Le jackpot des fréquences téléphoniques

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Les enchères pour l'attribution des gammes de fréquences aux opérateurs de téléphonie rapportent des milliards aux états. Ainsi, aux Etats-Unis, ce système a rapporté plus de 60 milliards de dollars depuis 1994. En France, les enchères pour la 5G ont rapporté à elles seules 2,786 milliards d'euros.


Commentaires préférés (3)

Ça rapporte des revenus extraordinaires aux États. Mais ces coûts sont évidemment répercutés sur nos abonnements…donc au final c’est nous qui payons l’Etat.

a écrit : Ça rapporte des revenus extraordinaires aux États. Mais ces coûts sont évidemment répercutés sur nos abonnements…donc au final c’est nous qui payons l’Etat. Un sujet "interessant" serait de savoir si nos abonnements seraient réellement moins chers si l'accès aux fréquences étaient gratuits... À ce niveau, il y a un déphasage complet entre prix de revient et prix de vente

a écrit : Un sujet "interessant" serait de savoir si nos abonnements seraient réellement moins chers si l'accès aux fréquences étaient gratuits... À ce niveau, il y a un déphasage complet entre prix de revient et prix de vente Surtout qu'aux prémices du téléphone portable, les infrastructures avaient été réalisées par ce qui était à l'époque la Direction Générale des Télécommunications (autrement dit l'État, donc financé par nos parents ou grands-parents) avant de devenir France Telecom en 1988...
Le système de télécom a été alors privatisé, avec en cadeau un des meilleurs réseaux au monde de l'époque !!!

fr.m.wikipedia.org/wiki/France_Télécom


Un peu à l'image de ce qu'il se passe en ce moment avec l'électricité...


Tous les commentaires (15)

Ça rapporte des revenus extraordinaires aux États. Mais ces coûts sont évidemment répercutés sur nos abonnements…donc au final c’est nous qui payons l’Etat.

a écrit : Ça rapporte des revenus extraordinaires aux États. Mais ces coûts sont évidemment répercutés sur nos abonnements…donc au final c’est nous qui payons l’Etat. Un sujet "interessant" serait de savoir si nos abonnements seraient réellement moins chers si l'accès aux fréquences étaient gratuits... À ce niveau, il y a un déphasage complet entre prix de revient et prix de vente

a écrit : Un sujet "interessant" serait de savoir si nos abonnements seraient réellement moins chers si l'accès aux fréquences étaient gratuits... À ce niveau, il y a un déphasage complet entre prix de revient et prix de vente Surtout qu'aux prémices du téléphone portable, les infrastructures avaient été réalisées par ce qui était à l'époque la Direction Générale des Télécommunications (autrement dit l'État, donc financé par nos parents ou grands-parents) avant de devenir France Telecom en 1988...
Le système de télécom a été alors privatisé, avec en cadeau un des meilleurs réseaux au monde de l'époque !!!

fr.m.wikipedia.org/wiki/France_Télécom


Un peu à l'image de ce qu'il se passe en ce moment avec l'électricité...

« Financé par nos parents et nos grands-parents » … pas si sûr ! Je dirais plutôt que c’est sûrement notre génération qui paye cela, vu que beaucoup d’investissements de l’Etat ont été financés par la dette.

a écrit : Un sujet "interessant" serait de savoir si nos abonnements seraient réellement moins chers si l'accès aux fréquences étaient gratuits... À ce niveau, il y a un déphasage complet entre prix de revient et prix de vente Les fréquences sont un investissement comme un autre pour les opérateurs. Les opérateurs, comme toute entreprise privée doivent être rentables, et tous les investissements, que ce soit l'installation de fibres optiques, de câbles sous-marins, l'achat de fréquences pour la téléphonie mobile, entrent dans ce ce calcul de rentabilité et doivent être justifiés aux actionnaires. Si l'opérateur a moins de coûts, il peut baisser le prix de ses abonnements pour essayer d'attirer davantage de clients et les actionnaires trouvent que c'est une bonne gestion de baisser le prix des abonnements. Donc évidemment que l'investissement dans des fréquences radio se retrouve dans le prix de l'abonnement (c'est étalé comptablement sur de nombreuses années, ça n'affecte pas le prix des abonnements seulement l'année où on les achète).

Les tranches de numéros de téléphone sont un autre exemple de ressource qui rapporte de l'argent à l'Etat sans rien lui coûter : les opérateurs doivent payer chaque année pour les numéros de téléphone qu'ils utilisent pour leur abonnés !

a écrit : Les fréquences sont un investissement comme un autre pour les opérateurs. Les opérateurs, comme toute entreprise privée doivent être rentables, et tous les investissements, que ce soit l'installation de fibres optiques, de câbles sous-marins, l'achat de fréquences pour la téléphonie mobile, entrent dans ce ce calcul de rentabilité et doivent être justifiés aux actionnaires. Si l'opérateur a moins de coûts, il peut baisser le prix de ses abonnements pour essayer d'attirer davantage de clients et les actionnaires trouvent que c'est une bonne gestion de baisser le prix des abonnements. Donc évidemment que l'investissement dans des fréquences radio se retrouve dans le prix de l'abonnement (c'est étalé comptablement sur de nombreuses années, ça n'affecte pas le prix des abonnements seulement l'année où on les achète).

Les tranches de numéros de téléphone sont un autre exemple de ressource qui rapporte de l'argent à l'Etat sans rien lui coûter : les opérateurs doivent payer chaque année pour les numéros de téléphone qu'ils utilisent pour leur abonnés !
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Ce que tu développes est la théorie qu'on sort aux élèves de première année. Dans la vraie vie, j'ai été un de ces étudiants puis j'en ai fait mon métier. Entre la théorie de la libre concurrence et la réalité des syndicats professionnels (la majorité des boites est dans une organisation qui défend leurs intérêts), il y a une marge (humour) énorme
Point principal, on N'essaie PAS d'être le moins cher, on essaie au contraire d'optimiser le CA, et ce jusqu'au maximum acceptable par les clients... Le prix d'une marchandise ou d'un service est le montant maximum que le client accepte de payer
Piquer un client à la concurrence en baissant ses tarifs est contre-productif : on encaisse moins et on dépense plus...

a écrit : Ça rapporte des revenus extraordinaires aux États. Mais ces coûts sont évidemment répercutés sur nos abonnements…donc au final c’est nous qui payons l’Etat. Mais évidemment que c'est nous qui financons l'Etat, qui alors?

a écrit : « Financé par nos parents et nos grands-parents » … pas si sûr ! Je dirais plutôt que c’est sûrement notre génération qui paye cela, vu que beaucoup d’investissements de l’Etat ont été financés par la dette. Gnan gnan gnan
Le budget de l'état ne prend une "vraie" claque que sous Sarko, et à ce moment, les générations d'après guerre commençaient à prendre leur retraite (pour laquelle elles avaient cotisé, ELLES) La disparition de salariés qualifiés et les exigences (normales ou pas...) des nouvelles générations ont incités les entrepreneurs à rechercher des conditions économiques qui leurs étaient plus favorables, les amenant à s'éloigner de plus en plus de l'Europe occidentale...
Le libéralisme de Sarko, suivi d'Hollande puis l'ultra libéralisme de leur successeur, a fait se réduire en peau de chagrin les recettes de l'état - les vrais riches paient proportionnellement moins d’impôt qu'un couple de smicards - tout en réclamant sans cesse de nouvelles dépenses. Un des buts annoncés est de mettre les états (et pas que la France) en position de quasi-faillite
Et ne t'inquiètes pas pour les financiers, ce sont eux qui ont récupéré l'argent qui manque
Sur ce sujet particulier, je tiens à aussi préciser que si les PTT avaient un ministère, ils avaient l'autonomie financière, et qu'ils ne dépensaient pas plus que ce qu'ils encaissaient à partir de leur activité. Ils ont eu recours à l'emprunt public, mais celui-ci a toujours été remboursé. C'est même la Poste qui prêtait de l'argent à l'état (par la CDC)

a écrit : Ce que tu développes est la théorie qu'on sort aux élèves de première année. Dans la vraie vie, j'ai été un de ces étudiants puis j'en ai fait mon métier. Entre la théorie de la libre concurrence et la réalité des syndicats professionnels (la majorité des boites est dans une organisation qui défend leurs intérêts), il y a une marge (humour) énorme
Point principal, on N'essaie PAS d'être le moins cher, on essaie au contraire d'optimiser le CA, et ce jusqu'au maximum acceptable par les clients... Le prix d'une marchandise ou d'un service est le montant maximum que le client accepte de payer
Piquer un client à la concurrence en baissant ses tarifs est contre-productif : on encaisse moins et on dépense plus...
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Va dire ça à toutes les chaines à bas prix.
Diminuer ses prix est aussi une manière d'attirer, de fidéliser et de vendre d'autres services ou marchandises.
C'est bien pour ça que le vente à perte est interdite.
Comme exemple il y a Ikea, on est attiré avec une table à 9,99€ et on sort avec 150€ dans les dents.
Sony avec le PlayStation 4, perte sur les consoles mais gros gain avec les jeux et accessoires, encore plus avec les supports de jeux dématérialisés.
Les jeux et applications mobiles gratuites mais qui coûte en rajoutant des options.
Les rasoirs type Mach3, pas chère mais les lames par contre...
Nouveau sur le marché, il y a Temu avec des prix qui sont juste incroyables, il faut bien sûr voir le revers de la médaille (écologie, respect des travailleurs,...)

a écrit : Va dire ça à toutes les chaines à bas prix.
Diminuer ses prix est aussi une manière d'attirer, de fidéliser et de vendre d'autres services ou marchandises.
C'est bien pour ça que le vente à perte est interdite.
Comme exemple il y a Ikea, on est attiré avec une table à 9,99€ et on sort a
vec 150€ dans les dents.
Sony avec le PlayStation 4, perte sur les consoles mais gros gain avec les jeux et accessoires, encore plus avec les supports de jeux dématérialisés.
Les jeux et applications mobiles gratuites mais qui coûte en rajoutant des options.
Les rasoirs type Mach3, pas chère mais les lames par contre...
Nouveau sur le marché, il y a Temu avec des prix qui sont juste incroyables, il faut bien sûr voir le revers de la médaille (écologie, respect des travailleurs,...)
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J'ai 20 ans de "grande distribution" dans les pattes
Je dis la même chose que toi : vendre le plus cher possible en faisait croire le contraire...
De mon côté, je peux te confirmer que les "chaines à bas prix" multiplient leur prix par les mêmes coefficients - taux de marque - que les autres chaines, c'est juste qu'elles choisissent essentiellement dans le bas de gamme : mauvaises fournitures, mauvais locaux, mauvais traitement des ouvriers = pas cher
Quant à la vente à perte, ce sont les enseignes qui choisissent ce qui rentre, ou pas, dans le prix d'achat, et les contrôles sont ardus : pense au nombres de commandes et livraisons journalières. J'ai même connu un magasin qui achetait des produits identiques, mais aux prix différents chez deux ou trois fournisseurs différents, afin de ne pas faciliter la tâche d'un éventuel contrôleur

a écrit : Ce que tu développes est la théorie qu'on sort aux élèves de première année. Dans la vraie vie, j'ai été un de ces étudiants puis j'en ai fait mon métier. Entre la théorie de la libre concurrence et la réalité des syndicats professionnels (la majorité des boites est dans une organisation qui défend leurs intérêts), il y a une marge (humour) énorme
Point principal, on N'essaie PAS d'être le moins cher, on essaie au contraire d'optimiser le CA, et ce jusqu'au maximum acceptable par les clients... Le prix d'une marchandise ou d'un service est le montant maximum que le client accepte de payer
Piquer un client à la concurrence en baissant ses tarifs est contre-productif : on encaisse moins et on dépense plus...
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Tu t'es peut-être arrêté en 2e année alors, parce que ce que tu développes peut donner l'illusion de mieux comprendre que les élèves de 1ère année mais c'est toujours pas comme ça que ça marche. Car bien que le fonctionnement du marché ne soit pas aussi simple que ce que j'ai décrit en quelques lignes. Un investissement coûteux dans des fréquences radio nécessaire pour exercer l'activité se retrouvera bien évidemment dans le prix de vente au consommateur, de même que le consommateur paie l'investissement de la construction du bâtiment du supermarché dans le prix de la salade qu'il y achète, et c'est bien pourquoi les bâtiments qui abritent les hard-discounters sont plus moches que ceux des supermarchés qui vendent plus cher, car les hard-discounters pour pouvoir vendre moins cher font des economies sur les investissements aussi et pas seulement sur les prix d'achat et les frais de fonctionnement.

a écrit : « Financé par nos parents et nos grands-parents » … pas si sûr ! Je dirais plutôt que c’est sûrement notre génération qui paye cela, vu que beaucoup d’investissements de l’Etat ont été financés par la dette. Dette elle-même financée par les Etats par le prêt des banques centrales aux banques privées

C'est l'anaconda qui se mord la queue.

Avec un seul perdant dans l'histoire...

a écrit : Surtout qu'aux prémices du téléphone portable, les infrastructures avaient été réalisées par ce qui était à l'époque la Direction Générale des Télécommunications (autrement dit l'État, donc financé par nos parents ou grands-parents) avant de devenir France Telecom en 1988...
Le système de télécom
a été alors privatisé, avec en cadeau un des meilleurs réseaux au monde de l'époque !!!

fr.m.wikipedia.org/wiki/France_Télécom


Un peu à l'image de ce qu'il se passe en ce moment avec l'électricité...
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Ou avec les autoroutes...

a écrit : Gnan gnan gnan
Le budget de l'état ne prend une "vraie" claque que sous Sarko, et à ce moment, les générations d'après guerre commençaient à prendre leur retraite (pour laquelle elles avaient cotisé, ELLES) La disparition de salariés qualifiés et les exigences (normales ou pas...) des nouvelle
s générations ont incités les entrepreneurs à rechercher des conditions économiques qui leurs étaient plus favorables, les amenant à s'éloigner de plus en plus de l'Europe occidentale...
Le libéralisme de Sarko, suivi d'Hollande puis l'ultra libéralisme de leur successeur, a fait se réduire en peau de chagrin les recettes de l'état - les vrais riches paient proportionnellement moins d’impôt qu'un couple de smicards - tout en réclamant sans cesse de nouvelles dépenses. Un des buts annoncés est de mettre les états (et pas que la France) en position de quasi-faillite
Et ne t'inquiètes pas pour les financiers, ce sont eux qui ont récupéré l'argent qui manque
Sur ce sujet particulier, je tiens à aussi préciser que si les PTT avaient un ministère, ils avaient l'autonomie financière, et qu'ils ne dépensaient pas plus que ce qu'ils encaissaient à partir de leur activité. Ils ont eu recours à l'emprunt public, mais celui-ci a toujours été remboursé. C'est même la Poste qui prêtait de l'argent à l'état (par la CDC)
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L'ultra libéral macron qui a multiplié la dette de la France par 2, qui nous pond des chèques inflations et des ristournes pour réparer nos chaussettes trouées... L'ultra libérale France avec ses 60% du PIB en dépense publique...

Arrête d'écouter France inter...

a écrit : L'ultra libéral macron qui a multiplié la dette de la France par 2, qui nous pond des chèques inflations et des ristournes pour réparer nos chaussettes trouées... L'ultra libérale France avec ses 60% du PIB en dépense publique...

Arrête d'écouter France inter...
Ca s'appelle: la vie à crédit.