Une des plus célèbres chansons de Gainsbourg s'appelle "Aux armes et cætera". Le titre n'est pas une invention du chanteur, car c'est ce qu'avait écrit Rouget de Lisle, auteur de la Marseillaise, sur le manuscrit original, pour éviter de reproduire le refrain après chaque couplet. Gainsbourg s'est par la suite porté acquéreur de ce manuscrit original pour 135 000 francs.
Tous les commentaires (49)
Aujourd'hui je ne sais même pas si on a toujours la possibilité d'apprendre le latin à l'école ?
Et bien sûr c'est dur pour un prof de français de rattraper tous les manques de cette disparition...
Ça m'a toujours saoulé le latin à l'époque et pourtant !
Bonjour,
Je trouve que cette annectode pousse un peu, les sources ne pointent pas sur le sujet : la phrase "aux armes et cætera" faisait était elle écrit sur le manuscrit original? Et lorsqu'on regarde le manuscrit détenu par la BNF ( gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550005318/f15.item ) la phrase "Aux armes etc" n'y est présente qu'un unique foi contre 3 "Aux armes citoyen! Etc".
Je ne tiens pas nier la présence de ce "Aux armes etc", je trouve simplement que l'annectode est un peu exagéré dans sa présentation...
J'ai toujours été convaincu qu'il ne mentait pas losqu'il a dit avoir ''rendu à la marseillaise son sens initial'' (ex : liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs...). Par contre, j'ignorais qu'il avait en plus été aussi fidèle au manuscrit original.
Anecdote dans l'anecdote, ou plutôt dans les commentaires. L'abréviation etc. n'est jamais suivi de trois petits points(points de suspension) ceux-ci peuvent en revanche remplacer la locution latine, qui se situe en fin de phrase pour laisser place à l'imagination et faire des non dits.
Si l'on fait les deux il y a "redite" en fait, tout le monde comprends le sens mais ça n'en reste pas juste pour autant (comme clôturer une cérémonie au lieu de clôre une cérémonie).