Le précipice à bisons fonctionnait bien

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Pour chasser le bison, les Amérindiens avaient une méthode radicale : le "précipice à bisons". La technique ancestrale, qui disparut avec l'apparition des arcs, consistait à diriger une partie du troupeau jusqu'à un précipice, en aménageant un couloir ou en exploitant des structures naturelles.

Les carcasses étaient ensuite dépecées en bas de la falaise. La même méthode a sans doute été utilisée en Europe durant la préhistoire.


Commentaires préférés (3)

Je pense qu'il y a une erreur dans la rédaction de l'anecdote.
L'usage des précipices à bisons a disparu, quand les Peuples Premiers (Amérindiens) ont commencé à utiliser le cheval pour chasser... et non pas quand ils ont commencé à utiliser des arcs.
Les dernières chasses au précipice, ont, selon les lieux des plaines d'Amériquedu Nord, été effectuées au 18ème et 19ème siècle.

Par ailleurs, l'usage des précipices à bisons est bien plus ancien que le 1er siècle.
Par exemple, le site de Head-Smashed-In, dans l'Alberta (Canada), a été utilisé pendant au moins 5500 ans. De fait, les dépôts d'os de bisons, s'étendant sur 300 mètres de long aux pieds de la falaise, mesurent rien de moins que 12 mètres d'épaisseur !

De par les recherches archéologiques et les témoignages des Peuples Premiers, les murs construits pour guider les groupes de bisons jusqu'au précipice, était composés de tas de pierres, mais également de lignes de pieds de vignes entrelacées.

Selon les investigations effectuées, il ne semble pas qu'il y avait une saison dans l'année, où cette chasse était effectuée. Les restes osseux rencontrés, montrent tout autant des femelles en gestation, comme des veaux (bisonneaux) d'âges divers.

La chasse pouvait être effectuée par la réunion de plusieurs groupes nomades, dans le but d'obtenir une meilleure efficacité, ou butin de chasse.
La viande était bien évidemment la finalité première de cette chasse, mais également les peaux de ces animaux, servant tout autant à la fabrication de l'habitacle comme des vêtements. Le cerveau du bisons avait d'ailleurs un usage dans le tannage de ces peaux.
Les tendons avaient également plusieurs usages, dont celui de fabriquer la corde des arcs.
Même le sang était utilisé. Bouilli, il permettait une conservation plus longue.
Quant à la viande, séchée et/ou fumée, elle pouvait être conservée ainsi, ou participer dans la fabrication du pemmican, dont une anecdote SCMB lui est consacré.

Utilisé pendant la préhistoire sur des mammouths notamment. Ce qui n’était probablement pas pour faire du nombre mais parce que les armes de l’époque ne permettaient pas de finir le mammouth de manière conventionnelle.

La célèbre roche de Solutré, en Bourgogne, qui est en pente douce d'un côté et se termine par une falaise de l'autre côté, et au pied de laquelle on a trouvé de nombreux ossements de chevaux, rennes, et même mammouths, avait aussi la réputation d'avoir été utilisée comme piège par les chasseurs préhistoriques qui auraient précipité les animaux du haut de la falaise.

On peut d'ailleurs se demander si le beau-frère de François Mitterrand voulait seulement lui faire admirer le paysage la première fois qu'il l'y a emmené (finalement ça s'est bien terminé pour François Mitterrand, contrairement aux animaux préhistoriques, puisqu'il a tellement apprécié cette promenade qu'il a décidé d'y retourner chaque année).

Les études les plus récentes ont montré que les chasseurs préhistoriques n'avaient pas utilisé cette falaise pour précipiter les animaux depuis le sommet mais pour les rabattre et les acculer contre le bas de la falaise.

www.geo.fr/histoire/mysteres-et-croyances-de-bourgogne-solutre-et-le-mythe-de-la-chasse-a-l-abime-182226


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Je pense qu'il y a une erreur dans la rédaction de l'anecdote.
L'usage des précipices à bisons a disparu, quand les Peuples Premiers (Amérindiens) ont commencé à utiliser le cheval pour chasser... et non pas quand ils ont commencé à utiliser des arcs.
Les dernières chasses au précipice, ont, selon les lieux des plaines d'Amériquedu Nord, été effectuées au 18ème et 19ème siècle.

Par ailleurs, l'usage des précipices à bisons est bien plus ancien que le 1er siècle.
Par exemple, le site de Head-Smashed-In, dans l'Alberta (Canada), a été utilisé pendant au moins 5500 ans. De fait, les dépôts d'os de bisons, s'étendant sur 300 mètres de long aux pieds de la falaise, mesurent rien de moins que 12 mètres d'épaisseur !

De par les recherches archéologiques et les témoignages des Peuples Premiers, les murs construits pour guider les groupes de bisons jusqu'au précipice, était composés de tas de pierres, mais également de lignes de pieds de vignes entrelacées.

Selon les investigations effectuées, il ne semble pas qu'il y avait une saison dans l'année, où cette chasse était effectuée. Les restes osseux rencontrés, montrent tout autant des femelles en gestation, comme des veaux (bisonneaux) d'âges divers.

La chasse pouvait être effectuée par la réunion de plusieurs groupes nomades, dans le but d'obtenir une meilleure efficacité, ou butin de chasse.
La viande était bien évidemment la finalité première de cette chasse, mais également les peaux de ces animaux, servant tout autant à la fabrication de l'habitacle comme des vêtements. Le cerveau du bisons avait d'ailleurs un usage dans le tannage de ces peaux.
Les tendons avaient également plusieurs usages, dont celui de fabriquer la corde des arcs.
Même le sang était utilisé. Bouilli, il permettait une conservation plus longue.
Quant à la viande, séchée et/ou fumée, elle pouvait être conservée ainsi, ou participer dans la fabrication du pemmican, dont une anecdote SCMB lui est consacré.

Utilisé pendant la préhistoire sur des mammouths notamment. Ce qui n’était probablement pas pour faire du nombre mais parce que les armes de l’époque ne permettaient pas de finir le mammouth de manière conventionnelle.

La célèbre roche de Solutré, en Bourgogne, qui est en pente douce d'un côté et se termine par une falaise de l'autre côté, et au pied de laquelle on a trouvé de nombreux ossements de chevaux, rennes, et même mammouths, avait aussi la réputation d'avoir été utilisée comme piège par les chasseurs préhistoriques qui auraient précipité les animaux du haut de la falaise.

On peut d'ailleurs se demander si le beau-frère de François Mitterrand voulait seulement lui faire admirer le paysage la première fois qu'il l'y a emmené (finalement ça s'est bien terminé pour François Mitterrand, contrairement aux animaux préhistoriques, puisqu'il a tellement apprécié cette promenade qu'il a décidé d'y retourner chaque année).

Les études les plus récentes ont montré que les chasseurs préhistoriques n'avaient pas utilisé cette falaise pour précipiter les animaux depuis le sommet mais pour les rabattre et les acculer contre le bas de la falaise.

www.geo.fr/histoire/mysteres-et-croyances-de-bourgogne-solutre-et-le-mythe-de-la-chasse-a-l-abime-182226