Les ultrasons contre les calculs rénaux

Proposé par
Invité
le
dans

Pour extraire des calculs rénaux sans opération, on peut utiliser des ultrasons. La lithotripsie extracorporelle permet en effet de fragmenter les calculs grâce à des ondes de chocs ultrasoniques et même de les guider vers la sortie en 10 minutes seulement, en utilisant des rafales d'ultrasons.


Commentaires préférés (3)

a écrit : De quelle sortie on parlent ? Nou parlont de l’uretère, avec une pause dans la vessie, puis une reprise du chemin par l'urètre...

PS.: Tirer la chasse et se laver les mains

Utiliser des fractions pour éviter les calculs, habile


Tous les commentaires (30)

a écrit : De quelle sortie on parlent ? Nou parlont de l’uretère, avec une pause dans la vessie, puis une reprise du chemin par l'urètre...

PS.: Tirer la chasse et se laver les mains

C'est une méthode non-invasive mais qui nécessite tout de même une anesthésie générale. C'est l'équivalent de 1000 claques dans le dos par seconde pendant 10 minutes...

a écrit : C'est une méthode non-invasive mais qui nécessite tout de même une anesthésie générale. C'est l'équivalent de 1000 claques dans le dos par seconde pendant 10 minutes... J’ai un doute sur l’analogie, 600 000 claques dans le dos je pense sans trop me tromper que c’est mortel. Je ne sais même pas si on peut percevoir les ultrasons sur la peau.

a écrit : C'est une méthode non-invasive mais qui nécessite tout de même une anesthésie générale. C'est l'équivalent de 1000 claques dans le dos par seconde pendant 10 minutes... Pas d’anesthésie générale, sauf en cas de problème. Je cite la 2eme source :
"La position dans laquelle on vous installe est importante pour le ciblage du calcul. Une-fois installé, restez immobile jusqu'à la fin du traitement, si vous bougez, les ondes de choc risquent de ne pas atteindre le calcul, et le traitement devient inefficace". C’est pas le genre de conseil qu’on donne pour une anesthésie générale ;-)

Utiliser des fractions pour éviter les calculs, habile

J'en ai entendu parler il y a au moins 20 ans déjà, à l'époque on installait le patient dans une baignoire remplie d'eau pour conduire les ultrasons, apparemment avec cette nouvelle méthode le patient est allongé sur une table d'opération, je n'ai pas l'impression que ce soit un progrès pour les patients qui aiment les bains...

a écrit : J'en ai entendu parler il y a au moins 20 ans déjà, à l'époque on installait le patient dans une baignoire remplie d'eau pour conduire les ultrasons, apparemment avec cette nouvelle méthode le patient est allongé sur une table d'opération, je n'ai pas l'impression que ce soit un progrès pour les patients qui aiment les bains... Afficher tout Je n’ai pas cherché car je préfère encourager l’échange vu que tu en parles mais à l’époque on ne faisait pas des ultrasons de manière globale pour casser le calcul puis le laisser s’évacuer naturellement sans le guider ? L’évolution n’est pas le fait de localiser et guider l’ensemble ?

On avait aussi aperçu une étude que les montagnes russes marchaient aussi (jusqu'à une certaine taille -- des calculs, bien entendu--)

a écrit : Je n’ai pas cherché car je préfère encourager l’échange vu que tu en parles mais à l’époque on ne faisait pas des ultrasons de manière globale pour casser le calcul puis le laisser s’évacuer naturellement sans le guider ? L’évolution n’est pas le fait de localiser et guider l’ensemble ? Tu as parfaitement compris la différence ! Avec l'ancienne technique on laissait les petits morceaux s'évacuer naturellement et il pouvait en rester (et ils pouvaient servir de germe à un nouveau calcul en accumulant les dépots de minéraux, ce qui favorisait la récidive). Je faisais simplement remarquer que pour moi qui ai toujours aimé les bains, l'ancienne méthode me faisait davantage rêver quand mon grand-père me parlait du traitement qu'il avait reçu pour ses calculs rénaux... Une petit recherche m'indique que "Les ondes de choc ont été appliquées sur un patient pour la première fois au début des années 1980 pour la désintégration d'un calcul rénal."

a écrit : C'est une méthode non-invasive mais qui nécessite tout de même une anesthésie générale. C'est l'équivalent de 1000 claques dans le dos par seconde pendant 10 minutes... Pour en avoir passé à deux reprises, il n'y a pas d'anesthésie générale (sauf si le calcul est vraiment énorme et mal positionné, mais c'est rare) , juste un petit médoc à prendre avant de s'allonger sur la table, et on repart une heure après. Le calcul lui peut mettre plusieurs jours, voir semaines pour être évacué selon sa taille d'origine. Il me semble que le taux de réussite est d'environ 70%. Ça ne fonctionne pas à tous les coups.

Effectivement pas d’anesthésie générale pour une intervention il y a 10 ans, positionné sur le flanc sans bouger durant 40 min.

a écrit : On avait aussi aperçu une étude que les montagnes russes marchaient aussi (jusqu'à une certaine taille -- des calculs, bien entendu--) En effet, étant un grand fan de montagne russe et de parc d'attractions (je m'y rend d'ailleurs une fois par semaine dans un parc en Allemagne), j'ai cherché les effets positifs des montagnes russes sur le corps, j'ai trouvé plusieurs articles qui en parle.

a écrit : Pour en avoir passé à deux reprises, il n'y a pas d'anesthésie générale (sauf si le calcul est vraiment énorme et mal positionné, mais c'est rare) , juste un petit médoc à prendre avant de s'allonger sur la table, et on repart une heure après. Le calcul lui peut mettre plusieurs jours, voir semaines pour être évacué selon sa taille d'origine. Il me semble que le taux de réussite est d'environ 70%. Ça ne fonctionne pas à tous les coups. Afficher tout Pareil, fait une fois. J’ai souvenir de quelque d’un peu plus long tout de même. J’ai souvenir également du taux de réussite annonçé de 70/100. Heureusement cela a fonctionné pour moi : l’avantage est d’éviter deux opérations pour installer une sonde (mal placée…) puis la retirer (de mémoire).

Bonjour à tous,
Je lis quotidiennement SCMB depuis pas mal d'années. Cette anecdote m'a poussé à m'inscrire aujourd'hui.
Pardon à l'avance pour le pavé.

L'anecdote dit "...et même de les guider vers la sortie en 10 minutes seulement, en utilisant des rafales d'ultrasons".

C'est inexact.

J'ai subi une lithotritie (ou lithotripsie) extracorporelle il y a quelques années à cause d'un calcul renal.
Le but de la lithotritie est en effet de fragmenter un calcul d'une certaine taille (en général dépassant 6 ou 7 mm) en plusieurs morceaux plus petits qui pourront être éliminés plus tard avec les urines par les voies naturelles.
Pour cela on utilise des ondes de choc produites par un générateur qui traversent les tissus mous et sont focalisées sur le calcul grâce à un système radiographique ou échographique très précis.
Ces ondes de choc sont des impulsions acoustiques apparentées aux ondes ultrasonores, mais avec une différence importante : les ondes de choc sont des impulsions avec des amplitudes de pression particulièrement grandes, tandis que l’ultrason correspond à une vibration continue et périodique.

L'onde de choc qui se propage dans un tissu biologique sera peu perturbée tant qu’elle ne rencontre pas d'interfaces où la densité du tissu ou la vitesse de l’onde changent brusquement. En revanche, lorsque l'onde rencontre un de ces interfaces, l’impulsion est divisée par réflexion; ce phénomène de réflexion provoque l'apparition de forces qui s’exercent sur l'interface et qui peuvent arriver, par exemple, à fragmenter un calcul renal.

D'autre part, avec des ultrasons, une plage de fréquences de quelques mégahertz d'une certaine amplitude pourrait provoquer une hausse de la température et la destruction des tissus.
L’action des ondes de choc focalisées repose plutôt sur la force orientée vers l’avant (propagation des ondes de choc) avec une transmission des impulsions sur l’interface qui peut être accrue jusqu’à détruire le calcul renal.

Dans mon cas, je n'a pas été anesthésié, je n'ai même pas eu de sédatif, juste un analgésique.
J'étais allongé sur une table à côté du générateur électrohydraulique d'ondes de choc, qui disposait d'une espèce de ballon rempli de liquide en contact direct avec le bas de mon dos, au niveau du rein gauche.
Il est très important de ne pas bouger pendant la séquence d'impulsions afin que le calcul à fragmenter reste bien visé.
Il y a plusieurs séquences de quelques minutes, au total la séance dure 30 min environ.
Au début cela commence par des ondes de choc de faible intensité. Ensuite la fréquence et l'intensité augmentent graduellement, jusqu'à avoir l'impression que quelqu'un a mis un bout de bois sur le bas de ton dos et qu'il tape dessus comme un malade avec une grande masse, de plus en plus vite et de plus en plus fort !
Au bout d'un moment cela devient difficilement supportable (le médecin à côté surveille quand-même que tout va bien).

Taux de réussite de la lithotritie ?
Je ne sais pas.
Dans mon cas cela a eu comme conséquence de détacher un fragment de calcul trop gros pour qu'il descende par l'uretère jusqu'à la vessie. Il est resté coincé dans l'uretère gauche, ce qui a provoqué des coliques néphrétiques.
Finalement j'ai dû subir une urétéroscopie pour me l'extraire.
Après l'intervention j'ai gardé en bonus une sonde double J pendant quelques mois.
Je garde un très mauvais souvenir.

La lithiase rénale est une affection assez fréquente (10% de la population en France).
Parfois elle est asymptomatique et peut conduire au développement d’une insuffisance rénale chronique

a écrit : Bonjour à tous,
Je lis quotidiennement SCMB depuis pas mal d'années. Cette anecdote m'a poussé à m'inscrire aujourd'hui.
Pardon à l'avance pour le pavé.

L'anecdote dit "...et même de les guider vers la sortie en 10 minutes seulement, en utilisant des rafales
d'ultrasons".

C'est inexact.

J'ai subi une lithotritie (ou lithotripsie) extracorporelle il y a quelques années à cause d'un calcul renal.
Le but de la lithotritie est en effet de fragmenter un calcul d'une certaine taille (en général dépassant 6 ou 7 mm) en plusieurs morceaux plus petits qui pourront être éliminés plus tard avec les urines par les voies naturelles.
Pour cela on utilise des ondes de choc produites par un générateur qui traversent les tissus mous et sont focalisées sur le calcul grâce à un système radiographique ou échographique très précis.
Ces ondes de choc sont des impulsions acoustiques apparentées aux ondes ultrasonores, mais avec une différence importante : les ondes de choc sont des impulsions avec des amplitudes de pression particulièrement grandes, tandis que l’ultrason correspond à une vibration continue et périodique.

L'onde de choc qui se propage dans un tissu biologique sera peu perturbée tant qu’elle ne rencontre pas d'interfaces où la densité du tissu ou la vitesse de l’onde changent brusquement. En revanche, lorsque l'onde rencontre un de ces interfaces, l’impulsion est divisée par réflexion; ce phénomène de réflexion provoque l'apparition de forces qui s’exercent sur l'interface et qui peuvent arriver, par exemple, à fragmenter un calcul renal.

D'autre part, avec des ultrasons, une plage de fréquences de quelques mégahertz d'une certaine amplitude pourrait provoquer une hausse de la température et la destruction des tissus.
L’action des ondes de choc focalisées repose plutôt sur la force orientée vers l’avant (propagation des ondes de choc) avec une transmission des impulsions sur l’interface qui peut être accrue jusqu’à détruire le calcul renal.

Dans mon cas, je n'a pas été anesthésié, je n'ai même pas eu de sédatif, juste un analgésique.
J'étais allongé sur une table à côté du générateur électrohydraulique d'ondes de choc, qui disposait d'une espèce de ballon rempli de liquide en contact direct avec le bas de mon dos, au niveau du rein gauche.
Il est très important de ne pas bouger pendant la séquence d'impulsions afin que le calcul à fragmenter reste bien visé.
Il y a plusieurs séquences de quelques minutes, au total la séance dure 30 min environ.
Au début cela commence par des ondes de choc de faible intensité. Ensuite la fréquence et l'intensité augmentent graduellement, jusqu'à avoir l'impression que quelqu'un a mis un bout de bois sur le bas de ton dos et qu'il tape dessus comme un malade avec une grande masse, de plus en plus vite et de plus en plus fort !
Au bout d'un moment cela devient difficilement supportable (le médecin à côté surveille quand-même que tout va bien).

Taux de réussite de la lithotritie ?
Je ne sais pas.
Dans mon cas cela a eu comme conséquence de détacher un fragment de calcul trop gros pour qu'il descende par l'uretère jusqu'à la vessie. Il est resté coincé dans l'uretère gauche, ce qui a provoqué des coliques néphrétiques.
Finalement j'ai dû subir une urétéroscopie pour me l'extraire.
Après l'intervention j'ai gardé en bonus une sonde double J pendant quelques mois.
Je garde un très mauvais souvenir.

La lithiase rénale est une affection assez fréquente (10% de la population en France).
Parfois elle est asymptomatique et peut conduire au développement d’une insuffisance rénale chronique
Afficher tout
C'est justement la nouveauté de cette méthode qui est décrite dans les sources, de pouvoir guider les débris vers la sortie : le faisceau d'ultrasors capture le débris dans ses ondes et, en déplaçant lentement le faisceau, il peut emmener avec lui le débris qu'il contrôle, dans la direction souhaitée. Tu ne peut pas avoir expérimenté cette procédure il y a quelques années puisque c'est nouveau.

a écrit : En effet, étant un grand fan de montagne russe et de parc d'attractions (je m'y rend d'ailleurs une fois par semaine dans un parc en Allemagne), j'ai cherché les effets positifs des montagnes russes sur le corps, j'ai trouvé plusieurs articles qui en parle. Si les montagnes russes permettent d'éviter d'avoir des calculs rénaux, alors les pilotes de chasse qui se prennent régulièrement des accélérations de plusieurs G ne risquent absolument pas d'en avoir !

a écrit : Tu as parfaitement compris la différence ! Avec l'ancienne technique on laissait les petits morceaux s'évacuer naturellement et il pouvait en rester (et ils pouvaient servir de germe à un nouveau calcul en accumulant les dépots de minéraux, ce qui favorisait la récidive). Je faisais simplement remarquer que pour moi qui ai toujours aimé les bains, l'ancienne méthode me faisait davantage rêver quand mon grand-père me parlait du traitement qu'il avait reçu pour ses calculs rénaux... Une petit recherche m'indique que "Les ondes de choc ont été appliquées sur un patient pour la première fois au début des années 1980 pour la désintégration d'un calcul rénal." Afficher tout Pour les résidus de calculs, eau de Vichy, c'est acide et le carbonate de calcium aime pas les acides.

Boire de l'eau gazeuse aussi mais c'est moins efficace (oui, le gaz carbonique dans l'eau attaque le calcaire, c'est pour ça qu'il existe des grottes sur Terre)

-Je prendrais une Heineken. Non, deux! :)

a écrit : En effet, étant un grand fan de montagne russe et de parc d'attractions (je m'y rend d'ailleurs une fois par semaine dans un parc en Allemagne), j'ai cherché les effets positifs des montagnes russes sur le corps, j'ai trouvé plusieurs articles qui en parle. Une fois par semaine, tu es effectivement un grand fan toi dit donc !