L'usine de drapeaux brulables

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a écrit : Ce n’est pas mon raisonnement mais tout dépend de ce que l’on appel la civilisation.
Civiliser un peuple, c’est apporter une amélioration culturelle et matérielle à un peuple.
La civilisation, c’est un idéal qui selon où l’on place le curseur, est un état de développement considéré comme idéal (à chacun de
s’y placer)
Pour la troisième définition, je copie/colle le Larousse:
"Ensemble des caractères propres à la vie intellectuelle, artistique, morale, sociale et matérielle d'un pays ou d'une société "
De mon point de vue, c’est une civilisation qui n’est pas civilisée dans ma civilisation :-)
Bref, il faut admettre que les civilisations sont différentes et que le vivre ensemble, la créolisation et le bouillon de culture est une utopie des groupes politiques qui se revendiquent du côté du cœur.
Le partage est possible, le mélange.. beaucoup moins!
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Pense ce que tu veux, pour moi une civilisation c'est un peuple heureux et prospère et allant de l'avant, qui rève d'avenir et SURTOUT qui fout la paix aux autres peuples qui pensent différemment.

Dans ma tête, je revois le dernier épisode de "il était une fois: l'homme" ...

a écrit : Ton raisonnement me parait incomplet, peux tu le développer?

Je suis sérieux. Une idée, une pensée, ca se développe, quelle qu'elle soit.
@Sylvain semble d'opinion qu'une théocratie est irrespectueuse, quand elle s'attaque à un symbole représentatif d'une autre Nation, d'un autre Peuple et/ou d'une autre Religion.

Il semble que pour lui, la crémation de ce symbole n'est pas une manière civilisée d'agir, que c'est un acte indigne et gratuitement provocateur.

Selon mon opinion, cette façon d'agir est du même acabit que de faire peindre le drapeau d'une autre Nation sur le sol de l'entrée d'une Université ou dans la rue, afin qu'il soit foulé, souillé, par les chaussures des étudiants.
Voici un exemple:
youtu.be/v7l_OQldTSA

Un article expliquant la symbolique de la chaussure, dans l'Islam:
www.slate.fr/story/34147/manifestants-moubarak-chaussures-insulte

Il y a quelques années une "trend" avait été lancée par des Iraniens et des Israéliens. Le principe était de poster des photos d'eux même avec une pancarte "Iran loves Israël" en Iran et "Israël loves Iran" en Israël.
Il y avait aussi pleins de vidéos youtube sur le sujet, c'était très touchant

D'un point de vue psychologique, je trouve ça assez fou que chaque être humain soit si attaché à ce qui est concrètement "un morceau d'étoffe coloré".

Si on en croit la pyramide de Maslow (et beaucoup réfute cette théorie, je le sais bien), alors le sentiment d'appartenance vient tout de suite après les besoins physiologiques et la sécurité. Un drapeau, c'est le symbole d'appartenance à un groupe.
En bruler un, c'est le symbole de rejet d'un autre groupe dans lequel on ne se reconnait pas.

Et même si aujourd'hui, je doute que la guerre moderne attache beaucoup d'importance à la capture de drapeaux ennemis, on voit encore des drapeaux fleurir sur chaque monument "recapturé" à l'ennemi.

Et sinon personne n'a encore penser à cramer l'usine du coup.....

a écrit : D'un point de vue psychologique, je trouve ça assez fou que chaque être humain soit si attaché à ce qui est concrètement "un morceau d'étoffe coloré".

Si on en croit la pyramide de Maslow (et beaucoup réfute cette théorie, je le sais bien), alors le sentiment d'appartenance vient
tout de suite après les besoins physiologiques et la sécurité. Un drapeau, c'est le symbole d'appartenance à un groupe.
En bruler un, c'est le symbole de rejet d'un autre groupe dans lequel on ne se reconnait pas.

Et même si aujourd'hui, je doute que la guerre moderne attache beaucoup d'importance à la capture de drapeaux ennemis, on voit encore des drapeaux fleurir sur chaque monument "recapturé" à l'ennemi.
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Parlons un peu d'empathie et de symbole, tu aime ton pays, tu t'en fous où tu le déteste?

Fais ton choix.

Y'en a qui l'aiment, y'en a qui s'en foutent complètement et d'autre qui le détestent.

Mais y'a un quatrième groupe: les anarchistes ( je parle des vrais, pas des crétins qui veulent tout casser), eux, tout le monde les déteste, et pourtant... ils ont raison, ils ont un drapeau eux aussi mais il ne désigne pas un territoire, juste une idée. C'est une autre approche :)

a écrit : D'un point de vue psychologique, je trouve ça assez fou que chaque être humain soit si attaché à ce qui est concrètement "un morceau d'étoffe coloré".

Si on en croit la pyramide de Maslow (et beaucoup réfute cette théorie, je le sais bien), alors le sentiment d'appartenance vient
tout de suite après les besoins physiologiques et la sécurité. Un drapeau, c'est le symbole d'appartenance à un groupe.
En bruler un, c'est le symbole de rejet d'un autre groupe dans lequel on ne se reconnait pas.

Et même si aujourd'hui, je doute que la guerre moderne attache beaucoup d'importance à la capture de drapeaux ennemis, on voit encore des drapeaux fleurir sur chaque monument "recapturé" à l'ennemi.
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J'avais vu, il y a plusieurs années, un reportage sur deux bandes d'une même cité "HLM", qui passaient leur temps à se foutre sur la tronche... à la question de la journaliste (dans chaque bande il y avait gaulois, beurs et feuj), les deux avaient répondu la même chose : ils ne sont pas comme nous, nous c'est C6 sur le plan de la ville, eux c'est D6... sur les panneaux d'informations municipales, le quadrillage coupait la cité en 2. C'était la seule raison de leur détestation réciproque
Et dans le village où je suis, là, il y a «le Denis, il a marié l'Arlette, une fille pas de chez nous, qui vient du pays ("pays", c'est "village" dans la langue du coin) de l'autre côté de la départementale, à 6 km... mais elle a du bien, ça doit être pour ça...» On est pile poil à 100 km de Paris, même pas une heure par l'autoroute, pas au fin fond des Causses Noires

a écrit : Parlons un peu d'empathie et de symbole, tu aime ton pays, tu t'en fous où tu le déteste?

Fais ton choix.

Y'en a qui l'aiment, y'en a qui s'en foutent complètement et d'autre qui le détestent.

Mais y'a un quatrième groupe: les anarchistes (
je parle des vrais, pas des crétins qui veulent tout casser), eux, tout le monde les déteste, et pourtant... ils ont raison, ils ont un drapeau eux aussi mais il ne désigne pas un territoire, juste une idée. C'est une autre approche :) Afficher tout
Attention à ne pas confondre les anomistes et les anarchistes :).

Et les anarchistes ne détestent pas leur pays, ils cherchent l'ordre social absolu c'est à dire pour et par le peuple. Et sinon il existe autant de drapeaux différents que d'organisations dites "anarchistes" ^^.

a écrit : D'un point de vue psychologique, je trouve ça assez fou que chaque être humain soit si attaché à ce qui est concrètement "un morceau d'étoffe coloré".

Si on en croit la pyramide de Maslow (et beaucoup réfute cette théorie, je le sais bien), alors le sentiment d'appartenance vient
tout de suite après les besoins physiologiques et la sécurité. Un drapeau, c'est le symbole d'appartenance à un groupe.
En bruler un, c'est le symbole de rejet d'un autre groupe dans lequel on ne se reconnait pas.

Et même si aujourd'hui, je doute que la guerre moderne attache beaucoup d'importance à la capture de drapeaux ennemis, on voit encore des drapeaux fleurir sur chaque monument "recapturé" à l'ennemi.
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Si notre drapeau n’est pas respecté, c’est bien le symbole que même notre appartenance à un groupe (oui.. géographiquement, on est un groupe, n’en déplaise à ceux qui poussent au clivage en prétendant le contraire !) n’as plus de valeurs ni frontières.

a écrit : Plutôt logique car les autres drapeaux sont en tissus ininflammables s’ils respectent les normes (norme anti feu B1)

C’est d’ailleurs toujours rigolo de voir un manifestant essayait en vain d’allumer un drapeau français avec un briquet. De toute façon c’est interdit par la loi. On appelle cela un outrage au drapeau.
Ben si c'est interdit, on peut dormir tranquille.
Faudrait aussi qu'on interdise de mettre le feu aux voitures, aux bibliothèques et aux écoles.

a écrit : Ben si c'est interdit, on peut dormir tranquille.
Faudrait aussi qu'on interdise de mettre le feu aux voitures, aux bibliothèques et aux écoles.
Pas trop vite malheureux, la violence est interdite aussi que ce soit côté police ou manifestant.

a écrit : Pas trop vite malheureux, la violence est interdite aussi que ce soit côté police ou manifestant. En réalité, côté police, c'est-à-dire côté État, la violence est autorisée. C'est même la caractéristique essentielle d'un État selon Max Weber. "L'État est ce qui détient le monopole de la violence physique légitime".

a écrit : Plutôt logique car les autres drapeaux sont en tissus ininflammables s’ils respectent les normes (norme anti feu B1)

C’est d’ailleurs toujours rigolo de voir un manifestant essayait en vain d’allumer un drapeau français avec un briquet. De toute façon c’est interdit par la loi. On appelle cela un outrage au drapeau.
Drapeau tricolore qui ne le fut pas toujours. L'actuel est officiel depuis 1830, à la fin de la dynastie des bourbons (roi de France, drapeau blanc et fleur de lys). Il est inscrit dans la constitution de la 5eme république en 1958. Le bleu est la couleur du manteau de la vierge Marie (patronne de france depuis la naissance de louis (dieudonné) XIV) , le blanc c'est la royauté (symbole de sainteté, de pureté), le rouge la couleur de la ville de Paris (St denis).

a écrit : En réalité, côté police, c'est-à-dire côté État, la violence est autorisée. C'est même la caractéristique essentielle d'un État selon Max Weber. "L'État est ce qui détient le monopole de la violence physique légitime". Selon Catherine Colliot-Thélène, la thèse de Weber, et la question de sa validité actuelle, mériteraient d'être discutées « plutôt que d’être galvaudée par le cabotinage pseudo-érudit de responsables politiques en mal d’arguments pour justifier les dérives répressives de la République ».... :)

fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_de_la_violence_l%C3%A9gitime#:~:text=La%20notion%20de%20violence%20l%C3%A9gitime,monopole%20de%20la%20violence%20l%C3%A9gitime%20%C2%BB.

a écrit : Selon Catherine Colliot-Thélène, la thèse de Weber, et la question de sa validité actuelle, mériteraient d'être discutées « plutôt que d’être galvaudée par le cabotinage pseudo-érudit de responsables politiques en mal d’arguments pour justifier les dérives répressives de la République ».... :)

https
://fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_de_la_violence_l%C3%A9gitime#:~:text=La%20notion%20de%20violence%20l%C3%A9gitime,monopole%20de%20la%20violence%20l%C3%A9gitime%20%C2%BB. Afficher tout
Bien sûr qu'il faut discuter, il le faut toujours !
Et je ne crois pas que la sociologie, ou la philosophie doivent être privatisées par les universitaires. Tant mieux si les "responsables politiques" s'emparent de ces idées.

Tout d'abord, ce n'est pas une thèse que nous propose Weber, mais une définition. Il existe d'ailleurs un large consensus sur cette définition. Pourquoi ? Parce qu'elle est neutre et ne prône rien, ne défend aucune idéologie.
La vraie question, que tu aurais dû te poser, est:
Quelle violence peut être considérée comme légitime ? Et pour répondre à cette question centrale, il faut se demander:
Qu'attendons-nous de l'État ? Que doit nous garantir l'État ?
Je me permets de faire quelques propositions:
- La liberté individuelle absolue, dont celle de rouler sur les trottoirs, de griller des feux rouges et de mettre en danger la vie des autres usagers de la route ?
- Ou la sécurité et la sérénité de tous ? Quitte à utiliser la force pour maintenir cette sécurité.
Mais bien entendu, la force employée par la puissance publique ne doit pas surpasser le trouble à la sécurité qu'elle est censée faire cesser. Et ça, seule une justice indépendante peut le déterminer. Et dans un temps de réflexion raisonnable, apaisée, qui n'obéit pas à l'exigence actuelle de l'immédiateté.

a écrit : Bien sûr qu'il faut discuter, il le faut toujours !
Et je ne crois pas que la sociologie, ou la philosophie doivent être privatisées par les universitaires. Tant mieux si les "responsables politiques" s'emparent de ces idées.

Tout d'abord, ce n'est pas une thèse que nous
propose Weber, mais une définition. Il existe d'ailleurs un large consensus sur cette définition. Pourquoi ? Parce qu'elle est neutre et ne prône rien, ne défend aucune idéologie.
La vraie question, que tu aurais dû te poser, est:
Quelle violence peut être considérée comme légitime ? Et pour répondre à cette question centrale, il faut se demander:
Qu'attendons-nous de l'État ? Que doit nous garantir l'État ?
Je me permets de faire quelques propositions:
- La liberté individuelle absolue, dont celle de rouler sur les trottoirs, de griller des feux rouges et de mettre en danger la vie des autres usagers de la route ?
- Ou la sécurité et la sérénité de tous ? Quitte à utiliser la force pour maintenir cette sécurité.
Mais bien entendu, la force employée par la puissance publique ne doit pas surpasser le trouble à la sécurité qu'elle est censée faire cesser. Et ça, seule une justice indépendante peut le déterminer. Et dans un temps de réflexion raisonnable, apaisée, qui n'obéit pas à l'exigence actuelle de l'immédiateté.
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La très grosse problématique dans toute cette histoire, c'est la manière de légitimer la violence. La "violence légitime" ne connaît aucune définition juridique précise. Ainsi la justice indépendante d'un pays délègue généralement aux forces de l'ordre la responsabilité de l'emploi de la violence "légitime".

Pour être un peu plus précis, je préfère l'autre définition de Weber qui ne parle pas de "violence". Il définit l'Etat comme : "une entreprise politique à caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l'application des règlements, le monopole de la coercition physique légitime".

Et bien entendu, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que le contrat social qui nous lie à l'Etat nous permet de vivre plutôt sereinement aujourd'hui.

a écrit : Bien sûr qu'il faut discuter, il le faut toujours !
Et je ne crois pas que la sociologie, ou la philosophie doivent être privatisées par les universitaires. Tant mieux si les "responsables politiques" s'emparent de ces idées.

Tout d'abord, ce n'est pas une thèse que nous
propose Weber, mais une définition. Il existe d'ailleurs un large consensus sur cette définition. Pourquoi ? Parce qu'elle est neutre et ne prône rien, ne défend aucune idéologie.
La vraie question, que tu aurais dû te poser, est:
Quelle violence peut être considérée comme légitime ? Et pour répondre à cette question centrale, il faut se demander:
Qu'attendons-nous de l'État ? Que doit nous garantir l'État ?
Je me permets de faire quelques propositions:
- La liberté individuelle absolue, dont celle de rouler sur les trottoirs, de griller des feux rouges et de mettre en danger la vie des autres usagers de la route ?
- Ou la sécurité et la sérénité de tous ? Quitte à utiliser la force pour maintenir cette sécurité.
Mais bien entendu, la force employée par la puissance publique ne doit pas surpasser le trouble à la sécurité qu'elle est censée faire cesser. Et ça, seule une justice indépendante peut le déterminer. Et dans un temps de réflexion raisonnable, apaisée, qui n'obéit pas à l'exigence actuelle de l'immédiateté.
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Je suis tombé dessus par hasard hier ^^
www.youtube.com/watch?v=Z9714S5vSRU

Ils font naître leurs bébés pour les rendre esclaves de leurs connaissances religieuse et les lobotomiser aussi sur le mode de vie (qu'ils n'ont pas) des autres pays... C'est le serpent qui mord sa queue dans ces pays de dictatures.

a écrit : Ils font naître leurs bébés pour les rendre esclaves de leurs connaissances religieuse et les lobotomiser aussi sur le mode de vie (qu'ils n'ont pas) des autres pays... C'est le serpent qui mord sa queue dans ces pays de dictatures. Quelle différence avec chez nous où nous faisons "naître nos bébés" pour les rendre esclave de la consommation de masse ?
Condamné à travailler une vie entière pour enrichir des milliardaires pendant que tu en récoltes les miettes c'est ça "être libre" ?
(oui oui, même toi avec ta maison et voiture à crédit dont tu es si fier, ce sont des miettes comparé à la richesses que tu produis)

L'occidental moyen est une coquille vide et sans âme qui n'existe qu'à travers ses possessions matérielles, ne possédant aucune culture et très peu de réflexion philosophique, je trouve ça tout aussi triste.