, de lithium ? Qui sont soit ultra-polluants, soit explosifs ?? Et que des onduleurs utilisent en général beaucoup de cuivre, métal déjà très cher ?

Les onduleurs sont nécessaires pour adapter le courant continu de faible voltage produit par les panneaux au 220V alternatif des maisons, et en plus, il FAUT élever la tension (40.000V en général) et rendre le courant alternatif pour pouvoir le transporter sur de longues distances.

Et même une horde de batteries ne résout pas le problème de l'absence de production nocturne ou par temps couvert... J'habite à Toulouse, région pas franchement dépourvue de soleil pourtant : et bien les radars pédagogiques (ceux qui affichent la vitesse sans verbaliser), qui fonctionnent avec une alimentation photovoltaïque, sont HS dès que le temps est simplement COUVERT, ou pluvieux. Pourtant, ça ne consomme pas beaucoup, ces appareils !!!

Et même du côté de la fission nucléaire, il y a des solutions plus intéressantes que l'uranium pour la production en attendant la fusion. En utilisant notamment du thorium qui produit infiniment moins de déchets à longue demi-vie, est plus abondant, et de mémoire il ne peut pas servir pour des bombes...

a écrit : Toute la saveur de l'industrie nucléaire.

Allez courage, plus que 300 ans avant que le césium revienne à des niveaux normaux (à l'extérieur de la centrale bien sûr). Quand au sarcophage il ne coute qu'un milliard et demi tous les trente ans (à peine cinquante millions d'euros par an,
140.000 euros par jour ce n'est rien, si ?).

Heureusement en France nos 58 réacteurs des années 70 ne courent aucun risque. Puisqu'on vous le dit. Pas de risque sismique et pas de tsunami possible. Comme à Tchernobyl en fait.
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Les réacteurs français , de type REP (réacteur à eau pressurisée) ne sont en rien comparables aux réacteurs RBMK comme ceux de Tchernobyl, qui sont bien moins conçus. Le réacteur RBMK est plus sujet à la surmodération (tendance à s'emballer) alors que le REP est autostable (il corrige de lui-même, de par sa conception, les écarts de temperature moyenne, par effet Doppler et Moderateur). Ensuite le RBMK contient beaucoup de graphite pour ralentir les neutrons (le graphite en train de brûler etait un probleme majeur à Tchernobyl) alors que les REP utilisent de l'eau pour jouer ce rôle. Enfin, il n'y avait pas d'enceinte de confinement vraiment étudiée à Tchernobyl alors que nos réacteurs en comptent au moins 3. Je continue? :)

a écrit : Suis-je le seul perturbé par "pied d'éléphant" ? Je pensais qu'on disait "patte d'éléphant" ! On dit des jambes pour un cheval donc ca ne me choque pas tellement :-)

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a écrit : Le nucléaire, une énergie fossile ??? Mouais, t'as pas confondu "fossile" et "non-renouvelable", toi ??
Et que ça te plaise ou non, la consommation énergétique ne fera qu'augmenter, sauf à retourner à l'âge de pierre. On utilisera certainement l'énergie de façon plus effic
ace que maintenant, mais ça ne fera que permettre d'utiliser encore plus de systèmes consommateurs d'énergie.

En outre, il faut distinguer l'énergie "pure" de l'énergie efficace. Typiquement, un litre d'eau à 50° contient la même énergie partout. Mais elle est quasiment inefficace dans un pays où il fait 40° dehors, alors qu'elle est très efficace dans un pays à 0° de température extérieure. Mais ceci est encore un autre problème.

Plus sérieusement, t'es manifestement anti-nucléaire primaire, et il faudrait donc t'ouvrir un peu les yeux. La production "renouvelable", qui n'a de "propre" que le nom, est très nettement insuffisante pour nos besoins. Et passer aux voitures électriques n'améliorera pas les choses, au contraire.

En effet, tu as plusieurs problèmes conjoints :
- La non-renouvelabilité d'une ressource donnée (peu importe laquelle d'ailleurs).
- L'émission de CO2 lors de l'utilisation de ladite ressource.
- Son coût d'exploitation, liée le plus souvent à son rendement et à sa complexité de mise en oeuvre.
- La capacité totale de production en utilisant ladite ressource, en énergie efficace.

Bien que la plupart des écolos en herbe l'ignorent, les énergies "vertes" ne le sont pas tant que ça. Les éoliennes, par exemple, créent une pollution sonore monstrueuse, ne sont absolument pas stables en production, et le béton dont elles sont constituées n'offre pas un bilan carbone génial. Le photovoltaïque a un rendement minable, ne fonctionne pas la nuit, et pollue à mort (je t'encourage à regarder avec QUOI est fait une cellule photovoltaïque). Les hydroliennes peuvent tomber en rade du jour au lendemain (le réchauffement climatique modifie les courants marins), et perturbent à mort la faune sous-marine.
Bref, c'est peut-être "renouvelable", mais c'est de la merde. A part se donner bonne conscience, ça ne sert à rien. Et quoi qu'on en dise, même le solaire est épuisable, c'est "juste" que ça prendre 5 milliards d'années, mais ça arrivera.

On peut passer sur des solutions hybrides, comme le solaire à sels fondus qui permet d'avoir de l'énergie la nuit, mais cela ne fera que recréer une nouvelle OPEP car tous les pays ne sont pas dotés équitablement à ce niveau. Là encore, c'est de la daube SAUF pour les pays qui ont accès à de vastes étendues désertes et fortement ensoleillées, à condition de trouver une solution à l'usure des capteurs solaires liée au sable.

Actuellement, avec les technos disponibles, nous avons au maximum 400 ans d'autonomie énergétique, et SEULEMENT grâce à la fission nucléaire. Ce n'est bien sûr pas assez, ni viable, sauf à restaurer la filière des surgénérateurs : dans ce cas, si je me souviens bien, on peut aller jusqu'à 1200 ans d'autonomie. Mais au prix d'une technologie coûteuse à mettre en œuvre et, lorsqu'un accident se produira, au prix d'une catastrophe écologique. La fission nucléaire n'a de réel avenir qu'avec des surgénérateurs conçus pour "cramer" les déchets nucléaires actuels, ou via le réacteur à thorium, fortement abondant, moins radioactif, et permettant d'augmenter drastiquement l'autonomie énergétique de la planète.

Mais la "vraie" piste nucléaire, c'est la fusion contrôlée. Et oui, chers amis écologistes, l'énergie solaire qui vous est si chère est du nucléaire, de la fusion nucléaire pour être exact. L'avantage de la fusion est qu'elle demande une action pour être déclenchée (alors que la fission demande une action pour être arrêtée), donc risque d'emballement nul. Radioactivité minimale. Dégâts maximums produits par une catastrophe majeure inférieure à celle d'un crash d'avion.

Lorsque la technologie sera suffisamment mature, on pourra exploiter d'autres solutions pour augmenter significativement la production d'énergie, comme les capteurs solaires orbitaux, ou éventuellement la géothermie profonde (= atteignant le manteau terrestre) si ça ne cause pas de problèmes de refroidissement trop rapide du noyau de la planète. Il sera même peut-être possible d'exploiter la gravité comme source d'énergie, par exemple via des trous noirs microscopiques.

Mais des technologies "mobiles", comme la fusion, resteront nécessaires si l'on veut déplacer des véhicules (terrestres ou non) avec une autonomie conséquente. Le processus sera "parfait" lorsque l'on sera capables de fusionner n'importe quoi : hydrogène d'abord, puis hélium, puis lithium, etc. exactement comme le font les étoiles et jusqu'à obtention de composés très lourds comme l'or.

En bref, l'avenir de l'énergie, c'est le nucléaire.
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Si tu veux jouer au monsieur précis pour déstabiliser, j'ai envie de te faire le même coup quand tu parle de CO2, alors qu'ils faut parler de gaz à effet de serre et gaz rare (ils sont autant, voir plus dangereux).

Pour info, je ne suis pas contre le nucléaire…
À la seul condition qu'on trouve une solution définitive ou sûre à la gestion des déchet car à l'heure actuel, on ne fait QUE stocker, ce qui est comparable à une décharge sous steroïdes. Toutes les solution actuel ou projets ne sont pas fiable dans le temps (que nécessite un déchet à longue vie). Et ne me parle pas de l'enfouissement en couche géologique profonde.

Ensuite, même si l'industrie du nucléaire fait un effort conséquent de contrôle, de nouveaux cas de panne non prévu peuvent survenir, il est quasi impossible de les prévoir… les accidents nous servent d'ailleurs beaucoup. Merci les accidents.

Enfin, tu néglige un point import, c'est l'humain, les centrales sont gérer par des humain, qui, bien que suivant à la lettre des protocoles bien étudiées, peuvent faire des erreurs ayant des conséquence gravissimes qu'on connaît.

Après, je n'ai pas dit que le renouvelable était bon, je sais que ce n'est pas retable et tout aussi débile.

Quant à la fusion, je suis plutôt pessimiste, je ne suis pas certain qu'on arrive à trouver des modèles de rentabilité. Ça fait quand même longtemps qu'on cherche.

On en revient donc toujours au même point. Notre modèle économique et sociétal nous concernant. On consomment bien trop d'énergie et nous en somment devenu l'esclave.

a écrit : Si tu veux jouer au monsieur précis pour déstabiliser, j'ai envie de te faire le même coup quand tu parle de CO2, alors qu'ils faut parler de gaz à effet de serre et gaz rare (ils sont autant, voir plus dangereux).

Pour info, je ne suis pas contre le nucléaire…
À la seul condition qu'o
n trouve une solution définitive ou sûre à la gestion des déchet car à l'heure actuel, on ne fait QUE stocker, ce qui est comparable à une décharge sous steroïdes. Toutes les solution actuel ou projets ne sont pas fiable dans le temps (que nécessite un déchet à longue vie). Et ne me parle pas de l'enfouissement en couche géologique profonde.

Ensuite, même si l'industrie du nucléaire fait un effort conséquent de contrôle, de nouveaux cas de panne non prévu peuvent survenir, il est quasi impossible de les prévoir… les accidents nous servent d'ailleurs beaucoup. Merci les accidents.

Enfin, tu néglige un point import, c'est l'humain, les centrales sont gérer par des humain, qui, bien que suivant à la lettre des protocoles bien étudiées, peuvent faire des erreurs ayant des conséquence gravissimes qu'on connaît.

Après, je n'ai pas dit que le renouvelable était bon, je sais que ce n'est pas retable et tout aussi débile.

Quant à la fusion, je suis plutôt pessimiste, je ne suis pas certain qu'on arrive à trouver des modèles de rentabilité. Ça fait quand même longtemps qu'on cherche.

On en revient donc toujours au même point. Notre modèle économique et sociétal nous concernant. On consomment bien trop d'énergie et nous en somment devenu l'esclave.
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Sauf que l'on ne mesure QUE le bilan carbone, pas le reste (ou du moins, pas avec les mêmes indicateurs). C'est précis, et factuel. Quant aux gaz rares, par définition, ils sont rares dans l'atmosphère et leurs effets ne sont pas spécialement connus ou définis.

Le stockage ? La solution était les surgénérateurs, qui auraient pu "brûler" ces déchets tout en produisant de l'énergie. Faut donc se plaindre à ceux qui ont fait fermer la filière de surgénération, tu ne crois pas ?
Ensuite, tu as toujours la possibilité de les expédier dans le manteau terrestre, ou dans l'espace (direction le soleil, par exemple). Dans les deux cas, ils seront détruits et dispersés dans une masse énorme, les rendant donc inoffensifs.
Mais la "bonne" solution est d'en refaire du carburant afin de "consommer" des éléments à longue demi-vie pour les scinder en éléments à demi-vie plus courte.

Le risque zéro n'existe effectivement pas, mais en sûreté de fonctionnement, tu classes les accidents en "mineur", "sérieux", "catastrophique" (au minimum, parfois avec plus de finesse). Le but est de réduire la probabilité des accidents "catastrophiques" au minimum possible, même si cela augmente les probas de voir un accident "mineur" se produire.
De plus, la notion de "catastrophique" varie fortement en fonction du sujet étudié. Mais, pour simplifier, dans le cas du nucléaire seules les catastrophes naturelles restent réellement (éruption, tsunami, tremblement de terre, chute de météorites, ... De même, le facteur humain est réduit au maximum pour les mêmes raisons.

La fusion sera forcément rentable, pour plusieurs raisons : d'une part, il n'y aura PAS le choix après épuisement des carburants fossiles, et comme c'est moins dangereux que la fission, le choix sera rapide, clair et net. Et non, ça ne fait pas "longtemps", la fusion n'est qu'à ses débuts. Attends déjà de voir un réacteur tourner avant de parler de rentabilité !

Enfin, je le redis, la consommation énergétique ne fera qu'augmenter, comme l'entropie : c'est inévitable, et c'est ça ou l'âge de pierre car nous consommons de l'énergie depuis l'allumage du premier feu de l'Homme... Et toujours de plus en plus.

a écrit : Sauf que l'on ne mesure QUE le bilan carbone, pas le reste (ou du moins, pas avec les mêmes indicateurs). C'est précis, et factuel. Quant aux gaz rares, par définition, ils sont rares dans l'atmosphère et leurs effets ne sont pas spécialement connus ou définis.

Le stockage ? La solution ét
ait les surgénérateurs, qui auraient pu "brûler" ces déchets tout en produisant de l'énergie. Faut donc se plaindre à ceux qui ont fait fermer la filière de surgénération, tu ne crois pas ?
Ensuite, tu as toujours la possibilité de les expédier dans le manteau terrestre, ou dans l'espace (direction le soleil, par exemple). Dans les deux cas, ils seront détruits et dispersés dans une masse énorme, les rendant donc inoffensifs.
Mais la "bonne" solution est d'en refaire du carburant afin de "consommer" des éléments à longue demi-vie pour les scinder en éléments à demi-vie plus courte.

Le risque zéro n'existe effectivement pas, mais en sûreté de fonctionnement, tu classes les accidents en "mineur", "sérieux", "catastrophique" (au minimum, parfois avec plus de finesse). Le but est de réduire la probabilité des accidents "catastrophiques" au minimum possible, même si cela augmente les probas de voir un accident "mineur" se produire.
De plus, la notion de "catastrophique" varie fortement en fonction du sujet étudié. Mais, pour simplifier, dans le cas du nucléaire seules les catastrophes naturelles restent réellement (éruption, tsunami, tremblement de terre, chute de météorites, ... De même, le facteur humain est réduit au maximum pour les mêmes raisons.

La fusion sera forcément rentable, pour plusieurs raisons : d'une part, il n'y aura PAS le choix après épuisement des carburants fossiles, et comme c'est moins dangereux que la fission, le choix sera rapide, clair et net. Et non, ça ne fait pas "longtemps", la fusion n'est qu'à ses débuts. Attends déjà de voir un réacteur tourner avant de parler de rentabilité !

Enfin, je le redis, la consommation énergétique ne fera qu'augmenter, comme l'entropie : c'est inévitable, et c'est ça ou l'âge de pierre car nous consommons de l'énergie depuis l'allumage du premier feu de l'Homme... Et toujours de plus en plus.
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Oui, enfin, quand on parle de réchauffement climatique (vu que quand on parle de CO2, on parle bien de réchauffement climatique), le CO2 est loin d'être le seul responsable, il y a de très nombreux facteurs à prendre en compte (notamment certains gaz qui altère la couche d'ozone, l'oxyde d'azote par exemple).

Pour les surgénérateur, ils sont plus efficace, mais ça ne répond en rien au problème de "pollution" engendré par le nucléaire, il y aura toujours des déchets ultimes et on ne saura pas quoi en faire, parce que tes idées du manteau terrestre ou du soleil est une vaste blague (meilleur solution, certes, mais irréalisable pour un nombre de raisons incalculable et notamment énergétique et économique).

Et enfin, pour finir avec les surgénérateurs, si ils n'avaient pas fait tout un tas de conneries avec Phoenix et SuperPhoenix, on ne les auraient pas démantelées (sans parler du gouffre financier). D'autant qu'un réacteur au sodium, de par la nature du sodium (son inflammabilité) est particulièrement dangereux. Mais ne sois pas trop triste, ASTRID devrait prendre le relais d'ici 2020.

"Le risque zéro n'existe pas mais…"
Mais… Deux accidents classé 7 sur l'échelle INES (accidents majeur, aussi appelé gravissime ou catastrophique si tu préfère) en 25 ans, ça ne te suffit pas ?
Annexer des régions entières pour des milliers d'années, contaminer des millions de personnes (avec plus ou moins de gravité) ?
Et désolé, mais un accident grave peut survenir sans évènement naturel extérieur. De nos jours, il faut une successions d'incidents pour que ça se produise (panne(s), élément humain), mais ce n'est pas impossible et ça peut survenir partout !
Et pour ceux qui se croient intouchable en France, sachez qu'on a déjà eu des incidents à cause de : séismes, canicule, crue, neige, et même la chute d'un avion qui a évité de justesse un chantier de central.

En tout cas, j'en démordrais pas, le problème vient de ce système inflationniste à tend à l'ouroboros suicidaire. On a de l'énergie, donc on se reproduit comme des lapins, on est pleins, donc on a besoin d'énergie… Hors, cette consommation énergétique détruit notre environnement, mais on continu, mais ce que les gens ne comprennent pas, c'est que ce n'est pas sans fin… et elle risque de ne pas être confortable du tout.

Oui, on parle de réchauffement, mais le CO2 et le méthane sont les principaux responsables. Et comme le méthane est difficile à évaluer, contrairement au carbone (ne serait-ce qu'à cause de l'activité biologique, on produit du méthane via les flatulences notamment), on considère majoritairement le CO2 comme INDICATEUR. Quant à la couche d'ozone, elle impacte le rayonnement ultraviolet (qu'elle est censée réfléchir dans l'espace), et non pas le rayonnement infrarouge qui est, lui, la cause du réchauffement climatique : les gaz à effet de serre empêchent les infrarouges de partir dans l'espace. Bref, rien à voir.

Les surgénérateurs existent en deux variantes : en tant qu'"incinérateurs" de déchets nucléaires (donc, une solution partielle aux déchets des centrales actuelles), et en production via le cycle du thorium (réacteur à sels fondus). Les deux sont intéressants : le premier traite les déchets des centrales à uranium, le second permet de produire du combustible pour ces mêmes centrales. La filière sodium, j'y crois moyen pour ma part.

De toutes façons, à ce stade, le gouffre financier est secondaire : le but est de réduire les déchets nucléaires, et de produire de l'énergie sans combustible fossile et en limitant l'émission de gaz à effet de serre. De plus, en utilisant le cycle complet "thorium->uranium->plutonium", on génère un max d'énergie avec peu de matière initiale, donc peu de déchets finaux, et ça donne le temps de finaliser la fusion nucléaire.

Quant aux solutions d'enfouissage des déchets, c'est pas une blague autant que tu le crois. D'une part, la France génère environ 350 tonnes de déchets nucléaires par AN. C'est totalement ridicule (en poids) par rapport à ce que rejettent dans la nature les autres moyens de production, sous forme de produits chimiques ou de CO2. Ensuite, les composés HAVL (les plus problématiques) sont vitrifiés, en vue de justement résister aux temps géologiques et de rester stables sans se dissoudre dans les nappes phréatiques.
D'autre part, il sera certes (relativement) difficile d'expédier ça sur le Soleil, même si c'est plus facile que tu ne le crois : il suffit d'atteindre la vitesse de libération, et de viser (grossièrement) le Soleil sur l'inertie acquise. La gravité fera le reste.

L'incinération dans le manteau est plus simple : on a déjà des accès au manteau, ça s'appelle des volcans et des dorsales océaniques. La solution (schématique) consiste à creuser au maximum possible par des moyens conventionnels, y mettre les déchets vitrifiés et une bombe, refermer le puits et faire sauter le tout pour finir de creuser l'écorce et atteindre le manteau, où ce sera incinéré et dilué comme l'est le krypton 85 dans l'atmosphère. Et au passage, la bombe en question consommera du plutonium et pourrait être aussi sale que possible sans que ça ne pose de gros problème, au vu de la masse de dilution une fois le manteau atteint.
Car je te rappelle qu'à l'échelle de la planète, même les HAVL sont éphémères et ne posent aucun problème sur l'échelle de temps géologique... Bref, on utilise les déchets nucléaires pour qu'ils s'enfouissent eux-même.

Ne confonds pas non plus "incidents" (ou "accident mineur") et "catastrophes". C'est alarmiste et c'est décrédibilisant pour toi.
Les accidents ? Le seul "vrai", c'est Tchernobyl, où je t'accorde que l'erreur humaine (enfin... soviétique, car on a promu là-bas un crétin pas fini, mais passons) est la cause principale de l'accident, avec la techno du réacteur. Un réacteur de production n'est PAS un réacteur d'essais, la preuve, ça a sauté.
Et Fukushima, c'est exactement ce que je disais : catastrophe naturelle. Si un séisme avait fait péter le barrage d'Assouan ou le barrage des Trois-Gorges, tu crois qu'il se serait passé quoi ??

(Suite)

Un réacteur de production DOIT être automatisé au maximum, sous le régime de la sécurité active (type "homme mort", si tu préfères, l'arrêt du réacteur est l'état par défaut, on doit "forcer" le réacteur à fonctionner). Les sécurités doivent être redondantes, sur des systèmes et principes différents avec des contrôle de type "deux parmi trois". Bases de sûreté de fonctionnement, ça.

Une fois ceci en place, les causes d'accidents sont : le non-entretien (des organismes comme l'ASN y veillent), les attentats et les catastrophes naturelles. Les autres incidents restent gérables et sans conséquences graves, c'est à dire un niveau INES ne dépassant pas 4.
Et en France, il y a certes eu des accidents nucléaires, mais comment oser comparer l'irradiation d'un ouvrier à l'ONERA de Toulouse avec Tchernobyl ?? J'y vis, j'étais là en 2008, et crois-moi, AZF a fait largement plus de dégâts et de morts que cet accident ! Seul Saint-Laurent-des-Eaux est un "vrai" accident (enfin, deux, d'ailleurs), et tous confinés. Et, justement, tu me cites principalement des causes naturelles de catastrophes ! Pour l'avion, suffit de détourner les couloirs aériens, mais j'aimerai bien avoir ta source sur cet incident, je dois dire.

Enfin, tu peux critiquer l'inflation énergétique, c'est exactement comme critiquer l'augmentation de l'entropie : ça n'est PAS négociable, ça augmentera TOUJOURS. Il faut te faire une raison. Le bon côté, c'est que l'énergie est "infinie", seuls les moyens d'extraction sont un problème. E=mc², ça te rappelle quelque chose ? ;)
On commence à tendre vers l'arrêt des combustibles fossiles, c'est déjà un net progrès même s'il est dommage que ça dure presque deux siècles au final.

La fusion est un pas de géant, la fission n'est finalement qu'un aspect transitoire qu'il faut arrêter de diaboliser à outrance.

a écrit : Pourquoi ils essaient pas de l enlever , avec toutes les technologies actuelle ça devrait etre possible nn ? Les appareils sont eux aussi soumis aux radiations, ils ne supporteraient pas de telles doses.

C'est étonnant qu'il n'y ait pas de photo

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a écrit : Pourquoi ils essaient pas de l enlever , avec toutes les technologies actuelle ça devrait etre possible nn ? Aujourd'hui le seul moyen "d'enlever" la radioactivité est de conditionner les source et d'attendre qu'elle se stabilise d'elle même et cela peut prendre aussi bien un seconde que plusieurs milliard d'années suivant le type de sources genre le Cobalt 60 perd la moitié de sont efficacité en une trentaine d'années me semble t-il et mets plusieurs centaine d'année a ce stabiliser entièrement.

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A savoir que cet amas c'est de la lave... Film a voir sur Tchernobyl: la bataille de Tchernobyl la dessus ils expliquent plein de chose

a écrit : les pompiers qui sont morts savaient qu'ils allaient mourir... ils n'ont pas obéit aux normes de protections car ils étaient mal équipés et pas assez nombreux. Ils en étaient conscients et ils y retournaient malgré tout... car sans leurs sacrifices volontaires, la situation aurait été 1000 fois pire. Euh non ils ne savaient pas l'origine du feu ce n'est que quand les premiers ont été frappé de vomissement qu'ils ont commencé à comprendre mais au début pour eux c'était un feu comme un autre cf: la minute de vérité sur tchernobyl visible sur YouTube

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a écrit : Un truck me tracasse dans ton commentaire. Dans l'anecdote il est dit que si l'on voit le " pied d'éléphant " il peut nous donner une dose mortel d'irradiation en "quelques minutes" ( j'en conclu qu'on parle la d'une dizaine de minutes si ce n'est moins ). Or tu dis que la radioactivité ambiante est de 3 rems/heure et que les autorité internationales fixent la dose a 5 rems pour les travailleurs de l'industrie nucléaire... Cela voudrait dire que ces limites sont largement au dessus de la dose létale non ? Afficher tout La radioactivité ambiante est de 3 rems/ par HEURE
Tandis que la limite (pour les travailleurs de centrales) est de 5 rems/par AN ...
Je suis aussi tombé dans le piège au début ^^' ...

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a écrit : Suis-je le seul perturbé par "pied d'éléphant" ? Je pensais qu'on disait "patte d'éléphant" ! La patte est la jambe. L'extrémité en est le pied, comme chez l'Homme.

a écrit : Quiconque regarde cette vidéo va mourir dans 7jours. Suite a un coup de téléphone. Et finira dans un puit. Noyé à cause de ses cheveux.

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a écrit : Il faut savoir que si le cout de l energie est si bas aujourd'hui ce n'est qu'une vaste supercherie comptable. En effet edf ne prend pas en compte le prix de dementellement, de traitement des dechets radioactifs en compte. En effet comptablement il serait juste de voir ces couts apparaitre comme des futurs charges... Bref outre ce point technique, ce prix est affaiblie car le cout de revient est donc mal calcule... Mais en verite l energie nucleaire devrait etre tres tres cher. La transition vers les autres ressources semblent obligatoire sauf pr la France qui est leader sur le marche du nucleaire... Afficher tout Je suppose que tu es comptable pour EDF ?