Les enseignants sont peu souvent en maladie

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a écrit : Après quelques recherches, j'ai pu récupérer les informations suivantes :
Malgré le taux d'absentéisme plus faible chez les enseignants que dans le secteur privé, le nombre de jours d'absence moyen est sensiblement le même (11,6 jours contre 11,7)
Celà semble s'expliquer par le fait que
les enseignants sont plus sujets à des maladies psychiatriques telle que la dépression, conduisant à des arrêts de travail pour cause médicale plus longs. Environ 96% des arrêts de plus de 15 jours sont remplacés donc l'impression d'absentéisme ne vient probablement pas de là. Autre fait intéressant, les enseignants en ZEP sont en moyenne absents 1,2 jour de plus par an que leurs collègues de secteurs moins sensibles; il serait peut-être temps de sérieusement se pencher sur les conditions de travail de nos professeurs Afficher tout
Effectivement on peut imaginer un certain parti pris quand on voit les rédacteurs des sources.

a écrit : C'est peut-être aussi parce qu'on a un jour de carence, alors que dans le privé il peut ne pas y en avoir ?

En prenant mon cas personnel, quand je ne fais pas d'heure sup, je n'ai que 15h de cours par semaine, j'ai mon mercredi libre, et peut-être même 1 autre jour (actuellement j&
#039;ai 19h de cours et j'ai mon mardi après-midi libre + le mercredi) :
Si je ne me sens pas bien, je n'ai pas envie de me prendre 1 jour de carence, plus du retard avec mes élèves...(la fameuse progression qu'il faut absolument respecter !)...je vais prendre mon mal en patience, quitte à comater pendant les 3-4h de cours, et puis tant pis.

Quand mon mari ne se sent pas bien, déjà il n'a pas de jour de carence, et en plus ses journées sont plutôt chargées (8h30-18h30), donc il va "capituler" plus facilement que moi. Peut-être qu'il essaiera le télétravail, mais s'il n'y arrive pas il se mettra en arrêt.
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Dans le privé il n'y a pas 1 jour de carence mais 3.

Les 2/3 des employés du secteur privé se voient payer leur jours de carences via la prévoyance de l'entreprise au delà d'une année pleine dans l'entreprise (si tu changes de boîte, tu as de nouveau les 3 jours de carences la 1ere année).

Il y a donc quand 1/3 des employés qui ont bien 3 jours de carences (sûrement pas les mieux payé)

Et il faut obligatoirement un arrêt maladie (sûrement pareil pour toi).

Et comme tu as de plus en plus de mal à avoir un rendez médical, soit tu travailles malade, soit tu poses des jours de congé ce qui diminue d'autant les jours de vacances que tu pourras effectivement prendre.

a écrit : Après quelques recherches, j'ai pu récupérer les informations suivantes :
Malgré le taux d'absentéisme plus faible chez les enseignants que dans le secteur privé, le nombre de jours d'absence moyen est sensiblement le même (11,6 jours contre 11,7)
Celà semble s'expliquer par le fait que
les enseignants sont plus sujets à des maladies psychiatriques telle que la dépression, conduisant à des arrêts de travail pour cause médicale plus longs. Environ 96% des arrêts de plus de 15 jours sont remplacés donc l'impression d'absentéisme ne vient probablement pas de là. Autre fait intéressant, les enseignants en ZEP sont en moyenne absents 1,2 jour de plus par an que leurs collègues de secteurs moins sensibles; il serait peut-être temps de sérieusement se pencher sur les conditions de travail de nos professeurs Afficher tout
En lisant l'étude, elle porte de mai 2019 à novembre 2020. Il faut donc aussi moduler le fait que l'étude est biaisée par les cours en visio du covid.
Et sur seulement une quarantaine d'établissement des rectorats de Créteil, Amiens, Strasbourg et Bordeaux.

L'article du point donne 5,5% et non de 2,6 soit comme dans le privé.

Les enseignants sont donc absents 12 jours comme dans le privé uniquement pour maladie.

www.lepoint.fr/education/education-nationale-les-enseignants-sont-ils-plus-absents-que-la-moyenne-des-travailleurs-francais-15-01-2024-2549797_3584.php#:~:text=Globalement%2C%20un%20peu%20moins%20de,(environ%205%2C5%20%25)

Le problème pour moi n'est pas forcément les absences mais le remplacement sûrement lié à une gestion bizarre des remplaçants.

Par contre je m'interroge sur le fait qu'il y a plus d'absence et/ou de non remplacement dans le public que dans le privé.

Sommes nous vraiment absent lorsque nous sommes présents durant les vacances scolaires?
Je veux dire que sur 52 semaines avec environs 20 semaines de vacances scolaires.... (n'y voyez aucune jalousie de ma part car ma femme est enseignante danc tant mieux pour elle). Ça fait déjà 100% de non absents en tant que preneur de congé. Il ne reste plus que 32 semaines à ''serrer la ceinture'' pour ne pas être trop absent là où les autres doivent la jouer sur 47 semaines. Du coup l'étude est sûrement biaisée si on ne prend pas ce paramètre en compte. Attention aux chiffres bruts.

a écrit : L'article du point donne 5,5% et non de 2,6 soit comme dans le privé.

Les enseignants sont donc absents 12 jours comme dans le privé uniquement pour maladie.

www.lepoint.fr/education/education-nationale-les-enseignants-sont-ils-plus-absents-que-la-moyenne-des-travailleurs-francais
-15-01-2024-2549797_3584.php#:~:text=Globalement%2C%20un%20peu%20moins%20de,(environ%205%2C5%20%25)

Le problème pour moi n'est pas forcément les absences mais le remplacement sûrement lié à une gestion bizarre des remplaçants.

Par contre je m'interroge sur le fait qu'il y a plus d'absence et/ou de non remplacement dans le public que dans le privé.
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Et la fondation ifrap pose d'autres questions.

www.ifrap.org/education-et-culture/remplacement-172-jours-dabsence-par-enseignant-et-par-annee-scolaire

a écrit : La problématique, ce n'est pas tellement le nombre d'absences mais le faible taux de remplacement (en 2019, un taux de remplacement de 20,91%).

En prenant en compte l'ensemble des absences (maladie et non maladie), on peut également noter que 2/3 des absences sont liés à du "travail sa
ns élève" comme de la formation continue, la participation à des jurys ou l'organisation d'examens ou de concours et les réunions pédagogiques. Il serait peut-être judicieux de réorganiser le temps de travail pour limiter les absences devant les élèves. Afficher tout
Je suis totalement en phase.
Si je prends pour exemple le collège de mon fils (un exemple n'est certes pas une généralité, mais c'est un collège public de quartier, plutôt favorisé mais sans sélection à l'entrée, donc pas de surabstentéisme en raison de conditions de travail horribles) : cette semaine mon fils en 6e a 14h de cours au lieu de 30 : 2 demi-journées off à cause du brevet blanc, 1 demi-journée off à cause d'une formation des profs, et seulement 1 prof absente (certes, en français ça fait pas mal d'heures).
Mais le remplacement à tout prix n'est pas forcément pertinent non plus : une fois un prof de technologie (matière qu'il n'y a plus en 6e) a remplacé sa prof de français. C'était intéressant mais ce n'est pas avec ça qu'il va maîtriser la langue française...

a écrit : Je pense que logiquement le taux d'absentéisme est pris sur le temps de présence et non sur 52 semaines. Ainsi pour un enseignant il est calculé sur la base de 36 semaines et autour de 47 semaines pour un salarié "classique". Les seuls absences pour maladies ou accidents doivent être prises en compte ce qui me semble logique car finalement ce sont les plus complexes pour du remplacement de part leur caractère innatendu. Les autres sont prévus par avance et devrait être palier par un remplaçant même si ce n'est pas toujours le cas. Afficher tout Ça peut paraitre logique oui mais ça biaise les statistiques. 2.6% sur base 36 semaines ça fait 3.4% ramené à une base de 47 semaines.

Et isoler les arrêts maladies et AT ne reflète pas du tout les absences constatées et décriées. Le pourcentage de maladie n'est pas comparables aux 10% de cours qui sautent dans une année moyenne. Les gens ne reprochent pas aux profs d'être malades mais d'être absents.

Ces chiffres sont biaisés. Avoir 1 ou 2 semaines de congés tout les 2 mois limite les arrêts de convenance très nombreux dans le privé ce qui fausse les stats. La bonne stat devrait être le temps d'absence moyen par heure travaillé pour mettre à égalité les différents régimes.

Pas le temps d'être absents ils font toujours en vacances !

a écrit : Pas le temps d'être absents ils font toujours en vacances ! C'est une excellente raison' pour devenir enseignant et en plus en France on en manque !

a écrit : L'organisation du travail chez les fonctionnaires fait toute la différence.
Dans les corps armés il y a une vraie notion de la continuité de service quoi qu'il en coûte.
Il n'y a pourtant pas moins de malades ou d'absences (on reste des humains avec des droits et des devoirs) pour congé
s ou autres.
Quand je me sens malade mon chef prévois de me remplacer ou m'autorise à travailler à domicile.
On amménage les emploi du temps pour que la tâche qui incombe au service soit remplie (peu importe par qui, on régularise ultérieurement*).

* Quand mon remplaçant aura besoin de moi je serais là pour lui/elle.

Pour moi le pire c'est qu'on méprise (le mot est faible) les directeurs d'école pour la mauvaise gestion des profs de leurs écoles, alors qu'ils n'ont pas la main sur eux (ils ne sont pas employés/employeurs) ils ne peuvent que demander au ministère et attendre... espérer une réponse... pour contenter les parents et les enfants qui sont en droit d'attendre un service public de qualité et constant.
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Je suis pas d’accord avec ça.
À l’armée en cas d’absence, la « continuité du travail » se fait sur le dos des collègues présents, tout simplement.
Il n’y a pas de remplacement à proprement parlé.
Ou c’est peut-être le cas dans certains services pour certaines spécialités où c’est possible, mais clairement dans le soutiens (ce qui ressemble le plus à l’éducation), c’est clairement ni possible ni le cas.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on retrouve très régulièrement des subalternes à des postes nécessitant plus de galons (des sergents à des poste d’adjudants-chefs, des adjudants-chefs à des postes de lieutenant, etc. Je l’ai vu et vécu moi-même et c’est une situation généralisée un peu partout aujourd’hui) et que bien souvent il est demandé de faire le travaille d’où il y avait avant 2 personnes pour le faire.
Donc non, je ne suis pas d’accord ta notion.
D’ailleurs ces dernières années dans mon ancien service, 2 bureaux ont juste été fermé et le travail qu’ils effectué n’a juste plus été fait durant des mois. Avant que les pontes se rendent compte du problème et redistribue le boulot a d’autres bureaux déjà surchargés.