Le rubis doré ou "verre groseille" est un verre rose fabriqué en ajoutant du chlorure d'or au verre en fusion. Assez rare en raison de son coût de fabrication, il est uniquement fabriqué artisanalement. L'un des plus vieux exemples connus est la célèbre Coupe de Lycurgue, datée du IVe siècle, dont les reflets et la couleur varient selon la lumière.
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Commentaires préférés (2)
Cette coupe mettant en oeuvre une technique connue des Romains, puis perdue et retrouvée plus récemment, pour jouer avec la matière pratiquement au niveau atomique et obtenir un résuttat fascinant, me rappelle une autre coupe (ou timbale) à propos de laquelle j'avais lu un article : elle paraissait être une simple coupe en métal argenté mais possédait au toucher un velouté comme une peau de pêche !
Dans les deux cas le résultat est incroyable, il faut un microscope (la source parle même d'un microscope électronique) pour observer la structure responsable de cet aspect, et on ne peut pas se douter facilement de la technique pour l'obtenir à tel point qu'après avoir été découverte du temps des Romains, puis oubliée, il a fallu du temps pour qu'elle soit redécouverte.
Je n'ai pas réussi à trouver de source pour ce gobelet en métal au toucher de peau de pêche : si quelqu'un est plus doué que moi, ça m'intéresserait de pouvoir rafraichir mon souvenir avec une source à ce sujet.
J'ai proposé une anecdote sur la coupe de Lycurge il y a peu, sans nouvelles... Là voilà sous une autre forme.
La coupe apparait verte éclairée de face, rouge éclairée de derrière. C'est du à la présence de nanoparticules d'or et/ou d'argent, qui lui confèrent ces propriétés optiques (répondant au doux nom de résonance plasmonique de surface). D'ailleurs, la couleur d'une dispersion de nanoparticules d'or dépend de leur taille.
Tous les commentaires (4)
Es ce que le travail pour fabriquer un tel objet est moins cher que l'or qu'il y a dedans?
J'en doute. :)
Cette coupe mettant en oeuvre une technique connue des Romains, puis perdue et retrouvée plus récemment, pour jouer avec la matière pratiquement au niveau atomique et obtenir un résuttat fascinant, me rappelle une autre coupe (ou timbale) à propos de laquelle j'avais lu un article : elle paraissait être une simple coupe en métal argenté mais possédait au toucher un velouté comme une peau de pêche !
Dans les deux cas le résultat est incroyable, il faut un microscope (la source parle même d'un microscope électronique) pour observer la structure responsable de cet aspect, et on ne peut pas se douter facilement de la technique pour l'obtenir à tel point qu'après avoir été découverte du temps des Romains, puis oubliée, il a fallu du temps pour qu'elle soit redécouverte.
Je n'ai pas réussi à trouver de source pour ce gobelet en métal au toucher de peau de pêche : si quelqu'un est plus doué que moi, ça m'intéresserait de pouvoir rafraichir mon souvenir avec une source à ce sujet.
Un peu comme le feu grégeois dont on ne connait pas la composition exacte
.mobile.secouchermoinsbete.fr/66022-la-terrible-puissance-du-feu-gregeois
mobile.secouchermoinsbete.fr/52829-louis-xv-a-volontairement-fait-oublier-la-formule-du-feu-gregeois?page=6
J'ai proposé une anecdote sur la coupe de Lycurge il y a peu, sans nouvelles... Là voilà sous une autre forme.
La coupe apparait verte éclairée de face, rouge éclairée de derrière. C'est du à la présence de nanoparticules d'or et/ou d'argent, qui lui confèrent ces propriétés optiques (répondant au doux nom de résonance plasmonique de surface). D'ailleurs, la couleur d'une dispersion de nanoparticules d'or dépend de leur taille.